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Verratti : « On m’a fait passer pour quelqu’un qui sortait tous les soirs »
Petit Hibou remet les points sur les i.
Alors que sa prolongation jusqu’en 2026 au PSG a été entérinée il y a quelques jours, Marco Verratti s’est longuement confié à France Football, dans une interview parue ce samedi. Le milieu de terrain est notamment revenu sur la réputation qui a parfois pu lui être attribuée, à savoir celle d’une personne qui aime beaucoup sortir. « Cette réputation m’a gêné, car, la plupart du temps, ce n’était pas vrai. Quand tu es journaliste, tu dois faire les choses avec honnêteté. Si c’est vrai, je prends mes responsabilités, comme ça a été le cas beaucoup de fois. Mais on m’a fait passer pour quelqu’un qui sortait tous les soirs. À la fin, ça n’allait pas. Les personnes qui me connaissent savent ce que je fais et qui je suis. Il y a des périodes où je savais que je pouvais sortir, d’autres où je savais que je devais me reposer. Et j’avais 20 ans, c’était différent », affirme l’Italien.
Dans ses mots, le milieu de terrain est aussi très élogieux avec la France, dix ans après son arrivée à Paris. « Dès que je suis arrivé ici, j’ai eu un coup de foudre. Je suis tout de suite tombé amoureux de cette ville. Elle m’a ouvert l’esprit. Quand tu viens d’un petit village, il y a des choses que tu ne vois pas. À Paris, il y a beaucoup de gens différents, de cultures différentes. Si tu es un garçon intelligent, Paris ne peut que t’aider à grandir », explique Verratti, qui distingue aussi un sens différent des relations en France et en Italie : « Ici, les gens sont froids. Quand tu te fais un ami à Paris, c’est un vrai ami. En Italie, on a beaucoup d’amis. On dirait qu’on est tous amis, mais, à la fin, si t’as besoin de quelqu’un, il n’y a plus grand monde. En France, j’ai trois, quatre vrais amis. Et, s’il se passe la moindre chose, à n’importe quelle heure de la nuit, je sais que je peux les appeler et qu’ils seront là pour moi. Pas parce que je suis Marco Verratti et que je joue au foot. »
Pas sûr qu’il y ait les arbitres de Ligue 1 dans ses trois, quatre vrais amis.
AL