- Euro 2016
- Bilan
À jamais les premiers : du 10 juin au but d’Eder
Un Euro, c’est une grande aventure traversée d’une multitude de petites histoires et d’autant de débuts. On fait le bilan, parce qu’une première fois doit rester inoubliable.
Un Euro, c’est une grande aventure traversée d’une multitude de petites histoires et d’autant de débuts. On fait le bilan, parce qu’une première fois doit rester inoubliable.
Créés en 2010, les Irrésistibles Français sont aujourd’hui le groupe de supporters le plus actif des Bleus. On fait le bilan de leur Euro à la maison, avec cinq d’entre eux.
La sécurité était l’interrogation de cet Euro. On a fait le bilan.
Un Euro se joue aussi et surtout dans les bars. Partout en France, les tenanciers se sont mis sur leur 31 pour accueillir les assoiffés du football.
En un mois, les Bleus de Didier Deschamps ont plus appris sur eux-mêmes qu’en deux ans de matchs amicaux. Décryptage.
Impeccable tout au long de l’Euro, Hugo Lloris s’est révélé être un chef bien plus costaud que ses épaules fines ne le laissent deviner.
De la frappe magistrale de Dimitri Payet face à la Roumanie jusqu’à l’amertume d’André-Pierre Gignac après la défaite finale, les Bleus t’ont fait vibrer pendant un mois.
Comme d’autres avant, les Bleus vont maintenant devoir trouver la voie à prendre pour l’après. Ils doivent dépasser le trauma pour tirer les leçons et revenir plus forts la prochaine fois.
André-Pierre Gignac avait le but du titre au bout des pieds à la 92e minute. Sa frappe a touché le poteau. Et tout changé. À jamais.
Plus dure sera la chute. En finale, à Saint-Denis, face à un Portugal privé rapidement de Cristiano Ronaldo… C’est le moment de rembobiner l’aventure des Bleus.
L’Euro se termine donc sur un examen manqué pour l’équipe de France. Les performances de haute volée de Griezmann, Sissoko, Payet et de la charnière centrale n’auront donc pas suffi.
Son succès est là : dans l’art d’avoir fait d’une sélection en chantier une équipe prometteuse.
Six ans après, Knysna est définitivement rangé au fond du placard. L’équipe de France fait de nouveau rêver. Explications.
C’est la dernière du U, il a tout donné. Ouais c’est dur, c’est pas facile, mais tous les braquages ont une fin, même celui-là.
Après la défaite des Bleus en finale de l’Euro, Stéphane Moulin, entraîneur d’Angers et consultant pour le Sofoot.com, rend sa dernière copie de la compétition.
L’Euro, on le joue pour le gagner. Mais pour certains joueurs, notamment ceux qui font partie de petites nations, c’est une vitrine pour la suite de leur carrière.
Aucun n’a atteint les 62 ans, mais ils ont tous pas mal de printemps derrière eux. Et forcément, ça donne une équipe pas vraiment mobile, mais qui a tout de même de la gueule.
En quelques matchs, certains joueurs de l’Euro ont clairement fait grimper leur cote Argus.
Ils ont joué l’Euro mais pas vraiment. Eux, ce sont les sélectionnés abonnés au banc. Ils forment une belle équipe, avec un Lyonnais champion d’Europe dedans. Sur le banc, évidemment.
Ils ont fait l’actu pour un but, une image, une posture, un espoir, un buzz ou un coup pour rien. Ce sont les gars d’un jour au cours de cet Euro 2016.
C’est un crève-cœur, mais même le bonheur d’avoir vu la conduite de balle de Moussa Sissoko dominer une scène si prestigieuse s’avère insuffisant. Une défaite richissime en cruauté. Et en leçons.
Michel Platini a regardé depuis son salon à Cassis Cristiano Ronaldo et les Portugais devenir champions d’Europe. Une performance à laquelle il n’est pas totalement étranger.
Ça y est, c’est fini. C’est maintenant l’heure de faire les comptes pour le pays hôte, le nôtre, la France. Et voilà ce qu’il faut retenir.
Avec une classe élargie à 24 élèves, l’ambiance a parfois été tendue. Reste qu’à la fin de l’année scolaire, les bulletins de notes ne mentent pas.
Un mois de chansons folles, de clappings et d’émotions fortes. C’était l’Euro 2016.
Des frappes de mule, des gestes acrobatiques, des raids solitaires… Comme chaque compétition internationale, cet Euro 2016 aura apporté son lot de petits bijoux. Sélection des plus beaux buts, placée sous le signe de la reprise de volée.
L’Euro, c’est terminé. Les Pays-Bas, qui n’étaient pas de l’aventure française, vont vraiment pouvoir passer à autre chose.
Il y a encore quelques heures, il n’était qu’un attaquant de Lille. Puis il est devenu un héros en l’espace d’une soirée historique, d’une frappe croisée au bout d’une prolongation étouffante.
Sorti au bout de 25 minutes de jeu, l’attaquant star a laissé ses coéquipiers remporter le premier trophée continental du Portugal.
La défaite fait mal, au moral bien plus qu’aux jambes. Mais elle ne doit pas empêcher de voir ce qui a fonctionné pendant cet Euro de l’équipe de France.
En s’imposant au Stade de France contre l’équipe de France, face au pays organisateur de l’Euro, le Portugal a gagné contre la sélection française… et contre la lose.