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Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (680-671)
Quel est le meilleur joueur de l'histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu'à 2022 ? Statistiques, palmarès, trajectoires personnelles, classe, dégaine, empreinte laissée : autant de critères qui nous ont permis d'établir notre classement très subjectif des mille joueurs les plus marquants de Division 1 et de Ligue 1. Le credo d'un feuilleton qui va durer précisément 100 jours.
#680 - Jean Courteaux
Jean Courteaux
RC Paris (1949-1950), Nice (1950-1953 puis 1954-1955)
Les 946 kilomètres séparant Nice de Paris, Jean Courteaux les a appris par cœur. Et pour cause, durant ses neuf années de carrière, l’ailier a réalisé quatre fois le trajet. De 1949 à 1955, c’est ainsi entre le Racing et l’OGCN que ce Parisien pur jus a mis en lumière ses qualités de dribble. D’abord chez les Pingouins, durant deux saisons où il se révèle à l’Hexagone, inscrivant 11 buts en 25 matchs et atteignant la finale de la Coupe de France au printemps 1950, perdue face à Reims (2-0). Puis chez les Aiglons, témoins de ses plus beaux exploits.
En 94 apparitions (1950-1953), Courteaux étoffe en effet son palmarès, glanant son premier titre de champion en 1951, avant le fameux doublé de 1952. La plus belle performance de l’histoire du Gym, achevée aux côtés de Marcel Domingo, Pancho González, Antoine Bonifaci, Abdelaziz Ben Tifour ou Pär Bengtsson. Il choisira pourtant de retrouver la capitale et son RCP, alors en D2, afin de le ramener dans l’élite (le club termine troisième, Courteaux marque 41 fois en 42 apparitions lors de la saison 1953-1954) et achèvera ce fastidieux parcours en 1955, par un retour sur la Côte d’Azur. Jean Courteaux a donc couru vite et, surtout, longtemps.
#679 - Patrice Évra
Patrice Évra
Monaco (2002-2006), OM (2017)
Patrice Évra aurait pu découvrir la Ligue 1 avec l’OGC Nice, qu’il a aidé à remonter en 2002. C’est néanmoins chez le voisin monégasque que le jeune latéral va se faire un nom dans l’élite. Avec lui, l’ASM tient la dragée haute à l’OL et échoue à un petit point du titre en 2002-2003. La saison suivante, tout le monde hausse le curseur. Le club du Rocher termine troisième avec 75 points (huit de plus qu’en 2002-2003) et crée la sensation en Ligue des champions. Des résultats dans lesquels Évra se révèle fondamental, et récompensé par le titre de meilleur espoir ainsi qu’une nomination dans l’équipe type du championnat aux Trophées UNFP. « Il avait une place importante dans l’équipe, rejouait François Modesto. C’était un garçon tranquille, il ne créait pas de problèmes, il rigolait. Deschamps lui avait donné ce rôle important et c’était l’un de nos leaders. » Avec un caractère affirmé, malgré son jeune âge. « Lors de mon premier match avec les pros, il m’a pourri parce que je ne lui avais pas donné une passe, alors qu’il partait au but, expliquait Nicolas Raynier. J’ai revu cette action la dernière fois à mon mariage et on le voit en gros plan en train de gueuler. (Rires.) » La recette sera la même pour son retour en France, du côté de l’OM, où Rudi Garcia lui confiera le brassard. Patron tout sauf incognito.
#678 - Teddy Richert
Teddy Richert
Toulouse (1997-1999), Bordeaux (1999-2000), Lille (2000-2001), FC Sochaux-Montbéliard (2001-2012)
« Allez-vous trouver quelque chose pour m’intégrer dans votre classement des 1000 ?! » , nous avait écrit, bon joueur, Mathieu Dreyer. Malheureusement pour le nouveau portier de Sainté, la concurrence est rude à son poste. Formé au FC Sochaux-Montbéliard, l’ancien Merlu ne sera donc pas offensé de voir que l’on a préféré mettre à l’honneur la légendes des Lionceaux Teddy Richert. Acteur de trois finales de coupes (dont deux remportées) avec le club doubiste, le natif d’Avignon n’a pas été en reste dans notre championnat, lui qui a été élu à l’issue de l’exercice 2006-2007 meilleur portier de l’élite, alors qu’il n’avait même pas pu avoir sa chance aux Girondins, puis au LOSC (à cause notamment d’une rupture du tendon d’Achille en 2000) après ses débuts au Téfécé, son club formateur.
