Ça y est, la première phase d’écrémage est terminée. Huit équipes en moins, mais surtout, encore beaucoup de questions à l’issue des 48 premiers matchs de l’Euro 2016. Et les réponses sont ici.
C’est l’heure des premiers bilans. En voici un tout en frappes en lucarne, enroulés, reprises de volées et frappes de poney.
La dictature des 8, les dribbleurs et numéros 9 disparus et l’influence des automatismes du monde des clubs greffés sur certaines sélections : voilà les enseignements tactiques des poules de l’Euro.
Une pause méritée ou une bonne raison de s’angoisser. Pour toi, ces deux jours sans match vont être un calvaire. Toi, tu as fait TF1, beIN, M6 pendant 12 jours. Toi, tu as bien suivi ce début d’Euro.
Des tables en U, de la concentration et un premier semestre bouclé pour la classe européenne. Le temps est venu de balancer les points pour un ensemble sans réelle tête de classe, mais avec des anciens jeteurs de boulettes lavés.
Comme dans toute compétition, certains joueurs attendus ont déçu. Ce qui donne un onze hétéroclite avec un banc composé de stars.
Ils n’ont pas marqué de but ou n’ont pas réalisé un arrêt de dingue. Pourtant, ils sont, eux aussi, des stars de cet Euro 2016.
Beaucoup de soirées ennuyeuses, peu de buts, mais quand même quelques pépites. Eux, ils ont brillé pendant la phase de poules.
Trois, voire quatre matchs par jour, et puis plus rien. Et ce, pendant deux jours. Le manque est là. L’envie de s’en mettre plein les veines aussi.
Entretien avec la MZ, entre histoire de ballon rond, équipe de France et anecdotes de quartier.
Les gardiens sont les grands oubliés du premier tour de cet Euro, la pauvreté offensive des matchs n’étant pas forcément due à leurs prestations.
On prend de nouveau le pouls du grand absent de cet Euro : les Pays-Bas. De Van der Wiel à Van Gaal en passant par l’arbitrage d’Espagne-Croatie jusqu’au Nexit.
Cette fois, le premier tour est plié. Place à deux jours de sevrage avant d’attaquer les huitièmes dès samedi. Voilà le programme.
Au bout du bout, l’Irlande a arraché sa qualification. Sauf que contrairement à d’autres, l’Éire n’a jamais calculé et mérite de continuer l’aventure.
Avec une dernière journée de phase de poules haletante, il y a eu des héros, des heureux et des grands perdants. Revue de presse dans les différents pays.
Zlatan a raté son Euro dans les grandes largeurs, malgré un match bien plus réussi contre la Belgique. Ce mercredi soir en Suède, personne ne pensera à le lui reprocher.
Grâce à un but de Nainggolan en fin de match, la Belgique a battu la Suède et pris la seconde place du groupe E. Zlatan, lui, ne jouera plus pour la Suède.
Dans une rencontre engagée, mais avec beaucoup de déchet technique, l’équipe d’Irlande est allée chercher sa qualification (1-0).
Difficilement passée à travers le piège tendu par l’Autriche au stade de France, l’Islande a remporté la première victoire de son histoire dans un championnat d’Europe.
90′ : ET C’EST TER-MI-NE ! CONTRE TOUTE ATTENTE, LES IRLANDAIS TERRASSENT LES ITALIENS QUI N’ONT PAS VOULU FAIRE LE JEU ! L’IRLANDE AFFRONTERA LA FRANCE EN HUITIEME DE FINALE ET FRANCHEMENT, ON VOUDRAIT DEJA Y ETRE ! Bisous les copains, à très vite !
94′ : C’est fini ! Les Suédois sont effondrés, les Belges font la teuf, c’est beau, c’est le foot. Bonne nuit à tous, les meilleurs !
Avec deux buts et une passe décisive, la star du Real Madrid a répondu plus que présent face à la Hongrie. Enfin !
Dans un match fou, la Hongrie a pu compter sur un immense Dzsudzsák, sur Gera qui plante l’un des plus beaux buts de l’Euro. Son gardien en jogging a lui souffert face au réveil de Cristiano Ronaldo.
Cristiano Ronaldo qui fait honneur à son statut, Nani dans son sillage, et le Portugal a arraché sa qualification aux forceps.
Menés puis largement dominateurs en seconde période, les Autrichiens ont été pris en contre à la dernière minute de jeu par l’Islande et s’inclinent contre le cours du jeu (2-1).
Grâce à un doublé et une passe décisive de son attaquant, le Portugal arrache le nul face à la Hongrie (3-3) et se qualifie pour les huitièmes.
L’horrible Mark décrypte le 5e épisode de la meilleure mini-série du moment.
93′ : Du coup, le Portugal se mange la Croatie ou l’Allemagne en huitièmes ? Je comprends rien putain. Bref, on aura le temps d’éclaircir tout ça sur Sofoot.com dans quelques heures. Je vous souhaite une bonne soirée les gars. C’était un plaisir de suivre de match de déglingo avec vous. Bises les plus beaux ! Et prenez soin de vos corps surtout.
94′ : Et c’est terminé, l’ISlande s’impose et rafle la deuxième place du groupe au nez et la barbe (quelle expression) des Portugais. Un putain d’exploit. Que le football est beau, messieurs. Je vous aime fort, à bientôt.
Adjoint de Giovanni Trapattoni sur le banc de la sélection irlandaise de 2008 à 2013, Marco Tardelli revient sur ses moments irlandais avant cet Italie-Irlande.
Battue par la Croatie, l’Espagne, finalement deuxième de son groupe, affrontera l’Italie en huitièmes. Si elle s’est compliquée la tâche seule, la Roja n’a pas dit son dernier mot. Au contraire.