Toi, les numéros de soliste ne te dérangent pas. Multiplier les crochets face à ton adversaire est ton dada. Revenir lui en mettre un dernier aussi. T’as les oreilles décollées, le crâne luisant, mais tu mets tout le monde à l’amende, jusqu’à l’écœurement. Tu sais que tu aimes Arjen Robben quand…
Six minutes et 41 secondes. C’est tout ce dont l’Allemagne a eu besoin pour envoyer Júlio César chercher le ballon à quatre reprises dans ses filets. Un festival d’une rapidité sans nom pour les téléspectateurs, mais un long chemin de croix pour les Brésiliens. Oui, dix minutes, c’est à la fois très court et très long. Et pendant que la Seleção en prenait quatre dans le buffet, on pouvait en faire, un sacré nombre de choses.
Il garde les cages néerlandaises depuis le début de la Coupe du monde, pourtant personne ou presque ne sait qui est Jasper Cillessen. La faute à un charisme limité et l’entrée déjà légendaire de Tim Krul face au Costa Rica. Pourtant, c’est bien le premier qui disputera la demi-finale face à l’Argentine. Du moins jusqu’à une éventuelle séance de tirs au but.
L’Allemagne s’impose 7-1 en demi-finale de la Coupe du monde face au Brésil. Ce n’est pas une fiction, c’est bien l’une des pages les plus marquantes de l’histoire du football qui vient de s’écrire sous nos yeux. Gêne pour les vaincus, admiration pour les vainqueurs : forcément, il y avait de quoi passer par toutes les émotions.
Le Brésil ne s’y attendait pas. À Rio, sous la pluie, São Paulo et Belo, le local s’est plongé dans l’incrédulité totale. 7-1. Petite prise de pouls dans différents quartiers auriverde, entre humiliation, déception, travelos et saucisse de manioc.
La rencontre s’y prêtait parfaitement, Miro ne s’est pas gêné. Face au Brésil, Klose est devenu le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde. Un record qu’il pourrait ne détenir que quatre ans, le temps pour Thomas Müller, auteur d’une belle partie, de le rattraper. Pas en reste, Toni Kroos a rappelé qu’il était peut-être le milieu le plus cool de ce Mondial.
Éblouissante, au contraire d’un Brésil affligeant de défauts, l’Allemagne a écrasé la Seleção chez elle (7-1) et gagné son ticket pour la finale. Sublime, et historique.
Les récompenses individuelles de ce Mondial 2014 vont bientôt être décernées : MVP, meilleur buteur, meilleur gardien, meilleur rookie… Présagent-elles pour les heureux élus d’un brillant avenir ? Voyons ce qu’il en a été lors des tournois des deux précédentes décennies.
Si un seul gardien brésilien a déjà joué dans le championnat allemand, Heurelho Gomes, les joueurs de champ nés sur la même terre que Pelé sont eux nombreux à être venus tenter leur chance en Bundesliga, avec plus ou moins de réussite. Certains ont même poussé le vice à ne plus vouloir quitter leur nouveau pays, d’autres ont tout tenté pour le quitter. La preuve par 10.
«Le football de Di Stéfano respirait la vie, sa mort ne doit pas nous le faire oublier»
«Le football de Di Stéfano respirait la vie, sa mort ne doit pas nous le faire oublier»
Au beau milieu de la loge d’honneur du Santiago Bernabéu, Di Stéfano dort d’un sommeil profond. Sa chapelle ardente, mise en place depuis ce matin, attire des centaines de supporters merengues. Entre tristesse et recueillement, le Madridismo fait ses derniers adieux à sa Flèche Blonde.
Mais, au fait, qui est Felipe Scolari et quelles sont ses méthodes ? Échanger avec une mémoire vivante de Palmeiras, club dont il est une idole, permet d’en savoir davantage sur oncle Phil. Un type en polo, qui a les épaules assez larges pour supporter la pression folle qui pèse sur le Brésil pour sa Coupe du monde. Mais Scolari est-il aussi un entraîneur assez ingénieux pour parvenir à gagner ce Mondial sans Neymar ?
Il ne reste plus que quatre matchs avant d’en finir avec ce Mondial. C’est le temps qu’ont encore à patienter les prophètes de la victoire. Sur les quatre demi-finalistes, un seul gagnera à la fin. Et aura donc raison.
Il a 30 ans, a tout gagné avec le Bayern Munich, mais n’est toujours pas considéré comme un grand joueur dans son pays. Après avoir lutté pour réaliser son rêve de gosse, Dante va devoir se battre pour gagner l’estime de ses pairs. Grâce à Thiago Silva, il va peut-être enfin franchir le cap.
Pourquoi Rio ne s’enflamme pas plus pour son Mondial ?
Pourquoi Rio ne s’enflamme pas plus pour son Mondial ?
Aujourd’hui, le Brésil joue une demi-finale de Coupe du monde à domicile. Si, après des débuts poussifs, le pays s’est enfin enflammé pour sa Seleção, l’euphorie à Rio reste en deçà des attentes. Voici 5 raisons pour expliquer le décalage entre le mythe autour de Rio la fêtarde et la réalité de la Copa 2014.
