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Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (690-681)
Quel est le meilleur joueur de l'histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu'à 2022 ? Statistiques, palmarès, trajectoires personnelles, classe, dégaine, empreinte laissée : autant de critères qui nous ont permis d'établir notre classement très subjectif des mille joueurs les plus marquants de Division 1 et de Ligue 1. Le credo d'un feuilleton qui va durer précisément 100 jours.
#690 - Kader Ferhaoui
Kader Ferhaoui
Montpellier (1987-1993 puis 1996-1998), Cannes (1993-1996), Saint-Étienne (1999-2000)
Saison 1987-1988. Le Montpellier Paillade Sport Club remonte tout juste de D2, mais ne s’embarrasse d’aucun complexe au moment de débouler dans l’élite, et quasiment chaque réception à la Mosson est l’occasion d’un festival offensif : succès 2-1 contre le futur champion monégasque, 4-1 face au PSG et à l’OGC Nice, 6-1 face au Matra Racing, 6-0 contre le Brest Armorique, 5-0 devant Sainté, 4-0 lors des réceptions du RC Lens et de l’OM… À l’arrivée, l’écurie de Loulou Nicollin s’assied sur la troisième marche du podium – meilleur résultat de l’histoire du club à l’époque – avec la plus belle attaque du championnat (68 caramels). Dans ses rangs : Júlio César, Jean-François Larios, Christian Pérez, Thierry Laurey, Roger Milla, Laurent Blanc… Et Kader Ferhaoui, formé au club. Acteur important de l’exercice précédent terminé en tête de l’antichambre, l’Algérien est tout autant précieux cette année-là sur son côté gauche et rayonnera sur la côte méditerranéenne pendant dix ans, entre la Paillade (où il soulève la Coupe de France en 1990 après un but en finale) et l’AS Cannes, avant un passage mémorable à l’AS Saint-Étienne qu’il aidera également à prendre l’ascenseur, brassard au bras et avec le trophée de meilleur joueur de deuxième division au bout. Le bilan est copieux : 349 apparitions au total avec Montpellier (quatrième joueur le plus capé du club héraultais), et 343 rencontres de D1 ici et là pour 30 banderilles dans l’élite. Aujourd’hui, c’est son rejeton Ryan qui a repris le flambeau et fait les beaux jours du Stade lavallois, en Ligue 2.
#689 - Alfred Aston
Alfred Aston
Red Star (1932-1933, 1934-1938, 1940-1943, 1944-1946), RC Paris (1938-1940), Paris-Capitale (1943-1944), Stade français (1947-1948), Stade français-Red Star (1948), CA Paris (1948-1949)
Né d’un père anglais et d’une mère française, Alfred (dit « Fred » ) Aston est, pendant ses jeunes années, apprenti jockey à Chantilly. Ce n’est cependant pas dans les hippodromes qu’on le remarque plus tard, mais bien dans les stades de football. Débarqué à Paris pour travailler auprès de son oncle cordonnier, cet ailier droit virevoltant (1,65 mètre) tape dans l’œil du Red Star, avec lequel il participe au premier championnat professionnel de l’histoire et dont il portera le maillot à de nombreuses reprises par la suite. Le Feu follet, comme on le surnomme, prend un malin plaisir à déstabiliser les défenseurs adverses grâce à ses feintes et à régaler ses coéquipiers avec ses centres millimétrés. Il est tout simplement considéré comme l’un des meilleurs joueurs français des années 1930-1940, et le duo offensif qu’il forme avec André Simonyi fait le bonheur des supporters audoniens.
En plus de briller sur les terrains – ce qui, à l’époque, est peu rémunérateur -, Fred dirige une petite entreprise de fabrication d’articles en papier. Un accident de massicot lui coûte d’ailleurs la perte de deux doigts. Après avoir définitivement rangé ses crampons, l’homme aux 31 sélections en équipe de France ouvre un magasin d’articles de sport à Tours. Simplement baptisée « Fred Aston » , la boutique existe encore aujourd’hui. Elle est toujours tenue par des membres de sa famille.
