450 supporters monégasques à Bordeaux en août. 600 à Marseille début septembre. 900 ce soir au Parc ! Et si le club de la Principauté avait non seulement une grande équipe, mais aussi de vrais supporters ?
C’est une atmosphère étrange qui règne à Rome ces derniers jours. Cet après-midi, c’est le derby de Rome, celui qui l’on considère comme le match le plus important de l’année. Oui, sauf que, depuis le 26 mai dernier, le rapport au derby a changé. La preuve.
Un samedi soir avec seulement quatre matchs pour la Ligue 1 dans cette sixième journée. C’est l’heure pour les non-européens de se retrouver et d’offrir du jeu à la française. Au programme : de la tactique, du tacle viril et des buts partout.
Habitué à s’amuser sur la pelouse du Rayo Vallecano, Barcelone n’a pas dérogé à cette routine. Vainqueur 4-0, il s’assure la première place de Liga. Un leadership qui doit plus à la forme de Valdés et à la boulimie de buts de ses pointes.
Le Barça de Martino signera-t-il en banlieue madrilène un cinquième succès consécutif en Liga ? Le Rayo Vallecano, actuellement 18e du championnat espingouin, aura la difficile tâche de l’en empêcher.
Auteurs d’une prestation très moyenne sur la pelouse de Bastiais performants en première période, les joueurs de l’Olympique de Marseille concèdent un match nul aux allures de défaite, trois jours après sa sortie en Ligue des champions face à Arsenal. C’est la troisième rencontre sans victoire pour les joueurs d’Élie Baup.
Quelques jours à peine après avoir accueilli Arsenal, l’OM remet ça, mais cette fois-ci en championnat et sur le terrain de Bastia. Si l’affiche est moins alléchante, l’enjeu est tout aussi gros. Car après une défaite et un nul, Marseille se doit de rester dans le premier wagon. Au risque d’imiter sa saison 2011, lorsque le club était allé jusqu’en quarts de C1 tout en finissant 10e de Ligue 1.
Drôle d’oiseau que ce Dimitar Berbatov. Courtisé par la Fiorentina et la Juve au mercato estival 2012, l’attaquant avait surpris tout son monde en rejoignant Fulham. Mais, à 30 ans passés, le Bulgare n’en a cure et se paye une fin de carrière pépère. En continuant, tout de même, à câliner le cuir et à offrir de jolis caramels.
Après deux années en dents de scie, Cesc Fábregas entame la troisième au taquet. Plus décisif, plus utile, il semble enfin épanoui dans ce Barça à la sauce Martino. À ne jamais rien lâcher, Cesc prend enfin toute sa plénitude. Ouf.
Arrivé dans les dernières heures du mercato à Chelsea, Samuel Eto’o (32 printemps au CV) retrouve l’un de ses mentors – José Mourinho. Pour autant, le recrutement de l’homme qui parle de lui à la première personne est-il un bon achat ? En tout cas, ça fait du bien de voir sa ganache de retour dans un club plus conforme à son standing après deux ans d’hibernation au fin fond de la Russie.