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- PSG-Atlético (1-2)
Le PSG nie avoir été au courant du tifo « Free Palestine », le gouvernement réclame des explications
Si le PSG s’est fait climatiser en toute fin de partie face à l’Atlético ce mercredi en Ligue des champions (1-2), c’est aussi avant le coup d’envoi que le spectacle a eu lieu. Le virage Auteuil a déployé un tifo gigantesque « Free Palestine », accompagné par le message : « La guerre sur le terrain, mais la paix dans le monde ».
Cette bâche a fait beaucoup réagir, à commencer par le PSG, qui a indiqué dans la soirée qu’il « n’avait pas connaissance du projet d’affichage d’un tel message ». « Le Paris Saint-Germain rappelle que le Parc des Princes est – et doit rester – un lieu de communion autour d’une passion commune pour le football et s’oppose fermement à tout message à caractère politique dans son stade », ont précisé les Franciliens.
Je demande au @PSG_inside de s’expliquer et aux clubs de veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer le sport, qui doit toujours rester un ferment d’unité. Ce tifo n’avait pas sa place dans ce stade, et de tels messages sont d’ailleurs proscrits par les règlements de la… https://t.co/XiQ61LnLO6
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) November 7, 2024
Évidemment, le sujet n’a pas échappé aux politiques, notamment le gouvernement, à travers Bruno Retailleau. « Je demande au PSG de s’expliquer et aux clubs de veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer le sport, qui doit toujours rester un ferment d’unité. Ce tifo n’avait pas sa place dans ce stade, et de tels messages sont d’ailleurs proscrits par les règlements de la Ligue et de l’UEFA », a tweeté le ministre de l’Intérieur ce jeudi matin.
Et l’homme de droite fait même planer la menace de possibles sanctions, une fois qu’il aura entendu la version du club : « Ensuite, ou ils sont capables d’interdire ce genre de choses, sinon il y aura une interdiction des banderoles et s’il faut, il y aura des sanctions », a-t-il ajouté dans la foulée dans une interview sur Sud Radio.
LT