Frédéric Martel: «Le foot n’a pas encore perçu toutes les potentialités du web»
Frédéric Martel: «Le foot n’a pas encore perçu toutes les potentialités du web»
Frédéric Martel s’était fait connaître en 2010 avec son livre référence Mainstream, sur la culture « grand public » mondialisée au XXIe siècle. Un long passage y traitait déjà des enjeux des droits télés du foot. Son dernier ouvrage Smart prolonge cette réflexion en traitant de la révolution numérique et de l’internet. Qu’en est-il alors du soccer 2.0 ?
Des dizaines de milliers d’étrangers qui débarquent, et un pays qui les accueille sans se mettre une seule seconde à l’anglais, cet esperanto fatiguant : c’est aussi ça, le Brésil. Et ça ne pose aucun problème de communication. La preuve.
Malheur au vaincu, tout le monde était prévenu avant le match. Malgré tout, la Bosnie n’a rien pu faire face au Nigeria (1-0). Monstrueux en défense, les Super Eagles se reprennent et se rapprochent des huitièmes de finale. Pour la Bosnie, le Mondial, bah c’est fini.
Miroslav a atteint l’objectif de Ronaldo : 15 ficelles en Coupe du monde. Il a surtout évité à l’Allemagne une défaite face à un très bon Ghana, défensivement quasi-impeccable.
93′ : C’est terminé !
La Bosnie, incapable de mettre au pas une équipe du Nigeria virevoltante, sort de la compétition dès la deuxième journée. On se dirige donc vers un France – Nigéria en 1/8èmes de finale. On se retrouve demain, même endroit, 18h. Bonne nuit les coquins.
Dans un match spectaculaire marqué par le quinzième but de Klose en Coupe du monde, l’Allemagne, trop tranquille en première mi-temps, ne peut faire mieux qu’un match nul 2-2 contre un Ghana héroïque défensivement.
Tenue en échec pendant 90 minutes, l’Argentine a accroché une toute petite victoire dans les derniers instants du match, grâce à Messi (1-0). Mais elle n’a pas impressionné, loin de là. Les Iraniens, eux, méritaient mieux.
Ancien membre du trio comique Les Kaïra, Medi Sadoun a depuis roulé sa bosse sur grand écran. Cette année, on a pu le voir dans le carton de 2014, Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?, ainsi que le film policier de Fred Cavayé, Mea Culpa. Comme 16 millions de Français, hier soir, il était devant son téléviseur. Interview France-Suisse.
«On ne va pas raconter d’histoires : le Brésil est avantagé»
«On ne va pas raconter d’histoires : le Brésil est avantagé»
En période de Coupe du monde, les discussions autour des erreurs d’arbitrage fleurissent comme des bikinis sur la plage de Copacabana. Hors-jeu ou pas, penalty litigieux, embrouilles entre partenaires… Dans tout ce marasme, mieux vaut se référer à un ancien arbitre international. Choisi lors de la Coupe du monde 1998, Lucien Bouchardeau juge ses successeurs.
Didier Deschamps connaît mieux le football que vous
Didier Deschamps connaît mieux le football que vous
Conserver le 4-3-3. Le renforcer pour frapper plus vite, plus haut, plus fort. Être l’agresseur. DD avait un plan. Le bon plan. Sans accroc, hormis en fin de match, tout s’est déroulé comme prévu. Voire mieux.
Faciles vainqueurs de la Suisse (5-2), les Bleus peuvent voir venir pour la suite de la compétition, puisque Didier Deschamps commence à être entouré de certitudes…
Footix über alles ! Les footix ont toujours le dernier mot. Quand les Bleus étaient nuls, les footix râlaient : « Trop payés ! » Et quand les Bleus régalent, les footix fanfaronnent : « On est les meilleurs ! » Après le Hondudu et la Swiss, les footix s’enflamment donc de plus belle. Et le pire, c’est qu’ils ont raison…
Contre le Costa Rica, Andrea Pirlo a offert aux esthètes une mi-temps à s’en donner des frissons dans tout le corps. Pourtant l’Italie a perdu. À 34 ans, il va falloir bientôt lui dire adieu. Mais c’est trop dur.
Quand les «Mammas» de São Paulo regardent la Squadra Azzurra
Quand les «Mammas» de São Paulo regardent la Squadra Azzurra
Assister à Italie/Costa Rica lors de la fête de São Vito à São Paulo, c’est emprunter un pont entre le Brésil et un petit village de pêcheurs du Sud de l’Italie. Un morceau d’histoire migratoire incarné par des tronches à figurer dans des fresques populaires de Visconti ou Scorcese, même si elles en pincent autant pour la Seleção que pour la Squadra.
Mais pourquoi donc l’Italie se complique-t-elle ainsi la vie en poule ?
Mais pourquoi donc l’Italie se complique-t-elle ainsi la vie en poule ?
En perdant 1-0 contre le Costa Rica, l’Italie a renoué avec sa tradition en Coupe du monde : ne jamais se qualifier au bout de deux matchs de poule. Le font-ils exprès ? C’est bien possible.
Dès le premier match contre le Portugal, elle est apparue. Sans crainte des écrans géants. Prête à squatter les Unes des journaux allemands, la télévision allemande et les tweets des joueurs allemands. Elle est omniprésente, célébrant les buts et les victoires sans choquer personne. Et si Angela Merkel était le secret de la réussite allemande ?
Il a été la star bien malgré lui du Ghana lors du premier match face aux États-Unis, avec son style défensif à la va-comme-je-te-pousse et les deux buts adverses pour sa pomme. Sur un terrain, John Boye est un stoppeur avec un potentiel athlétique inouï, mais capable de cagades gaguesques. Mais comme c’est un gars sympa et dévoué au collectif, il lui est beaucoup pardonné.
Alors oui, il y a eu Ubaldo Fillol, et oui l’éphémère Carlos Roa faisait un peu rêver, mais le constat reste quand même bien souvent le même : être gardien et argentin signifie souvent être une épine bien douloureuse dans le pied de l’Albiceleste. Et oui, cette année encore, l’Argentine devra se coltiner un gardien tout nul et remplaçant à Monaco. Sergio Romero, digne hériter d’une sacrée bande de losers.
C’est peut-être l’une des équipes les moins connues du Mondial. Et l’une de celles qui véhiculent le plus de clichés, sans aucun doute. Chose que tu ne comprends pas, parce que toi, l’Iran, c’est ton dada depuis un bout de temps. La preuve…
Même âge, même tête, même mohican, mais pas tout à fait la même vie, Tiago Cruz Mendes vit dans la peau de l’idole de tout le Brésil depuis cinq ans déjà. Une activité que ce livreur en pharmacie prend très au sérieux et qui a bien failli lui coûter la vie. Rencontre dans la banlieue de Rio de Janeiro sur fond de baile funk.
Parce qu’une Coupe du monde, c’est surtout avant le coup d’envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c’est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu’un Mondial, c’est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s’est dit qu’à l’instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place aux États-Unis.
Au terme d’une rencontre âpre et disputée, l’Équateur rentre à l’hôtel avec les trois points. Les joueurs d’El Tri peuvent remercier Enner Valencia, auteur d’un doublé, qui inscrit par la même occasion ses deuxième et troisième but de la Coupe du monde.
Auteur, comme ses partenaires, d’une excellente partie, Moussa Sissoko a brillé face aux Suisses. Pas en reste, la paire Valbuena – Matuidi a permis aux Bleus de passer une très belle soirée. Relevé de notes d’une classe brillante.
Pour son premier test sérieux dans cette Coupe du monde, l’équipe de France a cartonné la Suisse (5-2), assurant l’essentiel en première mi-temps. S’ils devaient montrer dans quelle cour ils jouaient, les soldats de Didier Deschamps ont donné une réponse claire. Presque en huitièmes, la France s’est régalée et attend la suite de la compétition avec encore un peu de place dans l’estomac.
Dans un naufrage collectif, il y a toujours des faillites individuelles à dégager. Entré à froid, Philippe Senderos a vécu une sale soirée à Bahia. Shaqiri a, lui, bien tenté d’entretenir l’illusion, mais le navire avait déjà coulé depuis un moment.
Le Costa Rica s’offre l’Italie et sort l’Angleterre !
Le Costa Rica s’offre l’Italie et sort l’Angleterre !
En concédant une défaite suprise – vraiment ? – contre le Costa Rica (1-0), l’Italie devra jouer sa qualification en huitièmes contre l’Uruguay mardi prochain. Les Ticos, eux, y sont déjà. Et l’Angleterre est éliminée. Drôle d’après-midi.
Gress : «La Coupe du monde, faut la jouer au mois d’octobre»
Gress : «La Coupe du monde, faut la jouer au mois d’octobre»
Gilbert Gress, l’homme dont le Strasbourg de 1979 a influencé le football du XXIe siècle, se sent plus suisse que français avant le choc de ce soir. Âgé de 72 ans, l’ancien sélectionneur de la Nati (1997-1998) épluche ce début de Mondial avec son outil préféré : la passion.