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Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (440-431)

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

Quel est le meilleur joueur de l'histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu'à 2022 ? Statistiques, palmarès, trajectoires personnelles, classe, dégaine, empreinte laissée : autant de critères qui nous ont permis d'établir notre classement très subjectif des mille joueurs les plus marquants de Division 1 et de Ligue 1. Le credo d'un feuilleton qui va durer précisément 100 jours.

#440 - Jules Bocandé

Jules Bocandé
Metz (1984-1986), PSG (1986-1987), Nice (1987-91), Lens (1991-1992)

Hormis les Belges et les Sénégalais, personne ne connaissait vraiment Jules Bocandé, un attaquant qui plantait but sur but du côté de Seraing. Enfin, sauf Carlo Molinari, le président du FC Metz qui est tombé amoureux du bonhomme et qui a profité des problèmes financiers du club belge pour le récupérer contre peanuts. Et le mariage s’est effectué très vite. Que ce soit sur la pelouse, où Jules Bocandé termine meilleur buteur de D1 avec 23 pions et participe à l’exploit européen face au Barça. Mais aussi en dehors des terrains où celui qui avait été suspendu dans un premier temps à vie au Sénégal pour avoir fait un croche-patte à l’arbitre faisait des ravages avec la gent féminine du côté du Tiffany dans le centre-ville messin. Et même si l’amour entre Bocandé et la ville n’a duré que deux ans – avant qu’il embarque ses talents de buteur au PSG, Nice et Lens -, personne à Metz n’a oublié le premier Sénégalais à porter le maillot grenat. Si désormais les Messins et les Sénégalais sont très liés, c’est en grande partie grâce à Jules Bocandé.

#439 - Marco Simone

Marco Simone
PSG (1997-1999), Monaco (1999-2003), Nice (2004)

Dans les années 1990, le rêve de nombreux joueurs est de rejoindre la Serie A, l’un des meilleurs championnats en Europe. Mais après huit années passées à l’AC Milan, où il a remporte quatre Scudetti et une Ligue des champions, Marco Simone choisit de tenter l’aventure… en France. Pas encore pour distiller ses analyses pointues sur le plateau du Canal Football Club, non, mais bien pour faire profiter la Ligue 1 de son élégance folle et de son immense talent. L’Italien, c’est une gouaille et surtout une faculté à faire trembler les filets, ce qu’il fait souvent lors de sa première saison avec le PSG, où il forme un joli duo avec Florian Maurice, avant de quitter rapidement la capitale sur fond de conflit avec le président Charles Biétry. Une expérience en demi-teinte qui aurait pu le repousser dans les bras de la Grande Botte sans le flair de Monaco, pour le plus grand bonheur de David Trezeguet et de l’ASM, avec laquelle Simone est sacré champion de France au début du nouveau siècle. Seulement, le roi des coupes de cheveux originales est aussi irrégulier que talentueux, et ne se gêne pas pour s’embrouiller avec ses coachs, comme Claude Puel ou Didier Deschamps, ce qui ternit la fin de son histoire monégasque, avant un passage sans grand intérêt chez le voisin niçois. Des souvenirs plein la tête, quand même, pour Simone, particulièrement marqué par un style vestimentaire dans l’Hexagone, comme il nous le confiait en 2015 : « Le joueur français, il met un slip. C’est n’importe quoi. C’est la honte ! Si j’étais une femme, je ne voudrais pas coucher avec un joueur français. » Merci Marco.

#438 - Jaroslav Plašil

Jaroslav Plašil
Monaco (2001-2008), Bordeaux (2009-2013 puis 2014-2019)

Il est celui qui arrive au lendemain des grands succès. Jaroslav Plašil pose ses valises à Monaco en 2000, dans un club fraîchement sacré champion de France. Bis repetita en 2009, quand il débarque à Bordeaux, qui vient tout juste de poser la couronne nationale sur sa tête. Le parallélisme s’arrête néanmoins là. Car le joueur juvénile et discret de ses débuts monégasques – il s’affirmera progressivement ensuite – n’a rien à voir avec le milieu expérimenté qui revêt la tunique au scapulaire neuf ans plus tard. Passeur délicat, à l’aise des deux pieds, l’international tchèque (103 sélections) est, pendant plusieurs saisons, l’indétrônable métronome des Girondins, celui qui dicte le tempo et oriente le jeu. Sa longévité est telle qu’il met un terme à sa carrière à 37 ans, après avoir cumulé un total de 410 matchs en D1/Ligue 1. Jaro est désormais l’entraîneur adjoint des Marine et Blanc. Comme une évidence.

