« L’équipe de France est nulle », « l’équipe de France va sombrer », « l’équipe de France… », « On vous l’avait dit… ». En s’inclinant 2-0 vendredi dernier en match aller des barrages, l’équipe de France s’est surtout offert une chance unique : écrire sa propre histoire. Une fois de plus.
En France, évidemment, on ne peut qu’être dépité face à la prestation de l’équipe de France, et déconfit de se dire que les Bleus ne seront peut-être pas au Mondial. De l’autre côté des Alpes, c’est avec un sentiment partagé et paradoxal que l’on a accueilli ce résultat français en Ukraine.
Les spécialistes du football vous le diront bien volontiers : prendre 2 à 0 à l’extérieur en barrage, ça pue. Les spécialistes du pessimisme, les Français en somme, vous le diront bien volontiers : la France a besoin d’un miracle. Un besoin d’en appeler aux autorités supérieures qui tombe plutôt bien, puisque le Tout-Puissant s’est déjà penché sur le cas des sportifs français. Plus d’une fois.
Outre son titre de championne de France de futsal 2010, l’équipe du Kremlin-Bicêtre United a une particularité : elle possède un groupe de supporters ultras. Bâches, drapeaux, buvette et pogos, et si l’avenir du mouvement ultra passait par les salles de gymnase ?
Aligné à la surprise générale lors du match aller au poste de meneur de jeu, Samir Nasri s’est raté à Kiev. Un match au cours duquel le Citizen n’a pas existé, confirmant l’impression générale sur la fameuse génération 1987. On attend toujours leur prise de pouvoir.
S’il est resté une plaie béante pour le football français, le match du 17 novembre 1993 et ce but de Kostadinov à la dernière minute ont aussi constitué le début d’une belle aventure pour la Bulgarie. Ce qui, dans le pays, à l’époque, constituait une sacrée surprise semblait beaucoup plus prévisible pour les joueurs. Retour sur une folie, avec Dieu et des coups de feu.
Appelé à remplacer Laurent Koscielny, Raphaël Varane connaît une première partie de saison mitigée. Malgré un potentiel toujours aussi effrayant à Madrid, le Nordiste semble moins tranchant. La faute à un genou encore douloureux, et un jeu encore perfectible.
Largement dominateur d’une Tunisie décevante, le Cameroun a validé chez lui son billet pour la prochaine Coupe du monde brésilienne (4-1). Auteur d’un doublé, Makoun a été l’homme du match.
Les futsalleurs sont victimes de leur réputation. Techniques mais pas fiables, solistes plutôt que collectifs. En gros, des sprinteurs plutôt que des marathoniens. Pour le moment, rares sont les footballeurs à venir du futsal. Mais l’essor et la médiatisation de ce cousin du foot pourraient très bien lui permettre de devenir une école parallèle.
En signant à Middlesbrough, Aitor Karanka a pris son monde par surprise. Plus qu’une première expérience en soliste, c’est l’apprentissage d’un autre football qu’est allé chercher l’ex-adjoint de Mourinho. Un José qui, bien qu’à Chelsea, garde un œil attentif sur la carrière de son ancien bras droit.
Incompris, abandonnés ou malchanceux, ils sont sont tous passés à côté d’une jolie histoire avec la Ligue 1. Aujourd’hui, ils font le bonheur des championnats étrangers. Tant pis pour elle si elle n’a pas su les aimer.
Denis Robert : «En National, tu perds contre Poiré-sur-Vie, tu rentres chez toi, t’as envie de tout péter»
Denis Robert : «En National, tu perds contre Poiré-sur-Vie, tu rentres chez toi, t’as envie de tout péter»
Vue imprenable sur la folie du monde, ou le nom de son dernier livre, évidemment à lire. La folie du monde, Denis Robert la connaît bien, lui qui s’est fait ambiancer par les avocats de Clearstream pendant dix ans. Et la vue improbable, c’est la Moselle, ses usines désaffectées, ses Ritals vaguement mafioso, ses petites villes fanées, ses lâches politiques et ses matchs du FC Metz. Ambiance.
Europa League, Supercoupe d’Europe, Copa del Rey. En presque deux ans, Diego Simeone a redonné plus que sa fierté à l’Atlético de Madrid. Pour So Foot, son relais Gabi et son ange-gardien Courtois nous le racontent. Pour de vrai.
Le Sénégal n’a pu renverser la tendance contre la Côte d’Ivoire lors du match retour de ces barrages pour le Mondial 2014 (1-1). Disputé sur terrain neutre à Casablanca, le match laissera des regrets à des Sénégalais brouillons qui ont été à un but de la qualification avant de craquer dans les arrêts de jeu.
« Un combat ». C’est le premier mot qu’a trouvé Didier Deschamps à la fin de ce qui restera gravé dans la mémoire du football français comme « la bataille de Kiev ». « Perdu » aurait pu être le second. Une bataille perdue face à l’engagement et le physique des Ukrainiens, des éléments que le 4-2-3-1 des Bleus n’aura que trop rarement réussi à surpasser. Mormeck contre Klitschko ?
Alors que les dix nommés pour le prix Puskás viennent de tomber (plus beau but selon la FIFA), il semblerait que le ciseau d’Ibrahimović – claqué en 2012 – soit d’ores et déjà le favori pour ce prix de l’esthétisme. À vrai dire, on s’est dit que depuis le 1er janvier, il y avait eu du lourd. Voici notre sélection Puskás à nous.
