En s’imposant 3-0 contre Toulouse, Auxerre menace l’OM qui rencontre ce soir Saint-Etienne. Dans l’énième derby du Nord de la saison, Lens et Valenciennes se sont neutralisés, 1-1. Retour sur les deux matchs de l’après-midi
Avec 5 points d’avance sur le second à 5 journées de la fin, l’Olympique de Marseille peut enfin espérer remporter le titre national. Mais attention, parce que l’OM et la lose, c’est une belle histoire d’amour : on ne rompt pas comme ça. Et puis dans notre histoire récente, certaines équipes se sont ramassées au dernier moment.
On imaginait que l’attaquant de Chelsea et de l’EdF avait mûri, passé un cap, franchi un palier, appelez ça comme vous le voudrez. Mais non, tant en sélection qu’en club, le natif de Trappes a renoué avec sa terrible nonchalance adossée actuellement à un rendement chiffré proprement famélique. Et tout les observateurs de se poser la question : faut-il encore compter sur Nicolas Anelka ?
Il est jeune, discret mais déjà indispensable. Prêté par le Sporting à l’União de Leiria, André Santos affronte dimanche son proprio. Et le milieu de terrain de 21 ans a (encore) envie de briller.
Pour la première fois depuis 1983, la finale de la coupe néerlandaise sera jouée en deux parties, avec un match aller programmé ce dimanche. La raison : cette rencontre décisive marque les retrouvailles de l’Ajax et du Feyenoord, dont les affrontements sont mis sous surveillance depuis les violences de 2009. Une situation qui nous rappelle quelque chose.
Dans “l’affaire du Zaman”, les “auraient”, “seraient”, “peut-être”, “probablement”, les “selon” et des paquets de sources toujours “proches du dossier” ont alimenté les journaux français et étrangers. Difficile de discerner le vrai du faux. Tentative de remise à plat, entre deux passes, un contrôle poitrine et une jambe en l’air d’une prostituée mineure à la solde d’une nouvelle star.
Et le Barça un peu aussi. La Liga n’est pas encore jouée. Le FC Barcelone conserve son point d’avance, après sa victoire, pas si peinarde, contre Xerez. Pire, à Saragosse, le Real est pas passé loin d’un nul qui l’aurait sans doute condamné.
Au pays, les fondus de l’Albiceleste ne laissent rien au hasard. La comparaison entre Diego et Léo, entre la dernière victoire de l’Argentine en Coupe du Monde et celle espérée cette année, est à son paroxysme. A tel point qu’un collectif un poil déjanté milite pour que le Ballon d’Or adopte la permanente qu’El Pelusa arbora au Mondial 86. Manuel Antelo, l’un des quatre créateurs du site « La Permanente a Messi », nous parle de ce projet farfelu.
A trois journées de la fin et avec deux points de retard, le Schalke de Félix Magath n’espère plus qu’une chose : que le Bayern, encore engagé sur trois fronts, s’écroule en championnat. A commencer par ce samedi à Mönchengladbach.
«Je ne suis pas devin». Inutile, donc, de demander à Manuel Amoros les résultats exacts de la prochaine journée de L1… Mais l’ex-international français a quand même son opinion sur la suite d’un championnat qu’il trouve plus intéressant que le précédent.
Constamment catalogués comme une équipe de losers, les Spurs sont à quelques encablures d’une qualification en Ligue des Champions. Sérieux, appliqués, joueurs, les hommes d’Harry Redknapp pètent la forme. Aujourd’hui, c’est à Old Trafford que se joue leur avenir et une partie du championnat d’Angleterre.
Passionnante comme rarement, la Premier League pourrait bien se jouer au soir de la dernière journée. Relégué à quatre points des Blues il y a deux semaines, Manchester United est revenu dans la roue de Chelsea et pourrait bien lui passer devant –provisoirement– en cas de victoire face à Tottenham.
Avant la déroute de Saint-Denis, les Brésiliens avait déjà connu la désillusion un soir de juillet. En 1950, au sortir de la guerre, la Coupe du monde, qui a posé ses valises au pays de la samba, échappe aux Auriverdes contre tous les pronostics. L’Uruguay Céleste réalise ce qui restera dans l’histoire comme le Maracanazo, en s’adjugeant son deuxième titre dans une ambiance explosive.
Il a commencé à Paris et signé son premier contrat pro aux Pays-Bas, il est passé par une demi-douzaine de pays et collectionne les clubs en crise, il s’est fait aider par une association d’aide aux footballeurs en galère et a été recruté sur Youtube, il vient de se faire les croisés. Lui c’est Youssouf Kanté, 25 ans, basé en Slovaquie.
Entre Mourinho et le Real, il n’y a rien de rationnel. Perez rêve de recruter le coach galactique et le Mou sait que son grand chelem des championnats européens passe par la maison blanche. Mais entre ces deux-là il y a Pellegrini, un type qui n’a pas encore perdu la Liga et qui, mine de rien, a réussi à mettre Raul sur le banc sans coup férir.
