- Euro 2012 – Groupe C – Croatie/Espagne
Bilić Ze Kick
Slaven Bilić a été rendu tristement célèbre en France pour avoir privé Laurent Blanc de finale face au Brésil en 1998, suite à une grossière simulation.
Slaven Bilić a été rendu tristement célèbre en France pour avoir privé Laurent Blanc de finale face au Brésil en 1998, suite à une grossière simulation.
Cette semaine, sur Twitter, on a bu des bières, revu Terminator, juré en anglais et joué au billard. On a aussi découvert la Bulgarie, croisé des lapins grecs et fermé des gueules en Ukraine.
En battant la Croatie, l’Espagne terminerait première de son groupe, comme prévu. Mais son nul initial contre l’Italie ne la met pas à l’abri d’une élimination surprise. Un scénario que personne n’envisage, sauf les Croates.
Dans ce groupe C, tout est encore possible, sauf pour l’Irlande, déjà éliminée. L’Italie craint surtout que la situation de 2004 se reproduise. En effet, un 2-2 entre la Croatie et l’Espagne éliminerait les Italiens. Ce serait drôle, quand même, un match arrangé qui se retourne contre l’Italie.
Perdu dans le marasme économique des Rangers en 2011, Nikica Jelavić a profité d’un semestre de folie à Everton pour convaincre définitivement Slaven Bilić d’en faire un titulaire à la pointe de son attaque durant l’Euro. Et ça marche.
Avant le début de l’Euro, Cesare Prandelli faisait l’unanimité. À quelques heures d’une possible élimination de l’Italie dès les phases de poule, ses méthodes sont pour la première fois discutées. Explications.
Des dreadlocks, des tatouages, des yeux clairs. Aussi clairs que ses idées. On ne va pas se le cacher, Alessandro Diamanti est une curiosité.
Ah, l’Irlande, ses vertes prairies, son bon Eire, son folklore celtique… Un vent de fraîcheur a soufflé sur l’Euro grâce aux Boys in Green. Qui rentreront chez eux ce soir, donc.
Entraîneur et grand théoricien du football, Angel Cappa suit de près l’Euro, en tant que consultant pour TDN, la chaîne sport de Televisa au Mexique.
Face à des Danois intéressants collectivement, Sami Khedira et Mesut Özil ont sorti un gros match pour faire gagner la Mannschaft.
Vivement critiqué lors de la rencontre du Portugal face au Danemark, Cristiano Ronaldo a répondu présent face aux Pays-Bas.
Sans un très grand Stekelenburg, auteur de parades incroyables, les Pays-Bas auraient pris une valise. Bah ouais, il ne fallait pas compter sur Robben, Sneijder, Huntelaar et Van Persie. Les mecs avaient simplement décidé de ne pas peser.
Non sans souffrir, l’Allemagne est allée chercher sa qualification face au Danemark (2-1). Un carton plein en phase de poules, et ça y est, la Mannschaft peut assumer pleinement son statut de favori au titre.
Grâce aux deux premiers buts dans la compétition de Cristiano Ronaldo, le Portugal se qualifie pour les quarts de finale de l’Euro aux dépens des Pays-Bas.
Ce dimanche, pas de joueur au point presse des Bleus mais Thierry Marszalek, responsable du pôle documentation, informatique et vidéo à la FFF. Pour une fois, il s’est donc dit des choses intéressantes.
La lose, ça te connaît et tu sais très bien que l’essentiel, c’est d’y croire jusqu’au bout. Normal, tu es supporter des Pays-bas et tu en es plutôt fier.
Pour un Cristiano Ronaldo, combien d’escroqueries ? Une chiée. C’est la magie du football portugais. Capable de sortir 45 joueurs par an pour ne garder que les meilleurs.
Présenté comme un brute épaisse sans talent, Nigel de Jong est tout le contraire. Formé à la douce école de l’Ajax, cet ancien numéro 10 est un homme talentueux : business man, chef de famille et fan d’Angry birds.
C’est la fin d’un drôle de feuilleton. Thiago Silva reste finalement au Milan AC et ne s’engagera donc pas avec le PSG. Silvio Berlusconi a préféré refuser un coquet chèque de 50 millions d’euros. Une sage décision ou une connerie ?
Considéré à ses débuts comme le nouveau Peter Schmeichel, Stephan Andersen est rentré sagement dans le rang, attendant d’avoir 30 ans pour saisir sa chance de garder les bois du Danemark en compétition.
De tous les royaumes de la République, l’hémicycle ne se révèle pas le dernier où l’on cause ballon. Entre affaire de gros sous et démagogie de tribunes, nos députés savent mettre leur nez dans les affaires et les affres de la FFF et de la LFP.
Avec le Real Madrid, il plante un pion par match en moyenne, délivre des passe décisives à gogo et régale les supporters merengues. En sélection, Cristiano Ronaldo est encore et toujours à la ramasse.
Au terme de toutes les rencontres de l’Euro, Carlsberg, en partenariat avec l’UEFA, récompense le meilleur joueur du match, élu par les fans. Pour remettre le trophée, un fan aussi, qui a gagné un jeu concours sur la page Facebook Unbottle Yourself du fabricant de binouze. Voyage à Donetsk pour le match Ukraine-France, à la recherche du « Man of the match ».
Deux victoires en autant de matchs, six points, mais la Mannschaft n’est pas encore qualifiée. Pire encore: par un incroyable concours de circonstances, elle pourrait même être éliminée.
Le groupe B, c’est peut-être le groupe le plus fou. Parce qu’avec six points, l’Allemagne peut encore être éliminée. Parce qu’avec Cristiano Ronaldo qui rate tout, le Portugal peut encore arriver premier. Parce qu’avec zéro point au compteur, les Pays-Bas peuvent encore se qualifier.
L’Euro 2012 coïncide avec le lancement officiel de la chaîne beIN Sport. Or, pour ceux qui ne sont pas encore abonnés, il reste toujours le streaming. Ce bon vieux streaming, qui nous accompagne tout au long de l’année. Et qui nous rend bien souvent dingue.
La Pologne quitte l’Euro 2012, le sien, sur une défaite face à la République Tchèque (1-0). Le pays hôte pourra regretter un gros manque de réalisme.
Victorieux 1 à 0 d’une Russie moins à l’aise que lors de ses deux premiers matchs, les Grecs ont réussi l’incroyable : se qualifier pour les quarts de finale de l’Euro.
La Green Army effectue son dernier baroud d’honneur. Les siens se sont fait torcher dans le groupe C et vont affronter l’Italie, lundi à Poznań, pour la forme. Dernière transhumance, en train, au départ de Gdańsk.
Les bagarres dans les rues de Varsovie ne sont pas simplement le produit d’une propension de l’Europe de l’Est au hooliganisme. Les « hooligans » de Varsovie sont aussi des « lascars de cité », comme les Marseillais qui se sont frottés aux Anglais sur le Vieux-Port en 1998.
Deux matchs dans les genoux pour tout le monde. De quoi réajuster quelque peu l’impression générale sur ce tournoi et refaire le bilan avant la dernière journée des poules.