Mes paupières sont lourdes/ Mon corps s’engourdit / C’est pas le chlore / C’est pas la chlorophylle / Tu m’irradieras encore longtemps / Bien après la fin / Tu m’irradieras encore longtemps / Au-delà des portes closes…
Mauro Cetto: «Gignac va vite retrouver sa place devant»
Mauro Cetto: «Gignac va vite retrouver sa place devant»
D’un côté de l’avenue Perito Moreno, la villa 11-14, l’un des plus grands bidonvilles de Buenos Aires. De l’autre, le stade et le centre d’entraînement du club de San Lorenzo. Après une opposition informelle sur terrain réduit, les joueurs signent des autographes et prennent des photos avec la vingtaine de fans présents, puis filent à la douche. L’occasion d’intercepter Mauro Cetto, rentré au pays après 10 ans passés en Europe, dont la majorité dans cette Ligue 1 qui lui est chère.
Guinée équatoriale-Espagne, l’amical qui fait tache
Guinée équatoriale-Espagne, l’amical qui fait tache
Pour la Roja, la trêve automnale devait être une grande fête avec le déplacement pour un match amical « souvenir » en Afrique du Sud. Le hic, c’est qu’en chemin, la sélection espagnole fait un stop en Guinée équatoriale, un pays pas vraiment modèle en matière de démocratie et de droits de l’homme. Récit d’une polémique.
Une correction, une humiliation… La presse internationale n’est évidemment pas tendre avec l’équipe de France au lendemain de sa déconvenue face à l’Ukraine (2-0). Revue d’effectif des titres assassins et autres gentillesses des papiers de Navarre et d’ailleurs.
Zozulya et Yarmolenko concrétisent, Matuidi et Nasri plombent
Zozulya et Yarmolenko concrétisent, Matuidi et Nasri plombent
Dans un match musclé, les Bleus ont failli collectivement avant de se perdre individuellement. En face, les Ukrainiens ont opéré en deux temps : ils ont agressé l’adversaire pour l’achever une fois fatigué. Ses héros du soir se nomment Edmar, Zozulya et Yarmolenko.
Une claque. Opposés à des Ukrainiens parfaitement organisés et bien plus impliqués, les joueurs de l’équipe de France se sont inclinés sur le pire score possible. Défaits logiquement 2 à 0 par des locaux tout simplement meilleurs, les Bleus vont devoir réaliser l’impossible pour aller au Brésil.
Une option pour la Grèce, l’Islande toujours en course
Une option pour la Grèce, l’Islande toujours en course
On attendait un match fermé entre la Grèce et la Roumanie, on attendait une rencontre un peu fofolle entre l’Islande et la Croatie, c’est finalement tout l’inverse qui s’est produit. La faute à une Croatie sans génie, à des Islandais courageux, à des Grecs enfin inspirés offensivement et à des Roumains au bord de la dérive.
Grâce à un but de sa star inscrit à huit minutes du terme, le Portugal s’est imposé 1-0 face à une vaillante équipe suédoise. Dominée au niveau des occasions en première période, la sélection portugaise s’est ressaisie en seconde, et a fini par s’imposer. Mais tout reste ouvert en vue du match retour.
95′ : Le coup-franc de Benzema est détourné. C’est terminé! Enorme échec des Bleus lors de cette manche aller. Dominés physiquement, les hommes de Deschamps devront renverser la tendance à Paris. C’est pas gagné.
10 bonnes raisons de préférer voir Cristiano Ronaldo au Mondial
10 bonnes raisons de préférer voir Cristiano Ronaldo au Mondial
Les barrages de la Coupe du monde, c’est France-Ukraine, mais c’est aussi (et surtout) Portugal-Suède. Un match qui aura une conséquence : soit Zlatan, soit Cristiano Ronaldo n’ira pas au Brésil. On vous donne dix bonnes raisons de préférer y voir l’attaquant madrilène plutôt que le Parisien.
Ce soir, l’Italie affronte l’Allemagne lors d’un match amical de luxe. Un match un peu spécial pour Mario Balotelli, en difficulté depuis le début de la saison, et qui a justement joué contre les Allemands, lors de l’Euro 2012, son meilleur match avec la Nazionale. Idéal pour se relancer.
Du côté des Bleus, on parle beaucoup de Franck Ribéry, mais on mise également beaucoup d’espoirs sur Paul Pogba. Annoncé comme le futur grand bonhomme du milieu de terrain de l’équipe de France, le gamin de 20 ans va devoir avoir les épaules solides. Et la tête sur ces mêmes épaules.
Kiev sera un champ de bataille. En Europe, des huit matchs (aller et retour) de barrage de la Coupe du monde 2010, aucun n’avait été décidé par plus d’un but d’écart. Un match de barrage de Coupe du monde, c’est un combat au couteau. Dans ce contexte, peu importe si l’arme est luxueuse ou provient d’un marché de la banlieue de Kiev, peu importe si Ribéry ou Iarmolenko. Cela peut toujours vite se compliquer…
Ça ressemble à quoi une Coupe du monde sans la France?
Ça ressemble à quoi une Coupe du monde sans la France?
Ce soir, la France joue une partie de son avenir lors d’un déplacement capital en Ukraine. A priori abordable, la rencontre n’en demeure pas moins flippante pour tout un pays. La faute aux spectres de ces grands rendez-vous ratés, une spécialité française bien connue des plus de 30 ans.