Mardi soir, la Philharmonie de Paris innovait en accueillant le « premier match-concert » de l’histoire : à l’image, Croatie-Espagne, à la musique, un orchestre symphonique et un groupe de rock, en live.
Depuis trois ans maintenant, Roy Keane vit pourtant dans l’ombre de Martin O’Neill, sélectionneur de l’Irlande depuis le départ de Giovanni Trapattoni. Dans une cage, mais sans filtre.
Mais qui est donc cet Éder, joueur italien d’origine brésilienne qui a qualifié l’Italie pour les huitièmes de finale de l’Euro ?
De juillet à décembre 2000, Robbie Keane effectue un court passage en Serie A avec le maillot de l’Inter. Pas vraiment responsable de cet échec, il aura planté ses buts et bu ses bières.
Si l’Irlande veut passer en huitièmes de finale, elle devra compter sur un grand Shane Long, qui aurait pu choisir une autre carrière : celle de joueur professionnel de hurling.
Unique sélection à s’offrir le luxe de disputer une rencontre de poules pour du beurre, l’Italie en profite pour faire une revue d’effectif, et faire jouer ses coiffeurs.
Très peu de suspense dans ce groupe E. Logiquement, l’Italie devrait terminer première du groupe, suivie par la Belgique. Suède et Irlande ont de grandes chances de passer à la trappe…
Pär Zetterberg est une légende à Anderlecht. L’homme idéal pour parler un peu, avant ce Suède-Belgique.
Will Grigg est peut-être en feu, mais il ne joue pas. Contrairement à John Guidetti, grand espoir de l’attaque suédoise pour les années à venir, qui a lui aussi eu droit à sa chanson.
Zlatan a confirmé sa retraite internationale après cet Euro. Que retenir du plus gros râleur de la dernière décennie de la sélection suédoise ?
Depuis deux ans et l’avènement des Diables rouges au premier plan, les diffusions de match sur grands écrans ne cessent de se multiplier en Belgique.
On a vécu cette 3e journée de poules avec les supporters allemands. Et les Nord-Irlandais, par la force des choses. Entre un match amical pépère, un échauffement à la bière et le Parc des Princes.
À chaque match de la Hongrie, c’est l’attraction. Gábor Király et son bas de survêtement attirent tous les regards. Pourquoi ? Depuis quand ? Dans quel but ? Enquête.
Malgré ses pions en pagaille avec le MTK Budapest, ses 42 capes, Sándor Torghelle n’est pas à l’Euro. Pas fâché pour autant, « Sanyi » croit aux chances de ses potes magyars.
22 juin 2014 : le Portugal joue son avenir au Mondial contre les USA. Deux ans plus tard, le destin leur offre un nouveau match, dos au mur, un 22 juin 2016 contre la Hongrie.
Dans le groupe le plus ouvert de l’Euro, des surprises vont forcément tomber. Le favori portugais va-t-il se péter les dents et laisser les Hongrois se qualifier avec l’Autriche ou l’Islande ?
De retour au top après une blessure qui l’a privé d’Euro, Bernardo Silva profite de son repos forcé pour mater l’Euro à la télé. Frustré, il n’en demeure pas moins optimiste.
Disparu de l’équipe après un premier match difficile, l’Autrichien Marc Janko en a peut-être profité pour s’adonner à ses autres passions : l’astrologie, la numérologie et l’ésotérisme.
David Alaba devait être un des hommes forts de cet Euro, mais après deux matchs, il peine encore à trouver ses marques. La star du Bayern inquiète tout un pays.
Emil Hallfredsson est l’un des premiers Islandais à avoir réussi son expatriation, débarqué en Italie en 2007 pour devenir une valeur sûre de Serie A. Enfin là où il trouve un peu d’ombre.
Durant deux ans, Saevar Gudmundsson a suivi caméra à l’épaule les éliminatoires de la sélection islandaise. Résultat ? Inside the Volcano.
De passage à Paris, le groupe irlandais Walking on Cars a profité de son séjour en France pour faire un crochet par le stade de France et l’Euro 2016. Souvenirs entre Shane Long, une main d’Henry et le football gaélique.
Grâce à un premier but de Lavezzi et à un Messi désormais détenteur du record qui appartenait à Batistuta, l’Argentine se qualifie pour la finale de la Copa América Centenario (0-4) face à une équipe américaine limitée.
À la 72e minute d’Espagne-Croatie, sans le savoir, Luka Modrić a changé le destin de cet Euro. L’arrêt de Danijel Subašić sur ses consignes renverse la compétition.
Depuis le début du tournoi, la Croatie est à l’image de son capitaine et modèle. Belle, sentimentale, parfois vicieuse et insatiable.
Défense basse et attaque supersonique, Subašić, Srna, Ćorluka, Perišić, Pjaca et Kalinić, pour ne citer qu’eux, ont régalé.
Plombés par une défense à la ramasse et un De Gea aussi rassurant que le Casillas de Porto, les Espagnols ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes.
Appliquée défensivement face à une Espagne d’attaque, la Croatie réalise un joli coup en décrochant la tête du groupe pour s’épargner l’Italie au prochain tour.
Dans un match engagé mais assez limité techniquement, la Turquie a enterré la Tchéquie (2-0).
96′ : Les Croates ont encore fait forte impression ce soir. C’est désormais certain, il faudra …
90′ : Tesekkür ederim à toutes et à tous d’avoir suivi ce live, vous avez régalé. Changez rien, ou alors changez tout! Bisous les loutres ! A bientôt!