Symbole de la Ligue 1 des années 2000, Richert a squatté deux fois de suite la cinquième place du classement avec Sochaux, en 2002-2003 et 2003-2004, et cumule 381 rencontres de première division (ainsi que 376 toutes compétitions confondues avec le FCSM). Pas un hasard s’il était le chouchou de Bonal : « J’ai toujours eu un fort soutien des gens, avouait-il à L’Est républicain, à l’annonce de sa retraite. On a vécu les mêmes choses en fait. Souffrances, travail, détermination. On était sur la même longueur d’ondes…. » En 2016, pour le blog La Bande à Bonal, il théorisait un peu plus en profondeur cette relation avec le peuple sochalien : « Je ne me suis jamais approprié quoi que ce soit. Même quand j’ai eu un trophée de meilleur gardien de Ligue 1, je ne me le suis pas approprié. C’était la participation d’Aziz (Bouras, l’historique entraîneur des gardiens du club), de mes partenaires et de mes coéquipiers. Il y a tout qui entre en compte, donc il ne faut jamais s’approprier dans un sport collectif ses performances. Peut-être que les supporters ont été sensibles par rapport à ça. Parce qu’ils aiment cet esprit-là, cet esprit de solidarité. »
#677 - Mathieu Bodmer
Mathieu Bodmer
Lille (2003-2007), Lyon (2007-2010), PSG (2010-2012), Saint-Étienne (2012-2013), Nice (2013-2017), Guingamp (2017), Amiens (2017-2020)
Il n’y a pas de hasard si Mathieu Bodmer excelle dans un rôle de consultant depuis sa retraite sportive. Car sur un terrain, le gamin d’Évreux faisait partie de cette caste de joueurs qui voient tout avant tout le monde. Et notamment lors de ses débuts en Ligue 1 avec le LOSC où il régnait dans l’entrejeu dans l’équipe de Claude Puel. Alors non, Bodmer n’était pas forcément le joueur le plus clinquant, mais il savait tout faire : des passes laser, des récupérations de balle, des frappes de mammouth, des crochets. Bref, un joueur complet à l’image de son golazo face aux Girondins de Bordeaux lors de son passage à l’Olympique lyonnais, Bodmer faisant partie des nombreux joueurs à avoir fait le trajet Lille-Lyon depuis le début du nouveau millénaire : contrôle de la poitrine, coup du sombrero et demi-volée aérienne puissante. Une première année lyonnaise de très bonne facture avec un titre de champion de France à la clé. Avant que les blessures ne viennent l’embêter. Heureusement, Bodmer retrouve le sourire en rejoignant son club de cœur du PSG, avant de quitter ce dernier un an après l’achat de QSI pour rejoindre l’OGC Nice. Sur la Côte d’Azur, Bodmer prouve que son intelligence de jeu lui permet de devenir un bon défenseur central. Avant de faire profiter Guingamp et Amiens de son expérience, de son leadership et de sa polyvalence, puisqu’à l’image de sa carrière, il finira en alternant tous les postes : milieu offensif, milieu défensif et défenseur central. Toujours avec classe.
