Dans la moiteur de Manaus, l’Italie a mieux transpiré que les Anglais. Andrea Pirlo, lui, ne connaît pas la sueur. Il suinte juste le talent. Comme Mario, qui a fait plaisir à sa belle.
Dans l’autre gros choc de ce début de Coupe du monde, c’est l’Italie qui a pris le pas sur l’Angleterre (2-1), à Manaus. Pirlo et Balotelli ont fait le boulot, l’Italie est presque en huitièmes.
Ils l’ont fait ! Après l’Espagne hier, une autre grande nation du football est tombée face à plus petit que soi. Victorieux 3 buts à 1 de l’Uruguay, le Costa Rica de Jorge Luis Pinto peut décrocher la première place du groupe de la mort, ce soir, en cas de match nul entre l’Italie et l’Angleterre. Cette fois, pas de doute, ce Mondial sera fou.
Andrea Pirlo entame ce soir son baroud d’honneur avec la sélection italienne, qu’il quittera à l’issue du Mondial. Pour son entrée dans sa dernière Coupe du monde, il devrait être associé au milieu de terrain avec son jeune héritier, Marco Verratti. Une association aussi inédite qu’excitante aux airs d’adoubement.
Si Rio est entourée de favelas, Vidigal est the place to be pour les célébrités à la recherche d’authenticité. David Beckham y aurait même acheté une maison en mars dernier. Enquête de voisinage à dos de moto.
95′ : Et c’est fini !!! Grosse surprise avec cette superbe (et mérité au final) victoire 3-1 du Costa Rica dans ce premier match du groupe D face à l’Uruguay, outsider de la compétition, qui est apparu cramé et à court de solutions offensives (reviens Suarez !). Du côté des vainqueurs, grosse discipline tactique et énorme prestation de Joel Campbell, incontestablement LE rookie de ce début de Mondial. Bisous les amis, à très vite. Place au Angleterre/Italie maintenant.
Sans Falcao, la Colombie est aussi redoutable. Elle l’a prouvé lors de son entrée en lice face à la Grèce. À Belo Horizonte, les Cafeteros s’imposent nettement (3-0) dans une ambiance de folie et grâce à deux excellentes entames de période.
93′ : Game over à Belo Horizonte ou la Colombie s’impose facilement 3 à 0 face à des Grecs trop limités pour s’attendre à mieux. On vous laisse ici, on va profiter de la terrasse une petite heure avant de revenir pour Uruguay-Costa Rica. Ce fut un plaisir bande de gringos. Ciao.
Ps : @Tych3, tu nous dois un kebab.
Dans cet article, vous ne lirez pas une seule fois le mot « néerlandais », mais plutôt le mot « hollandais ». Parce que dans cet article, il sera question du football hollandais éternel. Le beau football, magnifique… et irrationnel ! Comme le french flair en rugby.
Pauvre Espagne. Pauvre Iker. Pauvre de nous. Personne n’aurait imaginé une telle issue à ce match. La Hollande de Van Gaal a renversé un colosse. Et le Mondial de nous donner une première leçon.
Dans l’enfer vert, la pelouse ne l’est pas forcément. Critiqué pour la qualité de son terrain, le comité organisateur de Manaus aurait fait teindre l’herbe de l’Arena da Amazonia de la bonne couleur. Une question purement esthétique selon la Fifa. Constatation sur place.
Personne n’attend l’Angleterre dans ce Mondial, et Roy Hodgson, son sélectionneur, le sait. Aussi sûr qu’il s’en contrefiche. Car le coach anglais, qui joue aujourd’hui contre l’Italie à Manaus, l’affirme : son équipe et lui sont prêts. Interview.
Parce qu’une Coupe du monde, c’est surtout avant le coup d’envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c’est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu’un Mondial, c’est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s’est dit qu’à l’instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place à l’Italie.
S’il vit en Espagne depuis ses 13 ans, Antoine Griezmann reste d’abord un petit gars de Mâcon. Dans la préfecture de Saône-et-Loire, l’attaquant des Bleus a sa famille, ses amis et un tournoi de jeunes à son nom aujourd’hui. Voyage sur les terres de celui qui sera peut-être le frisson français de cette Coupe du monde.
Avec Luke Shaw, Raheem Sterling, Ross Barkley et Alex Oxlade-Chamberlain, l’Angleterre possède quatre joueurs de moins de 21 ans, et personne ne fait mieux parmi les 32 sélections engagées au Brésil. D’ailleurs, les Anglais ont l’habitude d’emmener des enfants puisque Theo Walcott, alors âgé de 17 ans, était de l’aventure allemande en 2006. Pour autant, les sujets de Sa Majesté ont été de nombreuses fois déçus par leurs petits.