La réaction de Valérie Aston, petite-fille de Fred Aston et cogérante du magasin éponyme : « Ça me touche beaucoup que l’on pense à lui pour ce classement parce que cette année, on fête les 70 ans du magasin qu’il a créé en 1952. J’ai travaillé avec lui, c’était ma petite étoile, une personne extraordinaire. Vous savez, c’est un monsieur qui est né dans la pauvreté, qui n’a jamais connu son papa. Pour nourrir sa famille, il rapportait à la maison ce qu’il pouvait récupérer auprès de ses patrons. Il n’a jamais oublié d’où il venait. Il connaissait tout le monde à Tours, il y a encore des gens qui m’en parlent. Ici, c’est une institution. Il ne nous parlait pas trop de ses années de footballeur, mais je sais qu’il s’y est beaucoup amusé ! »
#688 - Souleymane Camara
Souleymane Camara
Monaco (2001-2004 puis 2004-2005), Guingamp (2004), Nice (2005-2007), Montpellier (2009-2020)
Première titularisation en Ligue 1 le 22 décembre 2001, le jour de son anniversaire, contre Rennes. Bilan : un but, une passe décisive et un penalty obtenu. Souleymane Camara a pourtant entendu qu’il n’avait « même pas le niveau d’un joueur de National » à Nice. Le Sénégalais a magnifiquement donné tort à ses détracteurs par la suite en plantant pas moins de 62 buts dans l’élite, malgré un temps de jeu d’intermittent. « Sa tête est en acier, assurait Vitorino Hilton. Regarde son crâne, tu as vu toute la surface qu’il peut utiliser pour faire une tête ? » Neuf de ses réalisations sont inscrites en 2011-2012, une saison couronnée du titre pour Montpellier. Meilleur buteur de l’histoire du MHSC en Ligue 1, « Camaradona » a d’ailleurs fait trembler les filets du championnat lors de quinze saisons différentes. « C’est un garçon capable de mettre des buts, mais surtout capable de travailler et de faire beaucoup d’efforts qui profitent à ses coéquipiers. En plus, intellectuellement, je le trouve nettement au-dessus de la moyenne » , confiait Rolland Courbis, son premier coach dans l’Hérault. Parfaitement parfait.
#687 - Gaël Givet
Gaël Givet
AS Monaco (2000-2007 puis 2016-2017), Olympique de Marseille (2007-2009), AC Arles-Avignon (2013-2014 puis 2014-2015), Évian-Thonon Gaillard (2014)
Au moment de jeter un œil sur le palmarès de Gaël Givet, il n’y a qu’une Coupe de la Ligue au compteur, gagnée en 2003 avec l’AS Monaco. Mais parler de Givet, c’est avant tout une question d’émotions. En compagnie de Sébastien Squillaci, son compère en défense centrale sur le Rocher et aussi son acolyte en padel, le défenseur central a donné des sensations fortes à tout l’Hexagone avec une saison 2003-2004 gravée dans la mémoire des puristes : une finale de Ligue des champions perdue contre le FC Porto après avoir éliminé le Real Madrid et Chelsea, entre autres, mais également une décevante troisième place de Ligue 1 après avoir été leader pendant 25 journées. Givet, c’était l’affirmation d’un potentiel fort, mais pas assez constant pour s’imposer sur la durée à très haut niveau. Capitaine de l’ASM après le départ de Giuly, l’Arlésien de naissance a connu une régression sportive progressive. Mais que ce soit à l’OM ou à l’ACAA, l’international tricolore (12 sélections) a toujours gardé le principal à l’esprit : prendre du plaisir. Et surtout garder sa belle barbe à Évian, où il jouera le dernier match en L1 de sa carrière. « On voulait me forcer à me raser parce qu’elle était trop longue, explique-t-il dans un entretien accordé au Parisien en 2015. À 33 ans, on ne pouvait pas me traiter ainsi. On me prenait pour un djihadiste, alors que je ne suis absolument pas converti à l’islam. (…) Quelle folie ! Peut-être que le coach Dupraz regrettait de m’avoir pris, mais me reprocher une barbe trop longue, c’était n’importe quoi. Je lui avais pourtant dit que je n’étais pas un mec à concessions. » Ou comment mourir avec ses idées.
