Les finales de Coupe du monde ont toujours eu leurs héros. Les heureux, les malheureux, les gagnants, les perdants, les magnifiques, les moins esthétiques. Bref, toutes sortes de héros qui ont contribué à écrire la splendide histoire de ces matchs à part. D’ailleurs, parfois, certaines finales n’appartiennent qu’à un seul homme.
Marquer des buts pour Thomas Müller, ce n’est pas vraiment compliqué. Mais lorsqu’on parle de les célébrer, c’est clairement une autre histoire. Après ses pions, on le voit le plus souvent hésiter entre le cri, le poing rageur et le saut dans les bras de ses coéquipiers. Bref, rien de bien cool. Du coup, voici cinq célébrations qu’il pourrait emprunter à d’autres footballeurs. Histoire d’avoir l’air un peu moins gênant sur le terrain.
Lors de la finale 90 entre l’Argentine et l’Allemagne, à Rome, seul un penalty parvient à départager les deux équipes en toute fin de rencontre. Un penalty qu’Andreas Brehme, gaucher de naissance, transforme de son pied droit. Une particularité du joueur allemand entrée à la postérité ce jour-là.
À quoi jouent les Argentins ? Cette équipe peut-elle vraiment battre l’Allemagne ? Ils ont Messi, certes. Mais ils ne séduisent personne. L’Argentine a beau chanter, elle aura toujours mauvaise réputation.
La filiation est aussi évidente que certaine. Alejandro Sabella a été le joueur de Carlos Bilardo, et a fait des Estudiantes la Plata son sas de passage vers la sélection, à l’instar du sélectionneur champion du monde 1986. Mais s’ils se ressemblent dans leur manière de concevoir le football, les personnages n’ont pas grand-chose à voir.
Top 5 : les finales de Coupe du monde inoubliables
Top 5 : les finales de Coupe du monde inoubliables
Il y a les finales de Coupe du monde dont on ne sait pas grand-chose (en gros avant-guerre), celles qui marquent surtout le pays vainqueur (1978, 1998), celles qui déçoivent (1990, 1994, 2010), celle qui auraient pu en être (1958, 1986) et celles qu’on décide de retenir. Forcément subjectif, forcément sublime.
Comment le chant argentin est devenu le hit du Mondial ?
Comment le chant argentin est devenu le hit du Mondial ?
Ce soir, Nacho Harraca pourrait bien être l’ennemi public numéro 1. Il est devenu, un peu par hasard, l’auteur-compositeur officiel de l’Argentine, à l’origine du Brasil decime que se siente, qui chatouille la fierté brésilienne. De Mesrine à Noah, Nacho a en tout cas réalisé la plus belle opération de ce Mondial. Petite recette d’un succès inattendu.
Dimanche, un gardien remplaçant de Ligue 1 pourrait être sacré champion du monde. C’est la folle histoire de Sergio Romero, doublure de Danijel Subašić à Monaco et auteur d’une Coupe du monde d’une belle densité. Pourtant, le garçon ne sait toujours pas où il jouera la saison prochaine.
Dans le sillage de leur génial ailier, les Pays-Bas ont dansé sur le Brésil. Un équipe brésilienne encore traumatisée et complètement dépassée collectivement. Pour eux, c’était vraiment le match de trop.
Il n’y a pas eu de rachat. Pire, il n’y a même pas eu de suspense. Giflés deux fois en première période, par Robin van Persie au bout de deux minutes de jeu puis Blind, le Brésil ne sera pas sur le podium de sa Coupe du monde. Supérieurs sans être géniaux, les Néerlandais s’imposent 3 à 0 et décrochent une troisième place méritée.