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Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (420-411)

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

Quel est le meilleur joueur de l'histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu'à 2022 ? Statistiques, palmarès, trajectoires personnelles, classe, dégaine, empreinte laissée : autant de critères qui nous ont permis d'établir notre classement très subjectif des mille joueurs les plus marquants de Division 1 et de Ligue 1. Le credo d'un feuilleton qui va durer précisément 100 jours.

#420 - David Régis

David Régis
Valenciennes (1992-1993), Strasbourg (1993-1996), Lens (1996-1997), Metz (1998-2002), Troyes (2002-2003)

La persévérance finit toujours par payer. Après avoir raté la montée d’un cheveu trois saisons de rang, Valenciennes accède enfin à la D1 en 1992. Un an plus tard, VA redescend à l’étage inférieur. Pas David Régis. Le défenseur central nordiste est enrôlé par Strasbourg, où il enchaîne les performances convaincantes dans une équipe qui, à son plus grand regret, ne parvient pas à exploiter pleinement son potentiel. « Avec Strasbourg, je regrette qu’on ne soit pas allés plus haut en championnat, avoue le Martiniquais au Républicain lorrain. On avait Aleksandr Mostovoï, Marc Keller, Franck Sauzée… On avait un effectif pour terminer sur le podium, mais il y avait des problèmes autour du club. » Naturalisé américain à l’été 1998 – ce qui lui permet de participer au Mondial avec la Team USA -, l’ex-Lensois atterrit ensuite à Metz, où il peine à retrouver son niveau d’antan. Ce qui ne l’empêche toutefois pas d’être sélectionné pour participer au « match des légendes » organisé à l’occasion des 90 ans du club mosellan, en avril dernier.

La réaction de David Régis : emoji pouce en l’air.

#419 - René Vignal

René Vignal
Toulouse (1946-1947), RC Paris (1947-1953)

Il existe peu de personnages comme René Vignal dans le football français. Sa disparition en novembre 2016 a été un beau moyen pour les plus jeunes pour découvrir que Grégory n’était sans doute pas le Vignal le plus connu du championnat. La vie du jeune René a peut-être basculé à ses 15 ans quand le jeune attaquant découvre un autre poste sur le terrain. «  Un jour, le gardien de l’équipe première a eu un problème avec les gendarmes, racontait-il à So Foot. C’était pour un vol de bois, donc je l’ai remplacé. Et il s’est avéré que dès le premier match officiel, ça a très bien marché. C’est le destin : si le gars n’avait pas volé du bois, je n’aurais pas fini dans les bois !  » Un sens de la formule et un certain talent dans les cages, où le gaillard ne craignait rien ni personne. Vignal préférait généralement laisser ses gants aux vestiaires pour entretenir un style qui ferait passer Anthony Lopes pour un agneau. Au menu, des sorties kamikazes la tête la première dans les pieds de adversaires et des plongeons extravagants. « Je jouais comme un avant-centre dans les buts, au pif » , assumait-il dans Le Monde.

Un gardien à part, lancé dans le grand bain à Toulouse puis arrivé en pleine lumière dans la capitale, au Racing Club de Paris, où il passe huit années avec, en récompense, une place en équipe de France pour succéder à son idole Julien Darui. Dix-sept sélections, dont une marquante à vie, face à l’Écosse, grâce à un arrêt spectaculaire sur penalty qui lui confère le surnom de « Français volant » . L’histoire pourrait être belle si la suite n’avait pas ressemblé à une improbable descente aux enfers. Celle-ci débute en 1954 quand une vilaine blessure le prive de Coupe du monde et l’oblige à mettre un terme à sa carrière, à 27 ans seulement.