#437 - Alain Goma

Alain Goma
Auxerre (1990-1998), PSG (1998-1999)

Pour les supporters parisiens, le nom d’Alain Goma reste associé à la pénible saison 1998-1999 – que le PSG termine à la neuvième place – et à un terrible but contre son camp, entraînant l’élimination face au Maccabi Haïfa en seizièmes de finale de la Coupe des coupes. Mais la carrière du joueur né à Saúlt ne se résume pas à cela, loin de là. Formé à Auxerre, le défenseur central – ou latéral droit – devient un pilier de la formation icaunaise, avec laquelle il réalise le doublé Coupe-championnat en 1996. Celui qui évoluera ensuite en Premier League (Newcastle, Fulham) et portera à deux reprises le maillot de l’équipe de France doit beaucoup à Guy Roux, comme le prouve cette anecdote narrée à So Foot : « Je me souviens surtout des années où j’étais en jeune. ​À l’époque, je portais des lunettes et je ne voyais pas bien lorsque j’étais sur le terrain. Sur un dégagement du gardien adverse, je mets même une tête complètement à côté du ballon. Guy Roux était présent ce jour-là. Il est venu me voir, m’a pris un rendez-vous chez l’opticien, et j’ai eu le droit aux lentilles. Ça a changé ma façon de jouer. » Et après, Alain a pu mettre la gomme.

#436 - Jean Gallice

Jean Gallice
Angoulême (1969-1971), Bordeaux (1971-1977), Lyon (1977-1979)

Dans la famille Gallice, je demande… Jean. Auteur de 23 buts dans l’élite en deux saisons à Angoulême, l’attaquant bordelais rentre au bercail en 1971 pour jouer chez les Girondins, avec son frère André, et comme leur père René. « Quand on s’entraînait à Rocquevielle, les douches marchaient une fois sur trois, on allait se doucher sous un robinet, on attendait chacun son tour, les terrains étaient catastrophiques… C’étaient les conditions d’il y a 40-50 ans » , se remémorait-il pour Girondins4Ever. Le club oscille entre la 10e et la 14e place, mais Jean Gallice, lui, fait le boulot. Il inscrit 50 buts supplémentaires dans l’élite avec le maillot au scapulaire, dont 13 rien qu’en 1972-1973, ce qui en fait alors le meilleur artilleur des siens (devant Pierrino Lattuada et Edouard Wojciak). L’international français referme le chapitre D1 par deux saisons à Lyon, avant de rejoindre Besançon et Libourne, où il achève sa carrière de joueur en 1984, embrassant ensuite une carrière d’entraîneur et de formateur. La balade du Jean heureux.

#435 - Sabri Lamouchi

Sabri Lamouchi
Auxerre (1994-1998), Monaco (1998-2000), OM (2005-2006)

La carrière de Sabri Lamouchi se sera déroulée par étapes. D’abord celle d’une révélation en D2, puis celle d’homme clé à Auxerre, le statut d’international régulier, jusqu’en 1998, avant de conclure par l’image de taulier, à l’AS Monaco. La régularité sans faille, donc, d’un taiseux, devenu figure du football français.

Pour Lamouchi, tout commence à Alès. Formé au club, le Franco-Tunisien y fait ses classes en deuxième division de 1991 à 1994, avant de séduire Guy Roux : « Après Alès, j’ai décidé d’aller à Monaco, racontait l’intéressé à Ouest-France. Mais il s’est trouvé qu’Arsène Wenger n’était pas au courant de ma possible venue. J’ai donc choisi Auxerre. Guy Roux avait été clair : « Tu ne vas pas beaucoup jouer la première année parce que c’est compliqué, mais je pense que les Espagnols vont me prendre le petit Portugais. » Il parlait de Corentin Martins, qui devait signer au Real Madrid. » Un choix par défaut, qui s’avérera finalement être celui d’une vie. Bourreau de travail, Lamouchi s’installe en effet dans l’entrejeu auxerrois entre 1994 et 1998, pour 176 rencontres.