Plaza Francia : «Quand Messi marque un but, on tourne les mains vers le ciel comme si c’était Dieu !»
Plaza Francia : «Quand Messi marque un but, on tourne les mains vers le ciel comme si c’était Dieu !»
Gary Lineker peut aller bouffer des fish’n chips : pour Edouardo Makaroff, membre de Gotan Project et de Plaza Francia (aux côtés de Catherine Ringer), ce ne sont pas toujours les Allemands qui gagnent à la fin. Lui croit plus que tout aux chances de l’Argentine et en son petit dieu d’1m69 : Lionel Messi.
En conférence de presse hier, le médecin de l’équipe de France est revenu sur le cas de Franck Ribéry, forfait pour le Mondial à cause d’une lombalgie. Quand la question des infiltrations a été abordée, le doc a évoqué la « peur des piqûres » de l’ailier du Bayern. S’il est assurément loin d’être le seul dans ce cas, comment en est-on arrivé là ?
Pelé, Cafu, Hulk, Edu, Zizinho, Kaká… Noms et surnoms des footballeurs brésiliens (Partie 1)
Pelé, Cafu, Hulk, Edu, Zizinho, Kaká… Noms et surnoms des footballeurs brésiliens (Partie 1)
La singularité du football brésilien tient à la fois à ses joueurs de légende, mais aussi à leurs noms et leurs surnoms. C’est le fruit de l’inventivité patronymique d’un peuple qui a aussi fait de ses Brasileiros des footballeurs bien à part. Sofoot.com vous fait donc découvrir, en cinq parties, l’origine des noms, prénoms, surnoms et sobriquets (les apelidos) qui identifient les artistes du futebol…
Dès potron-minet malgré leur exploration des nuits de Copacabana, les Néerlandais ont été comme on les aime. Géniaux, arrogants et tout pour leur gueule à l’image d’un Arjen Robben qui a coupé le mode « passe » après son doublé. Un peuple différent, définitivement.
En conclusion de la 2e journée du Mondial, le Chili s’est imposé face à l’Australie grâce à un départ canon (3-1). Pas déméritants, les Australiens peuvent quasiment faire une croix sur leurs espoirs de qualification. Pour la Roja en revanche, la rencontre qui s’annonce face à l’Espagne sera décisive.
94′ : Zbam ! Match terminé, 3-1 pour le Chili dans un match pas vilain du tout. Le Chili était clairement supérieur mais a laissé de courageux australiens revenir au score, avant le but tardif du break. L’Espagne aura un gros choc décisif à jouer face à Sanchez et sa bande. Fin de la deuxième soirée les petits gars, rendez-vous demain. Bonne nuitée.
La première grosse affiche de cette Coupe du monde a tourné au naufrage pour l’Espagne, tombée sous les coups d’une attaque néerlandaise intenable (1-5) et au-dessus de tout. D’abord sûre de son jeu, la Roja a vécu une seconde mi-temps cauchemardesque, encaissant 4 buts sans jamais trouver le moyen de relever la tête. Fou.
Dans un groupe A où la première place semble réservée au Brésil, le Mexique a pris une option sur le second billet pour les huitièmes de finale en battant le Cameroun sous la pluie et malgré deux buts refusés. Pas sûr que Samuel Eto’o ait à négocier des primes de qualification.
Ce match d’ouverture était l’occasion d’analyser l’état actuel de la sélection brésilienne. D’une part, les Brésiliens ont su faire face à l’immense attente de leur peuple. D’autre part, le jeu. Face à un 4-2-3-1 croate intelligent, la Seleção s’est montrée toujours conquérante sans jamais rassurer à la construction.
Jeudi soir, les Brésiliens ont fait vibrer les colonnes d’acier du stade de São Paulo au moment d’entamer leur hymne. On ne comprenait rien à ce qu’ils chantaient, mais peu importe. C’était beau, c’était le Mondial qui commençait enfin.
Indomptables sur un terrain comme en dehors, les Lions de la sélection camerounaise ont fait un peu de boudin avant de rallier le Brésil pour disputer une 7è Coupe du monde. L’affaire des primes réglée, la bande à Samuel Eto’o est bien là et espère régaler ses supporters.
Romarin Billong : « Volke Finke, je ne sais pas s’il décide de tout»
Romarin Billong : « Volke Finke, je ne sais pas s’il décide de tout»
Ancien international camerounais, Romarin Billong connaît bien le climat de la sélection des Lions indomptables. En 1998, il est dans le groupe pour la Coupe du monde avant de se blesser. Depuis, l’ancien de l’OL n’a jamais cessé de suivre sa sélection. Il œuvre aujourd’hui pour rapprocher les clans. Et ce n’est pas gagné.