Belmondo, braquages et prison

Place aux emmerdes pour le grand René, déjà habitué au monde de la nuit et aux soirées mondaines à Pigalle lors de ses années parisiennes, où il côtoie Yeso Amalfi, Jean-Paul Belmondo, Maurice Chevalier, Vincent Auriol et d’autres célébrités. «  Ce n’est pas présomptueux, mais c’est vrai qu’à l’époque, il n’y avait pas un jour sans un article sur moi  » , disait-il. Il lance sa deuxième vie en achetant une propriété dans le Sud avec son épouse avant de divorcer et de multiplier les boulots : vendeur pour les apéritifs Martini et les champagnes Ruinart, gérant d’un bistrot dans l’Hérault et même intigateur d’un business de machine à sous. Surtout, celui qui traîne avec les frères Antoine et Barthélémy Guérini, de célèbres gangsters marseillais, entre autres voyous, participe à une série de braquages dans les années 1960, 27 très précisément (il en a reconnu quatre) pour un montant dérobé estimé à 65 millions de francs.

Vignal se défend en assurant n’avoir jamais fait usage de violence durant ces braquages à main armée pour lesquels il se fait pincer et se voit condamné à quinze ans de réclusion criminelle, le 7 octobre 1971, au terme d’un procès pendant lequel Albert Batteux, Raymond Kopa et Just Fontaine viennent témoigner en sa faveur à la barre. «  Je prends quinze ans. On était cinq et il y en a qui prennent cinq ans, trois ans. Et moi, quinze. Pourquoi ? Parce que je m’appelle René Vignal, que je suis le gardien de l’équipe de France  » , expliquait-il. René Vignal aura passé dix ans en détention jusqu’à sa libération en 1978, puis s’est rangé des voitures en s’installant en banlieue toulousaine, où il suivait encore un peu l’actualité du ballon rond. « Malheureusement, le football d’aujourd’hui n’est plus celui que j’ai vécu, regrettait-il dans des propos rapportés par Le Monde. Moi, c’était un football champagne, pétillant, où l’on décidait de marquer trois buts si l’on en encaissait deux. Le spectacle était plus agréable pour les spectateurs. Pour les gardiens de but, c’était moins drôle. »

#418 - John Sivebæk

John Sivebæk
Saint-Étienne (1987-1991), Monaco (1991-1992)

Quand il débarque en D1 avec son joli CV (vainqueur de la coupe et du championnat du Danemark avec le Vejle BK, passé par Manchester United et premier buteur du mandat de Sir Alex Ferguson, international danois), son profil de bûcheron scandinave et son blase qui va avec, John Sivebæk ne vient pas pour beurrer des tartines. Et il ne mettra pas longtemps à devenir un cadre à Sainté, qui termine au pied du podium lors de la première saison du Viking. Après les trois exercices suivants passés dans le ventre mou avec les Verts, le défenseur terminera son aventure française par une pige mitigée à Monaco, où il ne sera plus indiscutable, mais terminera vice-champion de France. Avant d’aller soulever l’Euro 1992 avec son pays, en Suède, à la surprise générale.

#417 - Guy Lacombe

Guy Lacombe
Nantes (1976-1979), Lens (1979-1981), Tours (1981-1983), Toulouse (1983-1985), Rennes (1985-octobre 1986), Lille (novembre 1987-1987), Cannes (1987-1989)

Avant de remporter une Coupe de la Ligue sur le banc de Sochaux (2004) puis une Coupe de France sur celui de Paris (2006), Guy Lacombe a d’abord été un bourlingueur des prés de D1 qui compte 355 matchs dans sept équipes différentes. C’est plein de culot qu’il a enfoncé les portes du foot pro à seulement 20 ans alors qu’il jouait en D3 à Albi : « Je venais de faire une bonne saison, donc j’ai envoyé cinq courriers dans des clubs de Ligue 1. Nantes a été le seul à me répondre. Quelques jours plus tard, je me suis retrouvé à Marcel-Saupin pour disputer un match de Coupe des Alpes face au FC Bâle » , racontait-il simplement à Ouest-France. Pris sous l’aile d’Henri Michel, l’attaquant souvent repositionné en milieu de terrain passera trois ans chez les Canaris où il remporte son seul championnat, dès sa première saison. S’il n’a joué qu’une seule rencontre lors ce premier exercice, il gratte une vingtaine de matchs de chacune des deux saisons suivantes et y plante ses six premiers pions en D1. De quoi graver son cœur de jaune et vert pour toujours : « Le FC Nantes, c’est avant tout une famille. On y passe, on repart, mais on y revient toujours. »