De quoi lui offrir un doublé Coupe-championnat en 1996, les premières de ses douze capes en Bleu, et un fonctionnement régi par son coach : « Quand on est à Auxerre pendant quatre ans et qu’on a toujours les mêmes menus à table et qu’on fait chaque jour les mêmes exercices, ça peut être… redondant. Mais on a fini par assimiler cela. Le système était connu de tous nos adversaires, mais quand on était en forme, on était infatigables, imbattables. On marquait les premiers, c’était fini. La saison du doublé coupe-championnat de 1996, il se passait quelque chose de très fort dans l’effectif. » Tour d’horizon absolu, qui lui ouvrira les porte de son amour initial, Monaco, à l’été 1998. Celui du couperet d’Aimé Jacquet, mais également celui d’une nouvelle consécration en 2000, avec un deuxième titre en D1, sous la houlette de Caude Puel : « À la fin de la saison 1998-1999, Sabri Lamouchi était venu me voir et me demander si je comptais sur lui pour la saison suivante. Je lui ai dit : « Écoute, ça dépendra de ce que tu me montres. Pour moi, tu ne pars pas titulaire et tu devras gagner ta place.  » Et il a respecté cela. Il fallait même presque le freiner aux entraînements. Il amenait les autres derrière lui. Ça s’est confirmé en match. Il avait ce leadership naturel où il initiait à la fois techniquement et dans l’état d’esprit. » Mentalité irréprochable, qui l’amènera à la grande Serie A et lui permettra même de disputer 55 matchs avec l’OM, malgré ses 34 ans, lors de son ultime pige en France, édition 2005-2006. Le joueur complet par excellence.

#434 - Armand Forchério

Armand Forchério
Monaco (1961-1972)

Aux côtés de Mario Nocentini et Serge Perruchini, Armand Forchério fait partie du « trio princier » . Trois joueurs, de nationalité monégasque, devenus symboles de la Principauté et de son ASM. Un cercle restreint, au sein duquel Forchério fait ainsi office de monument. Et pour cause.

Avec 300 matchs au compteur sous la tunique rouge et blanc, le défenseur central au gabarit fluet (1,78 mètre) a marqué les années 1960 du football hexagonal. Homme de base de Lucien Leduc, porté par le soutien de ses acolytes Henri Biancheri, Michel Hidalgo, Marcel Artelesa et Jean-Claude Hernández dans les buts, Forchério sera ainsi de toutes les aventures du grand Monaco, jusqu’en 1972. Membre de la première équipe asémiste à disputer la C1, en 1962 (élimination en tour préliminaire face aux Rangers), « la Forch » remportera surtout le doublé, championnat et Coupe de France, en 1963 (même s’il ne joue pas les deux finales contre Lyon). Solide comme le Rocher.

#433 - Marouane Chamakh

Marouane Chamakh
Bordeaux (2002-2010)

Touché par de nombreux scandales en 2022, notre football adoré se serait bien passé d’une nouvelle couche de honte. Hélas, c’est bien ce qui est en train de se passer. Et ce n’est pas parce que notre rédaction en est l’unique responsable que nous allons nous taire. Marouane Chamakh, 433e meilleur joueur de l’histoire du championnat de France. Et puis quoi, encore ? À ce compte-là, on va retrouver JPP coincé autour de la 350e position ou Giresse hors du top 10. 433e… Nos lecteurs les plus éveillés y verront peut-être un clin d’œil au 4-3-3, schéma dans lequel le Marocain se sentait particulièrement à l’aise. Mais ce serait nous surestimer. D’abord parce que nos esprits ne sont pas tordus à ce point, ensuite parce que Chamakh était à l’aise dans tous les schémas. Pire, les huit saisons de Ligue 1 de Marouane sont ici devancées par les trois saisons de Lucho González et les quatre de Lisandro López, certes plus bling-bling que le natif du Lot-et-Garonne, mais dont le palmarès n’affiche aucun bac pro comptabilité. Et encore moins deux coupes de la Ligue. Mais ne tombons pas dans la vulgarité en parlant chiffres et palmarès. Marouane Chamakh était bien au-dessus de ces basses considérations.