#686 - José Farías
José Farías
RC Paris (1962-1963), Strasbourg (1963-1967), Red Star (1967-1970)
Sa photo apparaît dans les couloirs de la Bombonera, où il a joué au début de sa carrière, mais elle mériterait aussi une place dans un grand musée destiné à l’histoire du championnat de France. José Farías attend d’avoir 25 ans pour quitter son Argentine natale et rejoindre la France. Il lui faut cependant un peu de temps pour s’adapter à un nouveau continent, une nouvelle culture et un nouveau football, comme en témoigne sa première aventure mitigée au RC Paris. Tant pis pour la capitale, c’est à Strasbourg qu’il commence à s’épanouir et à régaler sur les pelouses hexagonales : 47 pions en trois saisons, un titre avec la Coupe de France et un formidable parcours européen au cours duquel il fait trembler les filets du Camp Nou. Avant de faire son retour à Paris, au Red Star, où il devient le premier joueur à effectuer une roulette en D1 française (prends ça, Zizou). « C’est dans notre nature. Nous, les Sud-Américains, sommes de grands amoureux du ballon rond, expliquera-t-il lui-même. Dès mon jeune âge, j’ai cherché à copier les vedettes. J’ai vu jouer Ruben Bravo quand j’étais gosse. L’avant-centre argentin Pontoni m’a apporté beaucoup car il avait des gestes techniques extraordinaires. Mais le plus frappant chez nous, c’est l’imagination, l’esprit inventif qui anime tous ceux qui tripotent une balle. Tenez, par exemple, mon fameux coup de la roulette comme vous l’appelez, je l’ai vu faire par un illustre inconnu sur un terrain vague. » Il fait ainsi le bonheur des amateurs de Bauer pendant trois saisons, avant d’y revenir deux ans plus tard dans le costume d’entraîneur. Un pédagogue, un vrai, qui aimait transmettre aux plus jeunes jusqu’à sa disparition en 2004. José Farías peut reposer en paix, sa roulette n’a pas fini d’être reproduite sur les rectangles verts.
#685 - Christophe Dugarry
Christophe Dugarry
Bordeaux (1988-1996), Marseille (1998-2000), Bordeaux (2000-2002)
Christophe Dugarry l’a souvent répété sur les antennes de RMC, chez les jeunes, il n’était pas moins fort que Zinédine Zidane : « Plus fort, je ne sais pas ce que ça veut dire. Mais disons que j’étais aussi technique que lui et qu’il y avait beaucoup de choses que je savais faire qu’il ne savait pas faire et vice versa. Mais techniquement, on se tirait la bourre, sans aucun doute là-dessus. » Et si Duga a souvent été moqué pour ce genre de déclarations, Rolland Courbis, qui a eu les deux hommes sous ses ordres du côté des Girondins de Bordeaux, est allé dans le sens de l’attaquant : « Sur l’habileté technique, il y a photo. Quand tu voyais le duo Zizou-Duga jouer au tennis-ballon en doublette, ouf… c’était même assez impressionnant, l’adresse. C’était du très haut niveau. » Et la doublette ne régalait pas seulement au tennis-ballon à l’entraînement, mais aussi sur les terrains de Ligue 1. Mais même avec les passes du double Z, Dugarry n’a jamais réussi à atteindre la barre des 10 pions sur une saison en championnat (9 en 1995). Pour autant, celui qui n’avait pas la même hygiène de vie que son bro Zizou savait se rendre utile sur le terrain par sa technique, sa vista et sa qualité de passe. Que ce soit à ses débuts à Bordeaux, à l’OM ou à son retour chez les Girondins avec notamment un centre à l’aveugle pour Pauleta qui termine l’action d’un retourné acrobatique pour l’un des derniers matchs de Dugarry dans l’Hexagone. Et ça Zinédine ne l’a jamais fait.