À Lens en revanche, le moustachu enchaîne deux saisons pleines avec six et sept buts à la clé et laisse une trace indélébile aux supporters sang et or un soir d’octobre 1979. Face au grand Sainté, Lens est mené 1-3 avant que son but ne sonne la révolte lensoise qui a tout emporté (4-3). « Le souvenir est très vivace et je sais que ceux qui étaient là s’en souviennent encore, assurait-il en 2016. Les supporters nous ont portés, vous ne pouvez même pas imaginer ! » S’ensuivent des passages de deux ans à Tours, Toulouse et Rennes, puis Lille, une demi-saison, où l’Aveyronnais continue de semer ses buts par poignées. Le champion olympique 1984 termine finalement sa carrière de joueur à l’AS Cannes qui se révèlera être le parfait point de départ pour sa reconversion, n’oubliant pas de continuer de planter pour atteindre un total de 45 buts en 13 saisons. C’est sur la Côte d’Azur qu’il va se former pour devenir l’entraîneur préféré de Souley Diawara, puis celui qui a façonné un certain « Yazid » en tant que joueur, puis entraîneur trente ans plus tard.

#416 - Michel Lafranceschina

Michel Lafranceschina
Lens (1958-1962), Lille (1964-1965), Sochaux (1965-1967)

Michel Lafranceschina dit « Kiki » . Le blase est fabuleux, le joueur l’était tout autant. Attaquant polyvalent, l’Isérois lancé au FC Grenoble (ancien nom du Grenoble Foot 38) a enchaîné les saisons de haut niveau, atteignant son prime au cœur des années 1960 à Lens (sixième place décrochée en 1960-1961, 20 réalisations en 1961-1962) ou Sochaux (24 pions en 1965-1966), après être directement passé du RCL à Lille en 1962. Il facture au total 73 caramels en 175 apparitions dans le championnat de France. Mais il n’aura eu droit à aucune sélection en équipe de France A, lui l’international U19.

#415 - René Gallina

René Gallina
Stade Français (1963-1965), Angers (1965-1968 puis 1969-1973), Paris FC (1973-1974), Bordeaux (1974-1975), Olympique avignonnais (1975-1976)

Nulle nécessité de porter une couronne pour être un roi. En tout cas, René Gallina, lui, n’a eu besoin que d’une paire de gants pour conquérir Angers. Il faut dire que le gardien formé au Cavigal Nice y a mis du sien, en restant fidèle à la formation de l’Anjou pendant huit saisons, y compris après la descente en D2, en 1968. Avec son dernier rempart charismatique, le SCO a vécu des années glorieuses, terminant notamment troisième de D1 en 1967 et quatrième en 1972. « C’était une époque magnifique, a reconnu le portier d’1,80 m dans les colonnes de Ouest-France, en 2008. Je me suis éclaté, nous avions une équipe qui se trouvait les yeux fermés, constamment tournée vers l’attaque. Moi, dans les buts, je jouais libero ! » Le « Roi René » est décédé le 9 novembre 2014, des suites d’une longue maladie. Ils ne sont pas nombreux, assurément, à lui avoir succédé dans le cœur des supporters angevins.

