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Véronique Rabiot sur son fils : « On ne lui a rien pardonné. Et ce dès ses 17 ans »
Les 1025 vérités de Véronique.
Véronique Rabiot, mère et agent d’Adrien Rabiot, a tiré au clair un bon nombre de dossiers dans un entretien pour Ouest France : sa place dans la carrière de son fils, son statut d’agent, la polémique avec la famille Pogba, les difficultés de son fils… Mère du joueur, mais également agent à temps plein, elle reconnaît s’être entourée d’autres conseillers sportifs et juridiques pour aider son Duc. « Je ne conseille pas Adrien sur le foot, mais sur tout ce qui est extérieur », explique-t-elle. Pourtant, elle l’assure : « Ce n’est pas si difficile : au haut niveau, c’est le talent du joueur qui fixe le prix. Il n’y a pas de bons agents, il n’y a que des bons footballeurs. »
Revenant sur la carrière d’Adrien, elle explique que son fils a commencé le football à 6 ans, mais qu’elle ne voulait pas qu’il fasse du foot. « Je préférais l’escrime, confesse Véronique Rabiot. Mais il m’a dit très tôt : « Je veux être footballeur professionnel et jouer en équipe de France. » » Une passion qui l’a finalement conduite à diriger la carrière du fiston, elle qui n’avait pas spécialement de connaissance dans le milieu du football. « Il est compliqué pour une femme de se faire accepter dans le milieu du football, les hommes n’aiment pas qu’on joue sur leur terrain », explique-t-elle. Mais elle réfute la thèse selon laquelle Adrien serait « un petit garçon à sa maman » : « Je suis une personne autoritaire, c’est vrai, mes enfants me l’ont souvent reproché. Mais pas celle qu’on décrit dans les médias. »
Selon la mère du joueur, cette image négative viendrait du peu de temps accordé aux médias : « Ils nous cassent, mais j’ai le cuir épais. » Elle n’a d’ailleurs pas souhaité revenir sur l’épisode survenu dans les tribunes entre elle et les familles de certains joueurs lors de France-Suisse à l’Euro : « Je ne peux pas en parler, il y a une procédure en cours. » Concernant son fils et sa carrière, elle estime qu’on « ne lui a rien pardonné, et ce, dès ses 17 ans ». Véronique Rabiot rappelle que les joueurs sont avant tout des humains, qui peuvent faire des erreurs. « J’aimerais que le grand public sache quel est le parcours des footballeurs pour accéder au haut niveau, s’agace-t-elle. Tout ce qu’on dit, c’est : « Ils sont trop payés, etc. » Mais les gens ne savent pas à quel point cela leur demande de sacrifices, un mental d’acier. »
Le Duc libéré.
AEC