19h31, j’appelle Djamel – milieu droit, 32 ans – depuis le bunker So Foot. 18° C dans la pièce. Il répond du premier coup. Il est au match amical de Valenciennes contre le Cercle de Bruges. Mais il est spectateur pour cause de rééducation.
Christophe Revault : «Beaucoup de gens parlent du Havre sans connaître la ville»
Christophe Revault : «Beaucoup de gens parlent du Havre sans connaître la ville»
Doyen du club doyen, le portier du HAC n’est pas toujours facile à joindre. Six coups de fils, quatre messages irritants «Bonjour, vous êtes bien sur le répondeur SFR de Christophe Revault . Laissez …» plus deux messages à la suite, il rappelle enfin.
Mercredi 24 juillet, 13h04. Dans sa chambre d’hôtel Ibis, Steve Savidan, le néo-caennais, décroche son 06 pour répondre à quelques questions sur sa nouvelle vie en Normandie. Il est sympa Steve Savidan malgré (grâce à ?) ses chemises. Pour lui, le football c’est simple : «Les joueurs sont là pour jouer et les entraîneurs sont là pour entraîner».
Menez : «L’AS Monaco peut figurer parmi les meilleurs clubs d’Europe»
Menez : «L’AS Monaco peut figurer parmi les meilleurs clubs d’Europe»
White trash. C’est le titre que So Foot avait donné à un portrait de Jérémy Menez. Comme la chanson de Junior Senior. Sauf que maintenant, Jérémy a grandi, c’est senior tout court. Entretien avec celui dont la saison de Monaco dépend, de l’aveu même de son entraîneur.
Les joueurs formés au PSG n’ont toujours eu que deux options, fuir ou périr. Fabrice Abriel a choisi la fuite. Trois ans d’exil amiénois avant de finalement poser son baluchon en Bretagne, au grand dam des marins-pêcheurs locaux. Sur les traces de « Lorient Express », interview bigoudène quelque part entre Tahiti, New York et Carnac…
“Tutti pazzi per il Napoli” (tous dingues du Napoli) : voilà succinctement comment se vit le foot du côté de Naples, jamais sans demi-mesure, à la vie et à la mort. Pour illustrer ce panorama résolument extrême, quoi de mieux qu’une célèbre compétition d’été en voie d’extinction et à l’appellation ridicule ? Alors que la Coupe Intertoto, rebaptisée localement coupe à Totò (en référence à un célèbre acteur comique napolitain) ne soulève guère les foules que dans les contrées reculées des Balkans, le match retour du troisième tour – qualificatif pour la grande sœur UEFA – prend ici des allures de Vésuve au bord de l’éruption. Même quand l’adversaire n’est que le Panionios.
Dans une Ligue 1 désormais orpheline de Bernard Mendy, Stéphane Pichot règne en maître, conscient que le football n'est qu'un jeu.
S.Pichot : «La L1 c’est le top en France»
Les joueurs moyens tombent dans l’oubli. D’autres subsistent dans les mémoires à force de maladresses. Stéphane Pichot appartient à la seconde catégorie. Dans une Ligue 1 désormais orpheline de Bernard Mendy, il règne en maître, conscient que le football n’est qu’un jeu. Une interview au cours de laquelle le football côtoie les valeurs régionales et l’un des fleurons de l’industrie française. Pour le plus grand plaisir de Jean-Pierre Pernaut.
Toutes les tables de classe du monde, toutes les trousses d’écoliers ont un jour ou l’autre été torturées au compas ou au blanc correcteur par un gamin en pleine pulsion créatrice laissant libre cours à son imagination «{L’OM en force}», «{PSG enculé}» ou «{San Lorenzo sos cagón}».
La saison dernière, le Bayern Munich déboule dans la banlieue de Madrid après le match nul concédé à l’Arena, contre Getafe. Les Allemands sont sûrs de leur coup, et Beckenbauer pronostique même un 5-0 pour les siens à la mi-temps. A la fin du plus beau match de la saison (3-3 a.p), les comédiens du FC Hollywood se qualifient pour les demies de l’UEFA dans la douleur, et face à d’incroyables ‘Azulones’. Le match aura servi de cure de modestie au Kaiser : «{Après Getafe tout est possible dans la vie, comme dans le foot}». Sans le savoir, la légende du foot allemand a résumé la vie de la vraie star de l’équipe madrilène : son président Angel Torres.
Son nom, Guillaume Hoarau. Profession : buteur en série.