#676 - Yvon Goujon
Yvon Goujon
Saint-Étienne (1955-1959), Sochaux (1959-1960), Limoges (1960-1961), Rennes (1961-1963), Rouen (1963-1966)
Dans la grande famille du football breton, nous demandons Yvon Goujon. L’ancien attaquant est le petit-fils de la fondatrice du FC Lorient, Caroline Cuissard ; le cousin d’Antoine Cuissard, à découvrir très bientôt dans ce top ; et l’oncle de Yannick Stopyra, qui aura lui aussi sa place dans les prochaines semaines. Au-delà de ses liens familiaux avec tout ce beau monde, Goujon était aussi un très bon footballeur. S’il a commencé à taper dans le ballon à Lorient, il aura lancé sa carrière professionnelle loin de sa région natale, à Saint-Étienne, où il se fait remarquer, avant de connaître des saisons plus difficiles du côté de Sochaux et Limoges, avec des relégations à la clé. Ce qui ne l’empêche pas d’être appelé en équipe de France (11 sélections, 6 buts) ni d’être relancé par le Stade rennais, où il forme une association du tonnerre avec Khennane Mahi en attaque. Quelques éclairs puis un adieu à l’élite du côté de Rouen, avant de descendre d’un échelon à Angoulême ou en retournant à Limoges. Avec une anecdote savoureuse (et surtout terrible) datant du 10 mai 1967, quand Goujon décida de choisir la face de la pièce au moment de voir le sort décider de la qualification d’Angoulême ou de Lyon pour la finale de Coupe de France après trois matchs nuls. Bien sûr, la pièce est tombée du côté pile.
#675 - Michaël Isabey
Michaël Isabey
Sochaux-Montbéliard (1998-1999 et 2001-2009)
Attention, légende. Michaël Isabey, c’est certes 370 matchs en 11 saisons avec le FCSM, 34 buts, 3 participations à la Ligue Europa, une Coupe de France remportée en 2007 après la Coupe de la Ligue en 2004. Mais c’est surtout des joues constamment rouges, une photo improbable sur sa page Wikipédia et par-dessus tout un fan club. Pendant des années, regarder une rencontre à Bonal, c’était s’inquiéter de savoir si la petite banderole des fans de Mika était bien accrochée derrière un des buts. Bien sûr, elle l’était à tous les coups, pour une raison bien simple : comment ne pas être fan du bonhomme ? C’est Julien, guitariste du groupe Last Train et grand fan du FC Sochaux-Montbéliard qui parle le mieux du Pontissalien : « Isabey était vraiment un joueur élégant, un de ceux qui ont fait mon enfance. Ses contre-attaques menées avec Pedretti, c’était pas rien ! Quand il montait, avec Frau et Santos sur les côtés, tu savais que ça allait faire mal ! »
#674 - Christophe Jallet
Christophe Jallet
Lorient (2006-2009), PSG (2009-2014), Lyon (2014-2017), Nice (2017-2019), Amiens (2019-2020)
L’histoire retiendra que pour le premier match de Ligue des champions de l’histoire du PSG version qatarie, le capitaine de l’équipe se nommait Christophe Jallet. Et pourtant, sur le terrain, il y avait Thiago Silva, Zlatan Ibrahimović, Maxwell, Javier Pastore ou encore Blaise Matuidi. Si le Divin Chauve a par la suite perdu son brassard de capitaine au profit de Thiago Silva, il n’a pas perdu sa place de titulaire, étant même élu meilleur latéral droit de Ligue 1 à l’issue de la saison. Il faut dire que son entraîneur Carlo Ancelotti avait milité en sa faveur en déclarant qu’il était « le meilleur latéral droit de France » . Et Carlo n’a pas seulement dit ça pour être sympa envers son joueur, mais parce que c’était la vérité. Car oui, Jaja n’a pas la vitesse d’Hakimi, ni la qualité de centre de Dani Alves, mais il reste un défenseur complet capable de défendre et d’apporter le danger vers l’avant, à l’image de sa première saison parisienne qu’il termine à 8 passes décisives en Ligue 1. Un total que n’ont jamais atteint avec le PSG Maxwell, Dani Alves, Thomas Meunier, Achraf Hakimi, Layvin Kurzawa, Nuno Mendes ou encore Serge Aurier. Et pourtant, au moment de ses galettes, Jallet n’avait pas Mbappé, Neymar, Cavani ou Zlatan pour la mettre au fond. Des qualités déjà aperçues à Lorient – où celui qui a joué dans un épisode de Léo Mattéï avait encore des cheveux – et qu’il a gardées pour la suite de sa carrière à l’OL, Nice et Amiens. Tout comme son sourire et sa joie de vivre.