Neymar da Silva Santos Junior fait trembler les filets et envahi la toile. Auteur de cinq buts contre Guarani, le prodige brésilien de Santos, qui fait le buzz depuis quelques mois, alimente déjà régulièrement la chronique chez les quintuples champions du monde.
Les associations de supporters de la Tribune Auteuil & G menacées de dissolution ont donné une conférence de presse hier à Paris. Ambiance de meeting politique, gravité sur les visages, et lieu donné au dernier moment. Mais ils avaient promis du lourd et les journalistes ne sont pas repartis les mains vides.
Un but toutes les 65 minutes. Malgré la concurrence à Benfica, Weldon se contente des restes pour régaler les siens. A 29 ans, l’ancien buteur fantôme de Troyes et Sochaux est enfin exposé, à la Luz…
Pas de grosses folies ce soir en Europa League, pas de match inoubliable, pas de surprise… Personne n’a réellement pris l’avantage et personne n’a réellement perdu toutes chances de se qualifier pour la finale de cette nouvelle C3. Allez, petite option quand même pour l’Atletico, léger vainqueur de Liverpool.
Répétition générale ce soir à la Nordsbank Arena, où se disputera la finale de l’Europa Cup le 12 mai prochain. Le Hambourg SV de van Nistelrooy accueille la méga cote du dernier carré, les Cottagers de Fulham et son docteur miracle, Roy Hodgson.
A l’image de son club, Jamie Carragher rate sa saison. Dépassé, parfois, mais titulaire, toujours. Né à Bootle, incarnation des valeurs du club, il est aussi loin d’être con. Et ça fait du bien…
Youssoupha, « le globe-rappeur », sait utiliser sa culture foot à bon escient. Amateur d’un jeu aussi efficace que ses punchlines, il supporte les Anglais en général et Liverpool en particulier. Le PSG aussi, quand il est au Parc. Et l’OM, surtout l’OM. Il revient d’ailleurs de la cité phocéenne, le soleil dans ses baskets violettes.
Le 6e de Premier League face au 10e de Liga. Non cette demi-finale aller d’Europa Ligue ce soir n’oppose pas Everton à Getafe. Mais bien deux poids lourds du football européen en perdition cette saison et qui n’ont plus que la sœur bâtarde de la Ligue des Champions pour ne pas sombrer.
C’était le club allemand des années 80. Celui des Keegan, Magath, Hrubesch et autre Memering. Rentré dans le rang depuis, le Hambourg SV (HSV) est à 180 minutes d’une finale de Ligue Europa. Le dernier acte aura lieu à la maison, dans son antre du HSH Nordbank Arena. L’obstacle s’appelle Fulham. Une formalité ?
Oh, souffrance… Souffrance… Mardi à Milan, du football, et hier soir, du pousse-ballon…. Bundesliga contre L1… Souffrance… Un rouge partout (Ribéry et Toulalan)… Au vu de ce spectacle de gueux, la question n’est pas de savoir qui de Lyon ou de Munich va jouer la finale mais comment ces deux équipes se sont retrouvées en demies ? Souffrance…
A l’issue d’un match dégueulasse comme rarement, Lyon s’est compliqué la vie en s’inclinant (0-1) sur la pelouse d’un Bayern Munich pas bien emballant. La faute à une prudence de tous les instants, vraiment pas conseillée à ce niveau. Une demi-finale aller marquée aussi par les expulsions de Ribéry et de Toulalan…
Le Bayern Munich s’est déjà retrouvé vingt-cinq fois sur le chemins des Français en coupes d’Europe. De Saint-Étienne en 1969 à Lyon ce soir, retour sur quatre décennies de larmes de tristesse et de joie, qui confirment tout de même l’adage selon lequel les Allemands l’emportent toujours à la fin.
Il y a quinze jours, les Lyonnais avaient toutes les raisons de se réjouir. Ils évitaient l’épouvantail mancunien et retrouvaient le Bayern, cette autre légende européenne avec le Real face à laquelle l’OL a appris à donner dans l’exploit. De quoi aborder cette double confrontation en se disant qu’on tient enfin une chance d’aller au bout?
Les Lyonnais peuvent remercier la justice française. Les projos ne sont pas braqués sur eux. Arrivés en bus, les hommes de Puel sont plutôt snobés par la presse allemande, qui n’a d’yeux que pour les histoires de Ribéry. Soit une position d’outsiders, vue d’Allemagne, qui leur va bien.
Les statistiques des équipes françaises contre le FCB sont trompeuses. On dénombre 11 victoires pour 9 défaites en faveur des Bavarois en 25 rencontres, soit un pourcentage très honorable. En revanche, dés qu’il s’agit d’une qualification en matchs aller-retour, le cynique prédateur du sud de l’Allemagne se réveille.
Superbe victoire de l’Inter qui a fait plier un Barça qui avait pourtant ouvert la marque. En principe, l’Inter est en ballottage favorable avec 77 % de chances de se qualifier. Sauf que le Barça, moins bon que d’habitude, mais pas nul, n’a pas dit son dernier mot. Vivement le retour au Nou Camp, mercredi prochain…