#684 - Philippe Fargeon
Philippe Fargeon
Bordeaux (1986-1988), Toulon (1988-1989), Bordeaux (1990-1991)
Si Philippe Fargeon est officiellement né en juin 1964, en matière de football, l’homme a vu le jour le 5 décembre 1986, devant 13 962 spectateurs, au Parc Lescure. Ce soir-là, face à Lille, il dispute son premier match avec les Girondins. Et inscrit son premier but pour l’équipe de Claude Bez, à l’occasion d’une victoire 3-0. La France ne le sait pas encore, mais le Haut-Savoyard a décidé que l’année 1987 serait sa chose. Jusqu’au 5 décembre 1987 et un but face à Lens, il plantera 24 buts en 39 rencontres avec Bordeaux. Autant de buts qui permettront aux Bordelais de réaliser le doublé, en devançant l’OM de Tapie en championnat et en finale de Coupe de France, lors de laquelle Philou ouvre le score en battant Joseph-Antoine Bell d’une mythique tête plongeante. 24 buts qui lui permettront également de devenir international à 7 reprises, pour 2 pions inscrits. Et après cette folle année ? Pas grand-chose, malheureusement, en dehors d’une saison 1988-1989 à 8 buts avec le Servette. Pourtant, Philippe le savait : c’est en Fargeon qu’on devient fargeron.
La réaction de Philippe Fargeon : « Je suis 684e sur tous les joueurs qui ont évolué en Ligue 1 ? C’est bien ! Je suis content, fier. Tout gamin, je rêvais d’être footballeur professionnel, alors atteindre ce niveau et figurer dans ce classement, cela ne peut être qu’un honneur. On ne fait pas ce métier pour la gloire, on fait ça parce qu’on aime le foot et qu’on veut vivre de notre passion, alors si en plus des gens sont heureux lorsqu’ils nous voient jouer, c’est une double satisfaction. Si votre magnéto ne fonctionne pas, vous pouvez m’appeler une nouvelle fois, tellement je suis heureux. »
#683 - Thierry Henry
Thierry Henry
Monaco (1994-1999)
La Ligue 1 n’a connu de Thierry Henry que la version junior, de 17 à 21 ans. L’attaquant n’est pas encore majeur qu’il claque un doublé au portier lensois Guillaume Warmuz pour débloquer son compteur. Les balbutiements d’une irrésistible ascension, qui prend véritablement forme à partir de l’exercice 1996-1997. Associé à Victor Ikpeba et Sonny Anderson, Titi boucle la saison avec neuf buts, huit passes dé, le trophée de meilleur espoir du championnat, mais surtout le titre de champion de France. Ça va vite. Très vite. « Il avait des qualités incroyables pour un jeune. Il était techniquement très fort pour un grand gaillard comme lui. Il était puissant, adroit devant le but, intelligent dans le jeu, altruiste, il allait vite, percutait et provoquait avec insouciance. Il était en avance sur son temps. Il était déjà l’attaquant moderne d’aujourd’hui » , louait Mickaël Madar dans L’Équipe. En 1999, le récent champion du monde quitte la Ligue 1 pour Turin. Avec vingt buts marqués, et la certitude que l’attend alors un avenir doré.
#682 - Joseph Tellechéa
Joseph Tellechéa
Sochaux (1946-1961)
L’histoire liant Joseph Tellechéa à Sochaux, entre 1946 et 1961, restera, à jamais, gravée dans les mémoires doubistes. Champion de D2 dès sa première saison chez les pros, en 1946-1947, le rugueux milieu de terrain est en effet de ceux qui permettent aux Lionceaux de retrouver l’échelon supérieur. Un apéritif bien digéré, qui sera suivi de quatorze autres campagnes dans l’élite, pour 376 rencontres disputées (412 au total). Comble de cette romance, Tellechéa n’est même pas le joueur le plus capé de son club de toujours, devancé par l’illustre Albert Rust (454 apparitions).