D’ailleurs, c’était quoi, Marouane Chamakh ? Avant tout un joueur de devoir, un travailleur de l’ombre au service du collectif. Tout ce que les statisticiens détestent, et lui font payer aujourd’hui avec ce classement indigne de son talent. Qu’aurait été Yoann Gourcuff sans sa « planche » , comme le surnommait Laurent Blanc ? Pas grand-chose, comme en témoigne sa carrière hors de Gironde. Marouane Chamakh n’était pas un buteur, mais tout le monde était meilleur lorsqu’il était sur le terrain. Et Bordeaux gagnait avec son attaquant incapable de planter plus de 10 buts en championnat, hormis lors de l’exercice 2008-2009, quand d’autres préfèrent poser des millions pour attirer des monstres tels que Lisandro López, au hasard. Enfin, Marouane Chamakh, c’était l’humilité dans le travail, la timidité en interview. Incapable de jouer le jeu des médias, péage pourtant obligatoire pour accéder à l’autoroute de la starification. Mais ça, Chamakh s’en foutait, préférant exercer sa passion, plus que son métier, avec passion, dévotion, et surtout, sans mauvaise foi. Exactement comme nous.

#432 - Lucho González

Lucho González
OM (2009-2012)

« MARSEILLE EST CHAMPION DE FRANCE ! LUIS OSCAR LUCHO GONZALEEEEZ !!!!! » L’OM courait derrière le titre depuis 17 longues années. Jusqu’à cette fameuse saison 2009-2010 lors de laquelle Lucho González a évidemment joué un rôle prépondérant. Recruté pour un montant record de 18 millions d’euros, le numéro 8 facture cinq buts et onze passes décisives, avec grinta, vista et élégance. Trois de ces offrandes sont distribuées lors d’un récital 4-1 contre l’OGC Nice, à l’issue duquel Souleymane Diawara se montre dithyrambique : « C’est un régal. En fait, il suffit de se placer dans la surface et de sauter. Et encore, des fois, il n’y a même pas besoin de sauter, le ballon te tombe sur la tête. » Honoré du titre de meilleur passeur du championnat, El Comandante s’offre aussi un but pour l’éternité contre Rennes, lors du match du titre. « Il y a encore des jours où je regarde des vidéos de ce jour-là, du but que j’ai pu marquer. Le stade était plein et il pleuvait. Ce fut une soirée inoubliable pour moi, pour mes coéquipiers et pour toutes les personnes qui travaillaient au club  » , confiait-il à OM News. La saison suivante, l’Argentin inscrit huit buts, ce qui en fait le troisième réalisateur olympien en Ligue 1 derrière Loïc Rémy (15) et André Ayew (11). Grande rougador.

#431 - Lisandro López

Lisandro López
Lyon (2009-2013)

C’est en légende du FC Porto que Lisandro López débarque en Ligue 1 à l’été 2009. Un statut qui se paye, l’attaquant argentin devenant ainsi avec son transfert à 24 millions d’euros le joueur le plus cher de l’histoire de l’OL et le deuxième plus cher du championnat derrière Anelka au PSG. Deux records battus qui n’ont pas vraiment mis la pression à Licha qui termine le premier exercice avec un titre de meilleur joueur de Ligue 1, une demi-finale de Ligue des champions – avec un doublé en quarts contre Bordeaux – et un doublé lors du match de la décennie face à l’OM (5-5). Les saisons suivantes, Lisandro López continue de faire ce qu’il sait faire : marquer des buts, mettre son doigt sur la tempe et hurler sa joie. Dans nos souvenirs, l’idole de Gerland marquait à chaque rencontre disputée, mais un coup d’œil à ses stats montrent qu’il n’a jamais dépassé la barre des 17 buts en Ligue 1. Mais on refuse de le croire. En tout cas, une chose est sûre, l’OL n’a plus gagné un trophée depuis le départ de son ancien capitaine. Et ça, on le croit volontiers.

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

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