Mondial : Ils sont sérieux avec leur récompenses individuelles ?
Mondial : Ils sont sérieux avec leur récompenses individuelles ?
Dimanche, on n’a pas seulement sacré l’équipe championne du monde. Non, on a également décerné les récompenses individuelles : meilleur gardien, meilleur joueur et meilleur jeune. Neuer, Messi et Pogba ont été distingués. Un palmarès, disons, surprenant… pour ne pas être trop méchant.
Face à des Allemands annoncés favoris, l’Argentine aura fait bien plus que résister : elle aura eu les occasions. Une finale d’hommes, plus de coups que de buts, plus de Mascherano que de Messi, et surtout plus de Schweinsteiger que de Müller. Après toutes ces années, l’Allemagne aura enfin réussi à combiner le jeu et la victoire.
Tu sais que cette Coupe du monde t’a fait vibrer quand…
Tu sais que cette Coupe du monde t’a fait vibrer quand…
Drogué depuis le 12 juin, tu n’as pas loupé un match. En fin d’après-midi, en début de soirée ou pendant la nuit, tu étais là, chips à la main, devant ta télé. Toi, tu as vécu en coloc’ avec Arjen Robben, James Rodríguez et un Brésilien qui pleurait tout le temps pendant un mois. Toi, tu as vibré devant la Coupe du monde.
Voilà, l’Allemagne a remporté dimanche à Rio sa quatrième Coupe du monde. Est-ce une victoire méritée ? Est-ce que Sabella aurait dû garder Lavezzi sur le terrain ? Messi est-il passé à côté de sa finale ? Voilà de bonnes questions, mais on a préféré s’en poser dix autres sur cette finale Allemagne-Argentine.
L’Allemagne est championne du monde. La quatrième étoile est là. Helmut Rahn. Gerd Müller. Andreas Brehme. Mario Götze. Les Allemands peuvent jubiler et ne plus penser à rien d’autre, pour aujourd’hui.
Ce qu’il faut retenir de la finale de la Coupe du monde
Ce qu’il faut retenir de la finale de la Coupe du monde
Avant de demander à Adidas de broder une quatrième étoile sur le torse de sa liquette, l’Allemagne a disputé une vraie belle finale de Coupe du monde. Et pour en arriver là, il faut souvent deux belles équipes et un vaincu.
L’Argentine lui en demandait beaucoup, lui n’avait pas grand-chose à offrir. Lionel Messi n’a jamais pesé dans une finale où il a beaucoup marché. L’Allemagne, elle, a trouvé son nouveau Super Mario.
Dans une finale longtemps indécise, l’Allemagne a décroché sa quatrième étoile en prolongation (1-0) grâce à un but d’un Mario Götze sorti du banc. Une consécration pour une équipe qui tournait autour depuis un moment. L’Argentine, elle, repart avec des regrets et des larmes du Maracanã.
L’Allemagne ressemble bien à une équipe qu’on a déjà vue, mais qui n’était pas alignée pour ce Mondial. C’est de notre faute, on avait oublié que le pays de l’efficacité était aussi celui du romantisme.