#673 - Raymond Domenech
Raymond Domenech
Lyon (1970-1977), Strasbourg (1977-1981), PSG (1981-1982), Bordeaux (1982-1984)
Raymond Domenech a disputé plus de 400 matchs de D1, et il lui en a fallu très peu pour gagner un surnom : « Le Boucher » . Cela surprendra (ou pas), mais le Lyonnais n’était pas vraiment à ranger dans la catégorie des artistes. Mais il faut de tout pour faire un monde, et Domenech a tiré son épingle du jeu dans le costume du défenseur dur sur l’homme. En s’accommodant bien de ce que l’on pouvait dire à son sujet. Comme lorsque tout le monde le pointe comme celui qui a cassé la jambe du Niçois Helmut Metzler, alors que le coupable se nomme en réalité Jean Baeza. « Je débutais, il me paraissait important que l’on parle de moi, en bien ou en mal, expliquera-t-il. Surtout, je me suis rendu compte que cette réputation de méchant imposait un certain respect à mes adversaires. Alors je suis rentré dans mon personnage. » Le gaillard a même donné du fil à retordre à Josip Skoblar, agacé de ses provocations, au point de lui envoyer une droite en plein match. Brassard au biceps et moustache bien fournie, le latéral a su faire son trou à l’OL en misant sur ses qualités physiques et mentales. Lyonnais jusqu’au bout des ongles, il a dû s’expatrier pour remporter le titre, à Strasbourg (1979), puis à Bordeaux (1984). Sans pour autant perdre avec le temps son sens de la provocation à l’égard du rival stéphanois, notamment en se vantant de se servir d’un maillot de l’ASSE comme d’un paillasson. L’amour du tacle, au sens propre comme au sens figuré.
#672 - Jean-Noël Huck
Jean-Noël Huck
Strasbourg (1968-1971 puis 1984-1985), Nice (1971-1978), Paris FC (1978-1979), PSG (1979-1981), Mulhouse (1982-1983)
Dissocier le nom de Jean-Noël Huck de l’OGC Nice serait un crime de lèse-majesté footballistique. De 1971 à 1978, le milieu de terrain créateur a effectivement régalé le stade du Ray de ses passes téléguidées et de ses chevauchées interminables depuis la ligne médiane. Mais avant de rallier la Côte d’Azur, c’est évidemment chez lui, à Strasbourg, que tout a débuté. Une aventure entamée dans la caserne militaire de Mutzig, en plein service, où il est repéré par les dirigeants strasbourgeois, à l’occasion des quelques rencontres d’exhibition disputées par sa brigade, dans la région. Lancé dans le bain en 1968, à 20 ans, Huck étrennait alors ses 105 apparitions avec le RCSA (dont 89 en D1), laissant du même coup derrière lui son ami Arsène Wenger, encore amateur : « Je débutais en professionnel, quand lui prenait sa licence à l’AS Mutzig, détaillait-il au site web du Racing. Nous n’avons jamais pu jouer ensemble, mais on allait au bal le week-end. » La fierté est d’ailleurs immense, pour cet assidu de la Meinau, devenu acteur de la destinée sportive de son club : « J’étais tellement fier ! J’allais à la Meinau à quatre ou cinq ans dans les années 1950. Mon père m’emmenait en tribune debout, au-dessus de l’ancien tunnel des joueurs. Le fouler en tant que footballeur quelques années plus tard, je n’y aurais pas cru. » La belle histoire s’arrête pourtant au détour, comme souvent, d’impératifs économiques. Relégué en D2 au printemps 1971, Strasbourg se résout à vendre son protégé à Nice, qui ne tarde pas à révéler les talents de sa nouvelle recrue à l’ensemble de l’Hexagone.