#414 - Michel Leblond

Michel Leblond
Reims (1949-1961), Strasbourg (1961-1965)

Chez les pros dès l’âge de 17 ans, Michel Leblond a très vite reçu l’étiquette de grand espoir, encore plus lorsqu’il a gagné le Concours du jeune footballeur, mêlant épreuves techniques et athlétiques, en 1950. Champion de France en 1953, 1955, 1958 et 1960, le Rémois soulève aussi la Coupe de France en 1958 et dispute deux finales de C1, perdues contre le Real Madrid. Il ouvre même la marque au Parc des Princes en 1956 lors du revers 4-3 du club champenois. « Il joue les utilités un peu partout, au gré des besoins, que ce soit devant, au milieu (inter ou milieu défensif) ou arrière à l’occasion » , précise le site Football The Story. Un « joueur de devoir » qui a accumulé pas moins de 370 matchs dans l’élite, dont 99 avec Strasbourg, où l’international français a achevé sa belle carrière en 1965. Merci qui ? Merci ̶J̶a̶c̶q̶u̶i̶e̶ ̶e̶t̶ Michel.

#413 - Bruno Bellone

Bruno Bellone
Monaco (1980-1987), Cannes (1987-1988 et 1989-1990), Montpellier (1988-1989)

Côté pile, Bruno Bellone, c’est le surnom de « Lucky Luke » en raison de sa vitesse de tir, un but en finale de l’Euro 1984, un titre de champion de France avec Monaco et un statut de révélation de l’année France Football en 1981. Côté face, c’est une carrière brisée à 28 ans à la suite de deux tacles de boucher sur sa cheville et une vie de poissard à la Pierre Richard. À l’image de son chirurgien qui a tiré au harpon dans une piscine et qui a vu la flèche taper dans la paroi avant de lui revenir en pleine tête. Ou de la princesse Grace Kelly qui est décédée dans son jardin. Autant de péripéties qui n’ont pas empêché l’homme qui jouait sans protège-tibias de réaliser une bien belle carrière.

#412 - Dick van Dijk

Dick van Dijk
Nice (1972-1974)

Au XXIe siècle, Virgil fait peur aux attaquants. Dans les années 1970, Dick faisait trembler les défenseurs. Deux postes distincts, mais un patronyme commun pour les deux monuments néerlandais : Van Dijk. Et pour cause, en deux saisons à l’OGC Nice, Dick van Dijk a marqué de sa classe le stade du Ray, du haut de ses 31 buts en 65 rencontres.

Légende de l’Ajax (avec qui, notamment, il ouvrira la marque en finale de la C1 remportée contre le Panathinaïkos, 2-0, en 1971) l’avant-centre débarque ainsi dans le Sud à l’été 1972, désireux de découvrir le soleil azuréen. En pleine force de l’âge, 26 ans, l’Oranje s’engage alors dans une équipe séduisante, qui peine cependant à jouer les premiers rôles dans l’élite. Et dès sa première campagne, 1972-1973, l’Ajacide met tout le monde d’accord en plantant vingt fois, pour terminer à la quatrième place du classement des buteurs en D1. Dauphin en championnat, l’OGCN s’offre donc une place en Coupe de l’UEFA la saison suivante. Celle de l’exploit catalan. Face au Barça, les Aiglons se surpassent en effet, éliminant la bande à Rinus Michels (3-0, 0-2) avec une réalisation de Van Dijk lors de la manche aller. « Après la qualification, Dick était parti échanger son maillot avec un joueur du Barça, racontait Charly Loubet à Nice-Matin, aux côtés de qui, il formait un trio magique avec Hervé Revelli. Mais Jean Snella, notre entraîneur, avait pété les plombs parce qu’il voulait les conserver, étant donné qu’on n’avait qu’un seul jeu à l’époque. Dick a dû lui expliquer pendant de longues minutes qu’échanger son maillot, c’était une tradition à l’Ajax. »

La classe d’un joueur respecté sur les terrains, et apprécié en dehors. Loubet : « C’était un homme jovial, avec de grandes qualités humaines. Il a, par exemple, rapidement appris à parler français. Il faisait l’unanimité. On se retrouvait tous les week-ends avec André Chorda et Jean-Pierre Adams. Dick était un bon vivant, on rigolait bien. » Il ne sera pas conservé par Vlatko Marković, le nouvel entraîneur arrivé en 1974, et ce succès de prestige contre le Barça sera finalement son dernier en rouge et noir avant de rallier Murcie, toujours en bord de plage. Une grosse frappe, un physique de géant et une élégance absolue : oui, Dick van Dijk était bien un buteur néerlandais.