Hoarau sur Paris !
Enfin ! Le PSG a passé la vitesse supérieure en matière de recrutement. Thuram, Giuly, Makelele…Des noms, des palmarès surtout, et de l’expérience à revendre, histoire d’enfin stabiliser le navire parisien. Pourtant, sur les docks du Havre, un homme avait déjà embarqué bien avant eux. Son nom, Guillaume Hoarau. Profession : buteur en série. Palmarès : meilleur joueur de la dernière saison de Ligue 2. S’il vous plaît. Et si c’était lui le vrai bon coup parisien ?
Depuis qu’il a laissé tomber le short, Tony Cascarino n’a pas fait que truster les tables pokers du Royaume-Uni et raconter les injections qui le rendaient « plus affûté, plus énergique, plus affamé sur le ballon » lors de son passage à l’OM dans son autobiographie. L’Irlandais s’autorise parfois quelques tribunes dans le classieux quotidien britannique The Times. Comme celle-ci, publiée récemment, sur l’art de préparer une saison, jadis et de nos jours.
Pour confirmer ses ambitions, la Juve s'est renforcée. Littéralement, elle s'est offert plus de force. Et un petit plus...
Mercato de la Juve, petit mais costaud
Pour confirmer ses ambitions, après une première saison post Serie B plus que convenable, la Juve s’est renforcée. Littéralement, elle s’est offert plus de force. Et un petit plus…
Rien à foutre des Jeux Olympiques. Primo, ce sont les Espoirs qui jouent. Deuxio, la France n’y est même pas. “Trois’”, on a eu notre dose avec l’Euro. Quattro (Suzi, pardi), on ne comprend plus quel joueur est autorisé à y aller. « Cointreau », la Chine est communiste. Six…ièmement, nous sommes tous des pro-Tibet.
Ronaldinho au Milan AC, les dents plus longues que jamais
Ronaldinho au Milan AC, les dents plus longues que jamais
Cette saison, le numéro 21 du PSG, c’est Yannick Boli. A une époque, le Parisien qui se trimballait avec ce numéro floqué dans le dos s’appelait Ronaldinho Gaúcho. Les temps changent. Coincé dans la rubrique nécrologie après avoir traversé la saison 2007-2008 en sous-marin, l’homme qui a révolutionné le football des années double zéro est back in the business. En page d’accueil du site officiel du Milan AC, y a même son nom qui s’affiche, fond noir, écriture en or.
Après David Bentley, Ashley Young et Theo Walcott, sofoot.com continue son tour d’île des joueurs qui donnent aux supporters anglais l’espérance que leur sélection a un avenir. Lumière sur «Speedy» Gabriel Agbonlahor. La flèche d’Aston Villa qui jouit d’une grosse cote outre-Manche, à l’aube d’une saison où il ne pourra pas se permettre de rétrograder.
David Trezeguet est mort. Son ratio extraordinaire sous le maillot tricolore a été prié de rejoindre le vide-ordures.
Tombé dans le Trezeguet-apens
David Trezeguet est mort. Son ratio extraordinaire sous le maillot tricolore a été prié de rejoindre le vide-ordures. Deux ans de coma forcé, et hop, David a décidé de se débrancher tout seul, comme un grand. Escalettes peut se frotter les mains, la confiance accordée à Domenech a déjà porté ses fruits. Chercher à savoir si France 98 existe encore n’a pas vraiment de réponse, et tant mieux. En revanche, la retraite du jeune trentenaire de la Juve coïncide clairement avec la disparition de la pimpante France version Euro 2000, dont Trezegol était le dernier véritable ambassadeur.
En ce début de mercato, Arsène Wenger patauge un peu dans la Tamise. En marge de l’arrivée de Nasri, il faut gérer les cas Adebayor, puis Hleb dans une moindre mesure. Et surtout, il doit repenser sa formation après le départ théâtral de Mathieu Flamini. A court terme. Car sur la durée, le consultant d’Arsenal a placé ses actions sur le talent d’Aaron Ramsey, un gamin du Pays de Galles. Avec son surnom, son accent, ses phobies…
Annoncé un peu partout lors du mercato, c'est à l'AS Nancy-Lorraine que Jean Calvé a décidé de poser son sac de foot.
J.Calvé : «Une carrière, ça se joue vraiment à pas grand chose»
Un Manceau de plus qui se fait la belle ! Annoncé un peu partout lors du mercato, c’est à l’AS Nancy-Lorraine que Jean Calvé, jeune latéral droit originaire de Montigny-lès-Cormeilles dans le 95, a décidé de poser son sac de foot. Entretien avec un joueur qui, quelques jours après s’être éclaté avec ses potes au Club Med (Djerba), doit se taper une grosse préparation physique avec sa nouvelle équipe.
Après la prise du palais d'Hiver et le Grand Soir de 1978, le menottisme va connaître ses matins qui déchantent.
César Menotti, l’anarchiste aristocratique (2)
Après la prise du palais d’Hiver et le Grand Soir de 1978, le menottisme va connaître ses matins qui déchantent. Tout d’abord, la catastrophique Coupe du Monde 1982, qui s’achève par la prise de pouvoir de l’ennemi juré Bilardo, ou l’ordre sans l’aventure.
En jogging sur le bord du terrain ou torse nu dans les montagnes de Mendoza, César Menotti est un peu au ballon ce que Karl Marx est à la politique.
César Menotti, l’anarchiste aristocratique
En jogging sur le bord du terrain ou torse nu dans les montagnes de Mendoza, les cheveux au vent et le regard rebelle, un livre à la main, souvent, et la clope au bec, toujours, César Menotti est un peu au ballon ce que Karl Marx est à la politique.
Quand on débarque au milieu de ce grand bordel qu'est Buenos Aires, sans parler un mot d'espagnol, le football peut parfois vous sauver la vie.
Mon voisin est de Boca
Quand on débarque au milieu de ce grand bordel qu’est Buenos Aires, sans parler un seul mot d’espagnol, le football peut parfois vous sauver la vie et vous garantir une socialisation minimum. Car en Argentine le football se partage. Le pizzaïolo du coin de la rue, le vendeur de légumes d’en face ou le type qui est assis à côté de vous en classe. Et puis, le vocabulaire footballistique est international, Zidane signifie magique dans toutes les langues et Maradona Dieu, non ? Petites histoires d’une grande passion.
On attendait Ballack, Torres, Ribéry, Robben, Buffon, Toni et surtout Cristiano Ronaldo...
Euro 08 – Ce qu’on retiendra
On attendait Ballack, Torres, Ribéry, Robben, Buffon, Toni et surtout Cristiano Ronaldo. On espérait Pirlo, Ibrahimovic, Benzema, Klose, Iniesta, Fabregas ou Mutu. On avait même misé quelques cacahuètes sur la Gattuse et Van Nistelrooy, ces vieux singes.
L'Allemagne est en finale. Son axe central Metzelder/Mertesacker aussi. Improbable.
Euro 08 : Panzer size
L’Allemagne est en finale. Son axe central Metzelder/Mertesacker aussi. Improbable. Trop grands, trop lents, trop naïfs, et pas assez techniques, la supercherie était programmée pour exploser aux yeux du vieux continent. Peut-être attendra-t-elle la finale et ces insaisissables nains ibères pour le faire ?
Jamais le stade Ernst Happel de Vienne n’avait vu autant de caméras pour un simple entraînement, dont seules les 10 premières minutes sont autorisées à être filmées.
Dans la salle de presse du Media Center, Carles Puyol, Iker Casillas et Marcos Senna succèdent à Joachim Löw et à Thomas Hitzlsperger...
J-1 avant finale, spanish side
Dans la salle de presse du Media Center, Carles Puyol, Iker Casillas et Marcos Senna succèdent à Joachim Löw et à Thomas Hitzlsperger. De l’Allemagne à l’Espagne en quelques minutes.
En nommant Paul Ince entraîneur, les Blackburn Rovers inaugurent un nouveau concept : un manager noir anglais.
Ince, black football manager
En nommant Paul Ince entraîneur, les Blackburn Rovers inaugurent un nouveau concept : un manager noir anglais. Un non-événement à bien y regarder même si une première, a fortiori, dans un pays majeur, est forcément à analyser comme il se doit.
Zénith + Red Army = White Russian. Un cocktail qui a déjà fait ses preuves dans le grand nord sibérien, et qui commence enfin à ambiancer les plages de toute l’Europe. Vodka et jus d’Oranje à volonté. Ça tombe bien, c’est l’été.
C’est sous un déluge de fin du monde, une pluie de grêlons apocalyptique, qu’a débarqué la sélection russe à Vienne, capitale de l’Autriche. Les Soviétiques délaissent la douceur de Leogang, véritable copie conforme de Twin Peaks, pour la chaleur suffocante du stade Franz-Horr.