Ce soir au stade Gerland, le Bayern Munich affronte l’Olympique Lyonnais pour une place en finale de C1 le 22 mai à Madrid. Un club allemand toujours en course pour un historique triplé et qui veut en découdre sur la morne plaine gauloise. Joueurs sensibles s’abstenir !
L’OL s’apprête à disputer le 3e match le plus important de son histoire dans la même saison – après le retour à Bernabeu et celui à Chaban. Pour la première fois, il le disputera face à son public et avec l’obligation de rattraper un but d’écart. Autrement dit, pour la première fois, l’OL de Puel va devoir prendre enfin le jeu à son compte.
Les huitièmes de finales de la Copa Libertadores opposent ce soir Ronaldo à Adriano, deux poids lourds au propre comme au figuré. Mais le match entre le Timão et le Mengão, c’est avant tout « le duel des masses », qui met aux prises les deux plus grosses « torcidas » du Brésil.
L’OL peut accéder à la finale de la C1. Pour cela, il faut battre par deux buts d’écart un Bayern privé de Ribéry mais qui enregistrera le retour de V.Bommel, un souvenir lugubre qui hante les lyonnais. Oui, il faudra vaincre ses fantômes, ses démons et une sacrée bonne équipe pour prendre la route de Madrid le 22 mai prochain.
L’art brut a ses créateurs. L’art brutal aussi ! C’est pour ça qu’on adoooore Mark Van Bommel, la pute la plus salope du foot mondial. Quel bonheur de retrouver Marko ce soir à Gerland, de retour de suspension.
Le Mexique du football zappe entre la préparation de sa sélection pour le Mondial et la fin d’un championnat vidé de ses internationaux mais pas dénué d’intensité dramatique. La preuve avec la dernière journée rock n’ roll vécue par l’Atlas, et celle plus pieuse de l’America. Du côté d’El Tri, une Arlésienne a fait perdre la tête à la Fédération.
Au terme d’une saison apocalyptique, Belenenses est condamné au purgatoire. Bon dernier de l’élite, le club de la Croix du Christ rejoindra la D2. A moins qu’une fois de plus les Dieux ne viennent ressusciter un écusson à l’histoire nébuleuse…
En Espagne, en matière de communication sportive, on s’y connait. Florentino Perez, avec ses campagnes marketing, semble être le meilleur élève, mais le Barca est loin d’être un cancre dans ce domaine. Le club catalan a décidé d’utiliser le match de mercredi soir face à l’Inter comme exercice de style.
José Anigo avait le choix concernant les temps forts de cette 34è journée. Mais quand on court en tête, on a tendance à plus regarder devant que derrière. Du coup, ce week-end, le directeur sportif n’a vécu la Ligue 1 qu’à travers l’OM, ou presque.
Aujourd’hui, Le Havre végète dans le ventre adipeux de la L2 et tout le monde a un peu oublié Alassane. Y compris l’amnésique président Louvel, qui ne paie plus depuis six mois son ancien protégé, pourtant sous contrat jusqu’en 2012. Entretien avec Amadou Alassane, un type qui ne deviendra jamais ce qu’il aurait dû être.
Le 34e acte de la Ligue 1 a confirmé la suprématie des hommes de Didier Deschamps avec une nouvelle victoire à la maison contre Saint-Etienne. A vrai dire, la France est une vieille rombière qui n’aime pas le changement. Alors Auxerre gagne aussi, Grenoble et Bordeaux perdent, Montpellier enchaîne les nuls et les arbitres se trompent.
Et finalement, ils craquèrent. En perdant à domicile face à la Sampdoria (1-2), les joueurs de l’AS Roma ont laissé l’Inter prendre les commandes de la Serie A. Sinon, du bon Palerme, de la Juve estivale, et un Milan bien pauvre.
Le gros évènement du week-end, c’est bien évidemment le but de Thierry Henry. Le retour fracassant au premier plan du capitaine de l’équipe de France est l’évènement majeur du week-end … Non, bien sûr, c’est faux, il n’a fait que pousser le ballon dans les bois, d’autres se sont bien mieux illustrés.
Des golazos de Luis Fabiano et de Canales, des chassés croisés, de la tension, un hommage unanime à Samaranch, des petits drames, des coups de coudes par centaines, des larmes et un duel à distance toujours aussi tendu entre le Barça et le Real Madrid. Résumé d’une 34e journée de Liga intense.
Et de trois qui font 71 points, soit 5 unités d’avance sur l’AJA qui recevra le leader phocéen la semaine prochaine. Devant ses anciennes gloires Amoros, Boli et Mozer, l’OM a battu péniblement des Verts très volontaires mais en manque d’efficacité. Le parcours de futur champion continue donc pour marseille.
Cette fois, c’est officiel : le titre se jouera bien entre Chelsea, large vainqueur de Stoke (7-0) et, à une longueur, Manchester United, poussif mais efficace face à Tottenham (3-1). En effet, derrière, Arsenal a lâché prise en concédant le nul (0-0) face à Manchester City aux prises, lui, avec trois autres larrons (Tottenham, Aston Villa et Liverpool) pour la quatrième place.
