94′ : C’est terminé! Incroyable performance du Costa Rica, sorti comme un grand du « groupe de la mort ». Personne ne les attendait, les voilà en huitièmes, au nez et à la barbe de l’Angleterre. Et de l’Italie ou de l’Uruguay. Magnifique exploit.
S’il fallait un jour devenir quelqu’un d’autre, on n’aurait pas le choix. On serait bien obligé de devenir Luis Suárez. Mais pas à n’importe quel moment. Être Luis Suárez lors d’une Coupe du monde au Brésil avec l’Uruguay contre l’Angleterre.
La pratique est devenue tellement banale qu’on en oublie parfois pourquoi la pizza s’est imposée comme le fil rouge des soirées foot. Vecteur de partage et de convivialité, la spécialité numéro 1 en Italie fait désormais partie du patrimoine culturel comme le vin ou le cassoulet. Parce qu’il n’y a pas plus simple un soir de match ou qu’il n’y a pas meilleur qu’une bonne quatre fromages ? Sûrement un peu des deux.
Montero : «La France, une des meilleures sélections au monde»
Montero : «La France, une des meilleures sélections au monde»
Excellent face à la Suisse, l’Équatorien Jefferson Montero, 24 ans, dit «la turbine», est le genre de joueur qui réjouit à chacun de ses crochets courts et de ses démarrages façon dragster. Déjà passé par l’Espagne (Betis, Villarreal), aujourd’hui au Mexique (Monarcas Morelia), BabyJeff nous en dit plus sur son parcours, sa sélection, ses contacts avec des clubs européens, et loue Robert Pirès.
Plus confidentiel que le trident du milieu de terrain, moins starifié que Karim Benzema mais pas moins important, le duo Griezmann – Valbuena fait le bonheur de l’équipe de France version Didier Deschamps. Complémentaires, « Grizi » et « Petit Vélo » forment une doublette dynamique d’hommes qui reviennent de loin. Des gars petits mais costauds, dans les pieds comme dans la tête.
Pour les Bleus, la Suisse s’annonce comme le premier vrai crash test depuis l’Ukraine (barrages aller et retour). Un match important censé mieux définir le potentiel d’une sélection qui a avant tout toujours bâti ses certitudes sur un joueur hors norme. Or depuis la retraite de Zinédine Zidane en 2006, on bricole comme on peut…
Guivarc’h : «L’objectif minimum, c’est d’aller en huitièmes de finale »
Guivarc’h : «L’objectif minimum, c’est d’aller en huitièmes de finale »
Champion du monde en 1998, Stéphane Guivarc’h est toujours un fervent supporter de l’équipe de France. À l’heure du deuxième match des Bleus, ce soir, contre la Suisse, l’ancien attaquant d’Auxerre livre son sentiment sur cette rencontre, et sur cette jeune équipe en général.
Parce qu’une Coupe du monde, c’est surtout avant le coup d’envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c’est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu’un Mondial, c’est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s’est dit qu’à l’instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place à la Suisse.
Peu connu hors d’Italie, Matteo Darmian a été considéré comme l’un des meilleurs Italiens lors du match contre l’Angleterre. Sans faire de bruit, le jeune défenseur du Torino s’annonce comme l’une des grandes promesses de ce Mondial. À tout juste 24 ans, et seulement deux sélections avec la Nazionale.
On affirme souvent que les footballeurs ne savent pas écrire. Faux : ils écrivent avec des fautes d’orthographe. Durant la Coupe du monde, un stagiaire du service courrier collectionne les timbres exotiques et intercepte les meilleures lettres envoyées aux sélections. Aujourd’hui : Samir Nasri depuis Vegas.
Parce qu’une Coupe du monde, c’est surtout avant le coup d’envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c’est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu’un Mondial, c’est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s’est dit qu’à l’instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place au Costa Rica.
À l’image de Stephan Lichtsteiner qui a joué trois ans à Lille (2005/2008), les Suisses ont très souvent traîné leur talent au cœur de l’Hexagone. Certains avec réussite, d’autres beaucoup moins.
Réputée défensive et peu génératrice de parties prolifiques et spectaculaires, la Nati suisse a pourtant la particularité d’être l’une des deux actrices du match de Coupe du monde le plus prolifique de l’histoire. C’était en quart de finale du Mondial 1954, disputé à domicile, et l’Autriche s’était imposé 7-5. Une rencontre pour l’histoire.
Le dernier arrivé dans la bande à Deschamps est aussi le plus méconnu. Pur produit de la formation strasbourgeoise, Morgan Schneiderlin a pourtant connu une ascension brillante chez les jeunes, intégrant l’équipe de France à chaque catégorie d’âge, jusqu’à une cassure brutale à sa majorité, avec cet exil contraint dans les bas fonds du foot anglais.
Stéphane Auvray : «Je ne suis pas surpris par le Costa Rica»
Stéphane Auvray : «Je ne suis pas surpris par le Costa Rica»
Formé à Caen, taulier à Vannes, comète à Nîmes, le Guadeloupéen Stéphane Auvray est aussi et surtout l’un des meilleurs spécialistes français de la mystérieuse zone CONCACAF. L’ancien capitaine des Gwada Boys, qui a joué en MLS, passe en revue les équipes du Costa Rica, du Honduras, du Mexique et des USA. Avec des choses à dire.
Malgré une supériorité technique flagrante, le Japon n’est pas parvenu à l’emporter face à la Grèce (0-0). Contre des Grecs réduits à 10 avant la mi-temps, les hommes de Zaccheroni n’ont jamais pu changer de rythme. La Colombie est déjà qualifiée.
94′ : c’est terminé à Natal sur ce 0-0 tout moisi, qui tranche franchement avec l’intensité du reste de cette Coupe du monde. Une purge, une vraie. La Grèce a joué son jeu défensif bien sale, en étant en plus réduite à 10 dès la première période. De son côté le Japon a franchement déçu, trop tendre, pas assez tranchant. La Colombie est assurée de disputer les 8e et la Côte d’Ivoire est bien partie pour aussi… Bonne nuitée les zozos, à très vite.
Sans même compter Lambert en fin de match, il y avait six joueurs de Liverpool sur la pelouse. Et Suárez seul semble valoir plus que ses cinq coéquipiers.
Le duel entre deux historiques du football, l’inventeur du jeu et le double champion du monde (1930, 1950), a tourné à l’avantage d’un Uruguay héroïque, porté par le revenant Luis Suárez, auteur d’un doublé (2-1).
96′ : Au final, c’est quasiment fini pour Rooney, Gerrard et consorts. Incroyable mondial qui voit partir Espagnols et Anglais dès la 2e journée des poules. C’est tellement fou qu’on ne sait plus quoi dire.
Bisous à vous bande de geeks, on va rejoindre la meuf nue qui attend depuis 90 minutes dans le pieu. Je vous balancerai un Vine. Peace, Love, Unity.
À Brasilia, la Colombie fait un pas de géant vers une qualification en huitièmes de finale. Dans le choc du groupe C face à la Côte d’Ivoire, les Sud-Américains s’imposent (2-1) au terme d’un match à la fin bien folle.
En attendant Zico – Épisode 3 : Hors-jeu au départ
En attendant Zico – Épisode 3 : Hors-jeu au départ
Où l’on apprendra que JB connaît par cœur les œuvres de Dominique Grimault, et aussi quelques mélodies turques… Et que dans les aéroports, il n’y a pas que les avions qui s’envolent. Il y a l’Amour aussi, parfois…
«Ça me ferait plaisir qu’ils nous offrent un Knysna espagnol»
«Ça me ferait plaisir qu’ils nous offrent un Knysna espagnol»
Hier soir, les supporters chiliens de la capitale se sont regroupés dans un bar du XIe arrondissement pour célébrer l’élimination de l’Espagne. Entre guacamole, tortillas et mojitos, retour sur une soirée d’anthologie, qui a vu la Rojita prendre sa revanche sur la Roja dans une ambiance de fin de règne.
Pourquoi la question des femmes et du foot revient à chaque Mondial ?
Pourquoi la question des femmes et du foot revient à chaque Mondial ?
Articles, livres ou reportages télé, le rapport des femmes au foot a été observé sous toutes les coutures en ce début de Coupe du monde. Comme si une femme ne pouvait s’intéresser au foot que tous les quatre ans. Comme s’il fallait forcément définir son rapport au ballon rond. Un rapport qui serait différent de celui de ces messieurs.
Maurizio Gasparri : «Notre vie est rythmée par les Coupes du monde»
Maurizio Gasparri : «Notre vie est rythmée par les Coupes du monde»
Il est le vice-président du Sénat italien, et il est déjà l’un des grands personnages de cette Coupe du monde. Maurizio Gasparri, 57 ans, ancien député très à droite, ancien ministre de Berlusconi, président du groupe parlementaire Popolo della Libertà au Sénat, a provoqué un début de scandale diplomatique après la victoire de l’Italie contre l’Angleterre en tweetant, entre mille autres gazouillis : « Ça fait plaisir d’envoyer se faire … les Anglais, suffisants, couillons », avant d’insulter ses contempteurs. Entretien.
C’est la fin dès le deuxième match. Au moment même où l’Espagne disait adieu à Juan Carlos et couronnait son fils, elle se retirait sans bruit d’un Mondial qui n’en revient toujours pas de son audace. Les Espagnols ont quitté la compétition comme ils le devaient, en princes.
Comme en 2010, il y avait en 2014 une Roja de trop et la vaincue d’hier soir a passé le témoin à celle malheureuse d’il y a quatre ans. Respect aux Espagnols de 2006-2014 qui sont morts debout et qu’on aurait tort de ne pas voir rebondir à l’Euro 2016…
Parce qu’une Coupe du monde, c’est surtout avant le coup d’envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c’est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu’un Mondial, c’est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s’est dit qu’à l’instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place à l’Angleterre.
François Hollande peut-il vraiment tirer profit du Mondial ?
François Hollande peut-il vraiment tirer profit du Mondial ?
On se souvient tous de Jacques Chirac, maillot des Bleus sur le dos, gueulant avec les joueurs après la victoire de 98. Un mois après, sa cote de popularité avait grimpé de 13 points. Un scénario dont rêve François Hollande aujourd’hui, qui n’hésite pas à en faire des caisses. Mais pas sûr que le président le plus impopulaire de la Ve puisse récupérer l’événement aussi facilement…
Oubliez le Maracanazo. Ce jeudi, à São Paulo, les supporters brésiliens devraient supporter l’Uruguay face à l’Angleterre. Le grand responsable de la belle cote celeste dans la plus grande ville brésilienne : Diego Lugano. Car, pour les supporters du São Paulo FC, le capitaine celeste est considéré comme un dieu vivant. Même s’il sera finalement forfait.