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La coquille de Michel
Bien avant d’aller éclabousser de son talent les pelouses des championnats professionnels de France et d’Italie, Michel Platini a répété ses gammes dans son village natal : Jœuf.
Bien avant d’aller éclabousser de son talent les pelouses des championnats professionnels de France et d’Italie, Michel Platini a répété ses gammes dans son village natal : Jœuf.
Quand les gars de 98 sont venus chiper la place de la génération 84 en haut du Panthéon du foot tricolore, Platini s’est senti lésé.
En 1982, Michel Platini – alors numéro 10 de Sainté – avait une proposition ferme du PSG entre les mains…
Novembre 1988, il y a le feu en équipe de France. Henri Michel évincé, Michel Platini arrive comme pompier. Un peu moins de quatre ans plus tard, il quitte le navire après un Euro 92 raté.
Triple Ballon d’or, double demi-finaliste en Coupe du monde, légende à la Juventus Turin… Michel Platini a été un grand joueur. L’espace de deux semaines en juin 1984, il a même été divin.
Zinédine Zidane est l’un des meilleurs joueurs de l’histoire, autant pour la beauté de son jeu que parce qu’il choisissait les meilleurs moments pour briller.
Quand il s’agit de causer de Zizou, c’est toujours le même geste : d’abord les compliments, toujours, et puis les hommages à l’un des plus grands joueurs de l’histoire.
S’il n’est pas encore considéré de manière unanime comme le numéro un du football français, l’actuel entraîneur va rapidement mettre tout le monde d’accord. Voilà pourquoi.
Zidane a fini par devenir une figure politique. D’incarnation du slogan « black-blanc-beur » en 1998, à caïd qui ne sait pas se contrôler en 2006, retour sur les costumes de Zizou.
Zinédine Zidane, ses deux buts en 1998, son Ballon d’or, et tout ce qui va avec, c’est également un immense produit marketing que toutes les marques s’arrachent. Et ZZ ne sait pas dire non.