En s’imposant 3-0 contre Toulouse, Auxerre menace l’OM qui rencontre ce soir Saint-Etienne. Dans l’énième derby du Nord de la saison, Lens et Valenciennes se sont neutralisés, 1-1. Retour sur les deux matchs de l’après-midi
Avec 5 points d’avance sur le second à 5 journées de la fin, l’Olympique de Marseille peut enfin espérer remporter le titre national. Mais attention, parce que l’OM et la lose, c’est une belle histoire d’amour : on ne rompt pas comme ça. Et puis dans notre histoire récente, certaines équipes se sont ramassées au dernier moment.
On imaginait que l’attaquant de Chelsea et de l’EdF avait mûri, passé un cap, franchi un palier, appelez ça comme vous le voudrez. Mais non, tant en sélection qu’en club, le natif de Trappes a renoué avec sa terrible nonchalance adossée actuellement à un rendement chiffré proprement famélique. Et tout les observateurs de se poser la question : faut-il encore compter sur Nicolas Anelka ?
Il est jeune, discret mais déjà indispensable. Prêté par le Sporting à l’União de Leiria, André Santos affronte dimanche son proprio. Et le milieu de terrain de 21 ans a (encore) envie de briller.
Pour la première fois depuis 1983, la finale de la coupe néerlandaise sera jouée en deux parties, avec un match aller programmé ce dimanche. La raison : cette rencontre décisive marque les retrouvailles de l’Ajax et du Feyenoord, dont les affrontements sont mis sous surveillance depuis les violences de 2009. Une situation qui nous rappelle quelque chose.
Dans “l’affaire du Zaman”, les “auraient”, “seraient”, “peut-être”, “probablement”, les “selon” et des paquets de sources toujours “proches du dossier” ont alimenté les journaux français et étrangers. Difficile de discerner le vrai du faux. Tentative de remise à plat, entre deux passes, un contrôle poitrine et une jambe en l’air d’une prostituée mineure à la solde d’une nouvelle star.
Et le Barça un peu aussi. La Liga n’est pas encore jouée. Le FC Barcelone conserve son point d’avance, après sa victoire, pas si peinarde, contre Xerez. Pire, à Saragosse, le Real est pas passé loin d’un nul qui l’aurait sans doute condamné.
Au pays, les fondus de l’Albiceleste ne laissent rien au hasard. La comparaison entre Diego et Léo, entre la dernière victoire de l’Argentine en Coupe du Monde et celle espérée cette année, est à son paroxysme. A tel point qu’un collectif un poil déjanté milite pour que le Ballon d’Or adopte la permanente qu’El Pelusa arbora au Mondial 86. Manuel Antelo, l’un des quatre créateurs du site « La Permanente a Messi », nous parle de ce projet farfelu.
A trois journées de la fin et avec deux points de retard, le Schalke de Félix Magath n’espère plus qu’une chose : que le Bayern, encore engagé sur trois fronts, s’écroule en championnat. A commencer par ce samedi à Mönchengladbach.
«Je ne suis pas devin». Inutile, donc, de demander à Manuel Amoros les résultats exacts de la prochaine journée de L1… Mais l’ex-international français a quand même son opinion sur la suite d’un championnat qu’il trouve plus intéressant que le précédent.
Constamment catalogués comme une équipe de losers, les Spurs sont à quelques encablures d’une qualification en Ligue des Champions. Sérieux, appliqués, joueurs, les hommes d’Harry Redknapp pètent la forme. Aujourd’hui, c’est à Old Trafford que se joue leur avenir et une partie du championnat d’Angleterre.
Passionnante comme rarement, la Premier League pourrait bien se jouer au soir de la dernière journée. Relégué à quatre points des Blues il y a deux semaines, Manchester United est revenu dans la roue de Chelsea et pourrait bien lui passer devant –provisoirement– en cas de victoire face à Tottenham.
Avant la déroute de Saint-Denis, les Brésiliens avait déjà connu la désillusion un soir de juillet. En 1950, au sortir de la guerre, la Coupe du monde, qui a posé ses valises au pays de la samba, échappe aux Auriverdes contre tous les pronostics. L’Uruguay Céleste réalise ce qui restera dans l’histoire comme le Maracanazo, en s’adjugeant son deuxième titre dans une ambiance explosive.
Il a commencé à Paris et signé son premier contrat pro aux Pays-Bas, il est passé par une demi-douzaine de pays et collectionne les clubs en crise, il s’est fait aider par une association d’aide aux footballeurs en galère et a été recruté sur Youtube, il vient de se faire les croisés. Lui c’est Youssouf Kanté, 25 ans, basé en Slovaquie.
Entre Mourinho et le Real, il n’y a rien de rationnel. Perez rêve de recruter le coach galactique et le Mou sait que son grand chelem des championnats européens passe par la maison blanche. Mais entre ces deux-là il y a Pellegrini, un type qui n’a pas encore perdu la Liga et qui, mine de rien, a réussi à mettre Raul sur le banc sans coup férir.