Aux côtés de Roger Jouve et Jean-Marc Guillou, Huck constitue en effet un trident axial de feu, participant aux grandes heures niçoises des 70s, qui verront le club terminer deuxième lors de l’édition 1975-1976 et atteindre la finale de la Coupe de France en 1978, perdue face à Nancy (1-0) : « Le stade du Ray, c’était un vrai stade de football, sans piste, petit, mais dont les 14 000 places étaient toujours occupées, car on jouait le titre presque tous les ans. Les supporters arrivaient vers midi, pique-niquaient dans les gradins, et restaient pour le match. Le stade était tellement plein qu’on marchait sur les supporters en allant faire les touches.. On arrivait à finir champions d’automne avec trois ou quatre points d’avance, mais jamais à aller au bout. C’était l’hiver qui nous tuait, notamment à l’extérieur : on s’entraînait à Nice en moulés toute la semaine, et on arrivait le samedi à Reims ou Nantes dans le froid et la neige, sur des terrains gras… C’est dans ces matchs que l’on perdait le titre. » 267 matchs de bonheur donc, incluant : un festival assuré face au FC Barcelone en Coupe de l’UEFA (victoire de l’OGCN 3-0 sous les yeux d’un Johan Cruyff admiratif), un statut d’international en Bleu (17 capes) et un bouillant huitième de finale de Coupe de France, le 10 avril 1976 face à Bastia, durant lequel son magasin de sport est incendié. Plusieurs vies en à peine sept ans, qui feront presque oublier ses passages mitigés au Paris FC, au PSG et à Mulhouse en fin de carrière.
#671 - Yohan Cabaye
Yohan Cabaye
Lille OSC (2004-2011), Paris Saint-Germain (2014-2015), AS Saint-Étienne (2019-2020)
Adil Rami, Eden Hazard, Gervinho, Rio Mavuba, Ludovic Obraniak… Une chose est sûre : le Lille auteur du doublé coupe-championnat en 2010-2011 ne manquait pas de trublions dans son vestiaire. Mais au sein de cet effectif à très haut potentiel, il y avait également des travailleurs de l’ombre comme Yohan Cabaye. « Ce doublé, ce sont les derniers moments de ma carrière lilloise, raconte l’intéressé au site internet du LOSC. Je ne pouvais pas mieux la terminer. C’était le couronnement de tout un travail effectué de ma formation jusqu’à l’équipe professionnelle. » Milieu de terrain à la vision de jeu développée et à la frappe de balle pure, Cabaye n’a jamais souffert de son petit gabarit (1,73 mètre) dans un entrejeu parfois violent. La meilleure preuve ? Son passage réussi de trois saisons à Newcastle United, où « Yoyo » a acquis le respect de tous ses pairs en Premier League.
De quoi séduire le Paris Saint-Germain qui acquiert ses services, mais la mayonnaise ne prendra jamais vraiment dans un secteur déjà bien fourni en matière de talent, et un an et demi suffira à mettre un premier terme à l’idylle parisienne. Devenu taulier de l’équipe de France sous Laurent Blanc, Cabaye poursuivra l’aventure bleue avec Didier Deschamps pour finalement comptabiliser 48 sélections, deux championnats d’Europe et une Coupe du monde. Après une dernière pige en Ligue 1 sous le maillot de l’AS Saint-Étienne, Cabaye a prouvé qu’il était un modèle d’intégration au football par le biais de la formation. Ce n’est donc pas un hasard si le bonhomme est aujourd’hui le coordinateur sportif du centre du PSG. Dans cette nouvelle vie professionnelle, Cabaye espère apporter sa pierre à l’édifice et « garantir un gros lien avec les familles. Pour moi, elles sont parties prenantes du projet du joueur, évoque-t-il dans France Bleu Paris. C’est important d’avoir un socle familial solide. Je m’attache donc à essayer de garder un lien très, très proche avec les parents qui souhaitent échanger. » Un bon relayeur, en somme.
Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF