Avant Ronaldinho, Djalminha était le grand prestidigitateur du ballon brésilien. Inventeur de gestes insensés, premier Auriverde à envoyer de la Panenka, l’ex-showman du Super Depor, désormais consultant télé, s’attarde sur l’évolution d’un football brésilien toujours moins fantaisiste, et sur son rendez-vous manqué avec la Seleção.
La plage, c’est bien, mais pas pour se baigner. Toi, comme l’équipe du Mexique qui s’y est entraîné ou Cannavaro et Vieira qui s’y sont fait un foot en rentrant de boîte à 5h du matin, tu aimes tracer une surface de réparation avec un bâton, tu as déjà joué avec un ballon en plastique et tu t’es déjà égratigné les pieds sur un caillou. Toi, tu as déjà joué au football sur la plage.
Pelé, Cafu, Hulk, Edu, Zizinho, Kaká… Noms et surnoms des footballeurs brésiliens (Partie 3)
Pelé, Cafu, Hulk, Edu, Zizinho, Kaká… Noms et surnoms des footballeurs brésiliens (Partie 3)
Suite de la saga sur les magnifiques noms de joueurs brésiliens. Aujourd’hui, les dérivés de prénoms (et plus rarement de noms de famille), qui offrent des diminutifs sympas, des contractions originales. Ils peuvent être considérés comme des apelidos, mais pas des apelidos de pure invention (comme Pelé, Kaká ou Hulk) puisqu’ils gardent une racine prénominale.
Paulo Sergio : «Je ne vois pas le Brésil remporter le Mondial»
Paulo Sergio : «Je ne vois pas le Brésil remporter le Mondial»
Vingt ans après son titre de champion du monde, et treize ans après avoir remporté la Ligue des champions avec le Bayern, on retrouve un Paulo Sergio qui n’a pas pris une ride, ni un gramme. À 45 ans, l’ex-attaquant, qui a aussi évolué au Bayer et à la Roma, officie comme secrétaire aux Sports de Barueli, ville de la région de São Paulo. Il se souvient de la Coupe du monde 1994, et du scepticisme ambiant qui accompagnait la Seleção.
Coupe du monde 2014 – Uruguay – Suspension de Suárez
Les cinq questions qu’on se pose après la suspension du Luis Suárez
Les cinq questions qu’on se pose après la suspension du Luis Suárez
Une morsure, un débat, des conséquences. Suspendu neuf matchs avec l’Uruguay et privé de ballon pour les quatre prochains mois, Luis Suárez truste une énième fois le banc des accusés. Une récidive pour le génie de la Céleste et de nouvelles interrogations pour la cour.
Pendant un mois de Coupe du monde, des créatifs de chez Google ont posé leurs valises à São Paulo. Leur mission : envoyer du Doodle au quotidien. Visite dans leurs locaux chic et fun.
Ils s’appellent Pirlo, Buffon, Xavi, Casillas, Villa, Xabi Alonso, Gerrard, Lampard, Drogba ou Eto’o. Des immenses joueurs sortis dès la phase de poules, et qu’on ne verra plus jamais en Coupe du monde. Saudade.
Et voilà, c’est fini. Après 12 buts et 360 minutes de gloire warholienne, la ville de Cuiabá, Mato Grosso, va retrouver son anonymat. L’heure est venue de ranger les confettis, de terminer les travaux et de rembourser les dettes. Retour sur cinq ans d’espoir et d’incompréhension clôturés par deux semaines de foot.
Les dix questions qu’on se pose après la fin des poules
Les dix questions qu’on se pose après la fin des poules
Des démissions, du spectacle, une morsure et une moustache. La phase de poules de ce mondial 2014 a accouché d’un beau bébé, sous ce soleil d’hiver du Brésil. L’occasion de se poser quelques questions, avant que la compétition ne reprenne ses droits.
Bon sang, pourquoi Rihanna joue-t-elle avec les footballeurs ?
Bon sang, pourquoi Rihanna joue-t-elle avec les footballeurs ?
Une Coupe du monde est souvent l’occasion de se rapprocher du football. Depuis deux semaines, même les plus téméraires succombent à la folie brésilienne. Rihanna ne déroge pas à la règle en ce mois de juin : entre Karim Benzema, Cristiano Ronaldo et Boateng, elle ne cesse de faire des clins d’œil au ballon rond. Dans quel but ?
Cristiano Ronaldo ou le point de vue portugais de l’histoire
Cristiano Ronaldo ou le point de vue portugais de l’histoire
Le Portugal de Ronaldo n’y est pas arrivé. Malgré sa première victoire dans la compétition, il est éliminé sans qu’on comprenne vraiment pourquoi. Peut-être parce que le football n’est pas qu’une question de buts, c’est aussi une question de point de vue.
Premier tour : bilan mitigé des équipes africaines
Premier tour : bilan mitigé des équipes africaines
Le verre à moitié plein : avec la présence historique de deux équipes africaines en 8es (Nigeria et Algérie), le bilan est positif. Mais la déception ivoirienne et les implosions lamentables du Ghana et du Cameroun démontrent que le verre est bien aux trois quarts vide.
Hop, hop, hop, à peine commencée qu’on a déjà dépassé la moitié. La Coupe du monde brésilienne vient d’achever la phase de groupes et se dirige à toute allure vers les matchs à élimination directe. C’est l’heure de dire au revoir à la moitié des nations participantes, à des joueurs qui se sont fait remarquer et à quelques curiosités. Bilan non exhaustif de ce qui va nous manquer.
Aujourd’hui, c’est la déprime. Après deux semaines de buts fous, de surprises et d’émotions à gogo, la Coupe du monde marque sa première pause. L’occasion de se ressourcer, d’imaginer la vie autrement que par le prisme du ballon rond.
Ok, il a mordu un défenseur italien. Ok, ce n’est pas la première fois. Ni la deuxième. Ok, il a déjà mis la main pour sauver son pays. Ok, il n’a pas été tendre avec Patrice Évra. Ok, au premier abord, il a l’air taré. Et alors ? Il est où le problème ? Pour toi, Luis Suárez est le dernier génie du foot mondial. Et quand on te connaît un peu, ça s’explique facilement…
Brune ou blonde, rousse ou ambrée, la bière est aux soirées foot ce que Jesse Pinkman est à Walter White : indispensable. Pièce maîtresse de n’importe quel match, elle se sirote comme du lait d’orgeat et arrose la troisième mi-temps. Si l’alcool était l’équipe de France, la bière serait Didier Deschamps : solide, corsée, parfois amère mais toujours généreuse.
Les Américains sont un paradoxe dans le monde du football. Réputés pour n’en avoir strictement rien à foutre du soccer aux États-Unis, ils en deviennent fous au moment de se réunir derrière la bannière étoilée en Coupe du monde. Du coup, on a passé un match (stressant) avec eux.
C’est l’une des questions les plus importantes pour tout touriste en goguette durant cette Coupe du monde : où acheter des maillots au meilleur prix et de la moins mauvaise qualité pour le fiston, l’oncle ou le beauf. Mais dans cette course folle vers le bon plan, la FIFA fait tout pour obliger le supporter lambda à dépenser ses reais dans ses caisses. Pas sûr qu’elle y parvienne.
Privés de Coupe du monde depuis 2002, les supporters belges ont déboulé en masse au Brésil, avec beaucoup de produits dérivés et de bonne humeur dans leurs valises. Après la victoire contre la Corée du Sud (1-0), à São Paulo, retour sur le pèlerinage festif à Rio des supporters les plus photogéniques de la Coupe du monde.
Verheijen : «Il est temps de sortir Suárez du terrain»
Verheijen : «Il est temps de sortir Suárez du terrain»
Gourou de la préparation physique et mentale, Raymond Verheijen a travaillé avec le Barça, City ou encore Chelsea. Surtout, le fidèle de Hiddink a déjà participé à trois Coupes du monde. C’est donc avec un œil expert qu’il nous livre ses premières analyses sur le Mondial brésilien. Fiasco espagnol, lacunes du foot africain et morsure de Suárez, tout y passe, mais toujours dans la bonne humeur.
Ce Mondial n’aura pas été finalement qu’un long fleuve tranquille vers une victoire du Brésil, ponctué d’une avalanche de buts et de spots pub de Nike ou Coca. Suárez a décidé de sortir de cette compétition de la seule façon digne de son statut : viré comme un relou en boîte. Seulement, avec un proprio content de l’avoir comme client pour mettre l’ambiance et remplir le tiroir-caisse, on ne peut s’empêcher de prendre – un peu – son parti.
Alors que les polémiques s’accumulent autour de l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, un respecté journaliste américain, Jorge Ramos d’ESPN, a laissé entendre que la FIFA avait demandé aux responsables de la candidature des USA, le finaliste perdant, de se tenir prêt en cas de changement de programme. Plan B par défaut ou vraie bonne idée ? Éléments de réponse.
Ary Abittan : « Cette Coupe du monde est un peu folle ! »
Ary Abittan : « Cette Coupe du monde est un peu folle ! »
Ary Abittan a cartonné cette année au cinéma, avec les 10 millions d’entrées de Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu. Avant de partir en tournée à l’automne, Ary prend le temps de parler football et équipe de France, avec le match d’hier, France – Équateur, en toile de fond. Rencontre avec un amoureux du ballon rond.
L’Algérie y est ! Rapidement menés au score, les Fennecs se sont débattus pour rejoindre leur adversaire au tableau d’affichage et ainsi rallier les huitièmes. Et qu’importe l’armada allemande qui se profile : la fête est déjà belle.
Même en infériorité numérique, la Belgique gagne (1-0). Avec une équipe largement remaniée et réduite à dix dès la 44e minute, la sélection belge n’a toutefois jamais tremblé, même si elle a encore échoué à séduire.
95′ : Merci à tous d’avoir suivi cette troisième victoire de la Belgique; je vous dit à bientôt pour les huitièmes, où les choses sérieuses vont commencer.
En inscrivant un but contre son camp, John avait largement entamé les espoirs de sa sélection. Revenus à un pion de la qualif’, les Black Stars n’ont toutefois pas été en mesure d’en mettre un second au fond. Pourtant, il y avait la place face à une armée portugaise en déconfiture.
Dans un match décousu, le Portugal dispose du Ghana (2-1). Une victoire trop courte et inutile pour arracher une qualification à laquelle personne ne croyait vraiment. Le Ghana rentre aussi à la maison et peut nourrir encore plus de regrets.
Dans un match qui ne restera pas dans les annales, comme on pouvait s’y attendre, l’Allemagne a battu les États-Unis (1-0), mais les deux équipes passent. Logiquement, elles se sont économisées. Et alors ?