Mais qu’est-ce que c’est que cette Allemagne dégueulasse, qui gagne ses matchs à l’arrache ? Où est passé le beau jeu de ces dernières années ? Joachim Löw est-il en train de se saborder une nouvelle fois, de gâcher cette belle génération ? Du calme. La Nationalmannschaft est juste en train de regoûter à ce qu’elle aime le plus : la victoire. Et qu’importe si ça plaît pas. « Haters gonna hate », mais « Ain’t nobody got time for that ».
Rentrée hier de son périple malheureux au Brésil, l’équipe de France se doit déjà de préparer l’avenir. Avec en ligne de mire, l’Euro 2016 organisé dans l’Hexagone et au cours duquel les Bleus devront s’illustrer. Mais avec qui sur le terrain ?
Le plus beau match de football à regarder en ce moment ne se passe pas au Brésil. À vrai dire, il s’est même déjà passé. Il y a 26 ans, à Bucarest. Un match de championnat disputé sous la neige entre le Dinamo et le Steaua Bucarest. Au sifflet, le père du cinéaste roumain Corneliu Porumboiu. Un quart de siècle plus tard, celui-ci a revu ce match avec son père, et en a fait un film, Match Retour, au dispositif simple : à l’image, le match tel qu’il avait été retransmis. Au son, la discussion entre lui et son père. Interview.
Le dernier carré est constitué. Mais ton équipe n’y est pas. Viré prématurément ou pas vraiment attendu, il faut que tu trouves une motivation pour regarder ces demies. En toute mauvaise foi et parfaite acrimonie. Salut à toi le supporter dépité…
Alfredo Di Stéfano a quitté le monde des vivants en plein Mondial. L’Espagne n’en finit plus de tourner des pages et de se mettre à pleurer. Le vieil homme est mort, mais Di Stéfano restera le plus grand.
Alfredo Di Stéfano a quitté le monde des vivants en plein Mondial. L’Espagne n’en finit plus de tourner des pages et de se mettre à pleurer. Le vieil homme est mort, mais Di Stéfano restera le plus grand.
En attendant Zico – Épisode 8 : Le mystérieux coach de Zico
En attendant Zico – Épisode 8 : Le mystérieux coach de Zico
Où l’on va rencontrer Candido, l’ancien maître à penser de Zico qui vit désormais sur une plage déserte. JB surmontera-t-il les épreuves de l’entraîneur brésilien ?
On a tout fait pour éloigner le moment où on ne ressentirait plus rien. Les demi-finales arrivant, il faut se rendre à l’évidence, c’est la fin qui commence. Il est temps de redevenir neutre.
Si le Mondial n’a duré que dix jours pour l’équipe d’Angleterre, il a été dix fois plus long pour quatre de ses supporters. Partis d’Argentine, ces aventuriers à barbe fournie ont marché 1966 kilomètres pour rejoindre le Brésil. À l’origine un projet caritatif, l’épopée leur aura fait rencontrer un chien très affectueux, puis le prince Harry. Récit d’une suite logique.
Pour arracher la qualification face au Costa Rica de l’intouchable Keylor Navas, il fallait tenter un coup de poker un peu fou. Ce que Louis van Gaal n’a pas hésité à faire en sortant du banc l’un de ses portiers remplaçants pour la séance de tirs au but. Deux arrêts et quelques provocations plus tard, Tim Krul est devenu l’inattendu héros du peuple oranje. Mais nom d’une pipe, qui est ce sauveur de la nation ?
Que le Brésil gagne ou perde contre l’Allemagne, il devra jouer ses deux prochains matchs sans Neymar, sorti sur blessure contre la Colombie. De quoi être pessimiste pour la Seleção, car les options de rechange ne sont pas nombreuses…
Quand on vient du Venezuela, la Coupe du monde ça se passe toujours à la télé. Alors à défaut d’y soutenir un jour leur sélection, certains Vénézuéliens ont décidé de vivre le Mondial à leur façon. Comme Adam, le volontaire polyglotte.
Un passeport, un parent ou même une ancienne conquête. Tous les amoureux du ballon rond ont une raison plus ou moins valable pour avoir le cœur bicolore pendant une Coupe du monde. Mais peut-on vraiment vibrer pour deux équipes nationales ?
Top 5 : Les matchs mythiques de la Nationalmannschaft
Top 5 : Les matchs mythiques de la Nationalmannschaft
Voilà 60 ans que l’Allemagne s’invite régulièrement au moins en quart de finale de Coupe du monde, ce qui en fait la nation européenne la plus régulière à ce niveau. La Nationalmannschaft en a profité pour jouer des rencontres complètement dingues, qui sont restées dans l’histoire de la compétition. Une place dans le générique, ça se mérite.
Il ne se lève que très rarement de son siège pour transmettre ses consignes. Il a une allure de prof d’université quand il note d’interminables remarques sur son carnet posé devant lui. Van Gaal n’entraîne pas, il instruit.