#411 - Antoine Sibierski

Antoine Sibierski
Lille (1992-1996), Auxerre (1996-1998), Nantes (1998-2000), Lens (2000-2003)

« L’un des attaquants que je regardais étant jeune était Antoine Sibierski. Je suis fan de Manchester City et je le regardais. Il était incroyable à l’époque, notamment avec ses buts de la tête. Quel buteur, quel joueur ! » Ces mots sont de Rhys Healey, meilleur buteur de Ligue 2 la saison passée et avec qui Toulouse a retrouvé l’élite cette année. Et si Antoine Sibierski n’a jamais revêtu la tunique violette, il n’en a pas moins laissé une trace certaine en France (bien au-delà de son contrôle positif à la nandrolone le 26 septembre 1997, dont il ressortira finalement blanchi), avant de devenir l’idole du jeune Healey outre-Manche. Bien que jouant milieu offensif ou attaquant de soutien plutôt que pur avant-centre, ce Lillois pur jus a planté une ribambelle de buts dans l’Hexagone (65 fois, en un peu plus de 270 matchs de D1), ayant notamment été omniprésent dans le succès du FC Nantes en Coupe de France 1999-2000 (six buts, dont deux en finale contre Calais) et récompensé par le trophée du plus beau but de la saison deux ans plus tard avec Lens, pour sa sublime bicyclette… Face aux Canaris, sur un centre d’Éric Sikora. « J’ai commencé milieu droit avec Jean Fernandez au LOSC. Guy Roux voulait faire de moi le nouveau Cocard à Auxerre, alors que je manquais de rapidité, mon jeu est nonchalant, je suis lent, donc je me devais d’être supérieur techniquement, nous racontait-il en 2011. Il n’y en a pas beaucoup qui ont compris la position où je pouvais être le plus efficace. Le premier à m’avoir compris immédiatement, c’est Raynald Denoueix. »

C’est d’ailleurs dans la cité des ducs de Bretagne qu’il s’est le plus éclaté et a signé ses meilleures stats : 23 pions toutes compétitions confondues lors de sa dernière saison dans le 44, dont un doublé en C3 contre Arsenal et un autre face à l’OL lors d’un retentissant 6-1, deux semaines après le décès de sa maman. Sibierski quittera le FCN un an avant son titre de champion de France, mais y laissera beaucoup de bons souvenirs : « À Nantes, c’est la seule fois où je prenais réellement du plaisir sur un terrain. Avant, je devais me faire mousser pour qu’on parle de moi et comme beaucoup de joueurs, je pensais avant tout à mes performances individuelles. Il n’y avait aucune jalousie sur le terrain, c’était l’esprit nantais. On avait une équipe pas forcément physique, mais l’intelligence de jeu primait. » La suite à Bollaert sera presque aussi réussie, malgré une période compliquée sous Joël Muller et une frustrante deuxième place en 2002 : « Pendant les quatre premiers mois, je suis sur le banc, Joël Muller ne me fait pas jouer. Il ne m’a rien apporté du tout. J’avais pris la défense de Courbis la saison passée, donc on a cassé du sucre sur mon dos. De par mes performances à l’entraînement, il était obligé à un moment de me faire jouer, c’était en décembre. Muller est un homme que j’apprécie, mais au niveau du jeu, il ne m’a rien apporté, trop frileux. » Un comble, pour un joueur frisson comme lui.

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

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