Point d’orgue de cette vie en jaune et bleu, la finale de la Coupe de France perdue en deux matchs face au Havre, les 3 et 18 mai 1959 (2-2 puis 3-0), mais également le maintien de Sochaux en D1 une décennie durant, décrochant le top 5 à quatre reprises (meilleur performance : une deuxième place décrochée lors de la saison 1952-1953). Relégués au printemps 1960, les Sochaliens ont évidemment pu compter sur leur maître d’œuvre, resté chez lui pour s’offrir une ultime pige et ramener les siens vers les hautes sphères, dès l’année suivante. Joseph Tellechéa, homme de devoir et de dévotion, récompensé en fin de carrière par trois capes en Bleu. Le gain ultime ? Un but inscrit à l’immense Lev Yachine, le 21 octobre 1956, à Colombes, à l’occasion d’une victoire en amical contre l’URSS (2-1). Le Lion a mangé l’Ours.
#681 - Cédric Carrasso
Cédric Carrasso
OM (2002-2008), Toulouse (2008-2009), Bordeaux (2009-2017)
« Carrasso, fais-nous la parade ! Fais-nous la parade ! » Les supporters marseillais reconnaîtront cette chanson entre mille. Celle qui a permis à leur minot de briller entre les poteaux et de s’affirmer comme le solide gardien aux épaules carrées que la Ligue 1 a ensuite pu découvrir. Pourtant, si le visage de Cédric Carrasso semble indissociable du football hexagonal des années 2000 et 2010, ses lignes de palmarès sonnent, elles, étrangement creux (une Coupe Intertoto remportée en 2007 à l’OM, un Trophée des champions en 2009 et une Coupe de France en 2013 à Bordeaux). Souvent associé, à tort, au sacre des Girondins de ce fameux printemps 2009, l’Avignonnais aura effectivement brillé par ses arrêts, plus que par ses trophées. Le style s’établit alors, fait de puissance et d’impact physique sur sa ligne, qui lui auront permis de prendre la relève à Marseille. 59 rencontres disputées dans l’élite, au Vélodrome (2002-2008), des gueulantes à tout-va, avant la cassure.
Le 22 août 2007, Carrasso se rompt le tendon d’Achille, à quelques jours du Classique face au Paris Saint-Germain, offrant alors une chance définitive au frêle Steve Mandanda. Poussé vers la sortie, il rebondit cependant non loin de là, à Toulouse, où, en une seule campagne (2008-2009), il rattrape le temps perdu, disputant 43 rencontres et s’ouvrant les portes de l’équipe de France. Le retour aux affaires est entamé, mais l’intéressé décide pourtant de quitter le navire. Direction le rival bordelais : « Je pense que les Toulousains n’ont pas compris pourquoi je partais aux Girondins, avouait-il dans nos colonnes en 2016. Ce que je peux comprendre aussi d’ailleurs. Déjà, il y a la concurrence Bordeaux-Toulouse, qui est, quoi qu’on en dise, assez tenace. Ensuite, je signe à Toulouse pour un contrat de quatre ans. Et si, après ma première saison toulousaine, un an après ma blessure, ce n’est pas Bordeaux, la Ligue des champions, et tout ce qui peut s’ensuivre – genre l’équipe de France -… je ne serais pas parti. Le timing a fait que… j’ai saisi l’opportunité Bordeaux, car elle était plutôt logique dans ma progression de carrière. » Un timing qui lui offrira ses plus belles heures de footballeur, huit saisons durant (256 rencontres de L1, entre 2009 et 2017), découvrant la régularité au plus haut niveau ou encore la Ligue des champions et ses quarts de finale au printemps 2010. Élément discret, Cédric Carrasso aura notamment transmis son expérience à son petit frère Johann, qui a suivi ses pas en entamant une carrière professionnelle. Souvent touché, jamais coulé, toujours debout.
Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF