Même si on ne veut pas s’enflammer, même s’il faut pondérer avec la valeur de l’adversaire, même si et patati et patata, on va être clairs : ces Bleus dégagent de plus en plus de force.
Dans ce groupe A, personne n’est encore qualifié et personne n’est encore éliminé. Tout est jouable. Les Polonais doivent gagner, la Russie doit assurer et la Grèce doit réaliser un miracle. Alors, il va se passer quoi ?
Capable d’évoluer quasiment partout en défense, Dariusz Dudka est le genre de joueur dont rêvent tous les entraîneurs. L’international polonais espère emmener son pays en quarts de finale.
Après cette deuxième journée de poules, on commence à y voir plus clair. Les gros, notamment, sont au rendez-vous. À l’image du tenant du titre en mode GIGN.
Une gueule vaguement christique, une allure bien balourde, des stats faméliques, mais aussi et surtout une combativité de tous les instants, un travail précieux pour l’équipe et un cœur énorme : voici Georgios Samaras.
Buteur face à la Russie puis contre la Grèce, Václav Pilař peut réaliser la passe de trois ce soir, face à la Pologne. Une opportunité que l’espoir tchèque serait bien capable de ne pas sécher, tant le lutin est sur son nuage actuellement.
À l’issue d’un match de dingos, l’Angleterre a battu (3-2) la Suède grâce, notamment, à l’entrée de Théo Walcott, décisif sur les deux derniers buts de la sélection de Roy Hodgson.
L’équipe de France a logiquement dominé l’Ukraine (2-0). Libéré après l’ouverture du score, le compartiment offensif s’est offert quelques petites friandises.
Après une interruption de la partie pendant une heure pour cause d’orage gargantuesque, la France a décroché la victoire face à l’Ukraine (2-0) à Donetsk.
Son repositionnement en neuf et demi n’a pas changé grand chose, la Suède a encore déçu pour son entrée en compétition. Zlatan Ibrahimović cristallise pourtant autour de lui les espoirs du peuple suédois.
Quand Anatoliy Tymoshchuk ne sera plus de ce monde, il faudra penser à lui ériger une statue. Plus grande que celles de Staline autrefois, en revanche.
On le croyait mort, mais non. Au contraire, Christian Wilhelmsson se régale. L’ex-Cristiano Ronaldo du FC Nantes gagne des patates au Moyen-Orient, se tape un modèle et dispute l’Euro avec la Suède.
Cet après-midi (18h), l’équipe de France doit impérativement battre l’Ukraine si elle veut maîtriser le destin d’une qualification lors du troisième match face à la Suède.
Pour la première fois depuis dix piges, l’équipe d’Angleterre compte en son sein un vrai gardien de but. Dans un pays squatté par les portiers étrangers, l’émergence de Joe Hart fait du bien.
Ballon d’Or 1975 devant Beckenbauer et Cruyff, Oleg Blokhine a d’abord été un immense joueur, imprévisible buteur pour son éternel Dynamo Kiev et pour l’URSS.
Cocorico. Du chant du coq à la Marseillaise, de Zizou à Platoche, d’Adidas à Nike, ton truc, c’est l’équipe de France. Toi, tu es un supporter inconditionnel des Bleus.
L’un a insulté des journalistes, l’autre a déclaré sa flamme en 140 signes. L’un a relancé une vieille polémique, l’autre a provoqué une affaire d’état. Du coup, l’autre permet aussi de mettre le premier en perspective.
De Gilles Grimandi, on se souvient surtout de ce mec besogneux qui rendait de bons services à Arsenal période Tony Adams et Lee Dixon. Aujourd’hui superviseur Ligue 1 pour Arsène Wenger, il est le plus à même de juger l’équipe d’Angleterre.
Auteur d’un joli doublé, Fernando Torres, titularisé en lieu et place de Cesc Fàbregas, a fait un retour marquant. De leur côté, les Barcelonais ont assuré, tandis que les Irlandais ont souffert.
Sans trembler une seule seconde, l’Espagne championne du monde a disposé de l’Irlande (4-0) grâce, notamment, à un doublé de Fernando Torres. L’Irlande du Trap est la première équipe éliminée de cet Euro 2012. Good bye.
Autant le match nul contre l’Espagne fut enthousiasmant, autant celui-ci, qui suit pourtant le même scénario, laisse bien des regrets à l’Italie. Une fois de plus, il va falloir souffrir. Et sortir les calculettes…
Pour le deuxième match de poule de la Nazionale depuis Rome, sofoot.com a choisi San Lorenzo. À savoir le quartier de Rome étudiant collé à Termini, historiquement antifasciste et romaniste.
L’Italie se résume quasi essentiellement aux éclairs de génie d’Andrea Pirlo. La Croatie, en revanche, n’a rien lâché, avec notamment cet ailier gauche, Ivan Strinić, qui a été excellent. Même si à chaque fois que son nom est prononcé, on entend « streaming ».