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Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (270-261)

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

Quel est le meilleur joueur de l'histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu'à 2022 ? Statistiques, palmarès, trajectoires personnelles, classe, dégaine, empreinte laissée : autant de critères qui nous ont permis d'établir notre classement très subjectif des mille joueurs les plus marquants de Division 1 et de Ligue 1. Le credo d'un feuilleton qui va durer précisément 100 jours.

#270 - Philippe Violeau

Philippe Violeau
AJ Auxerre (1993-1997, puis 2003-2006), Olympique lyonnais (1997-2003)

« Je me vois comme le porteur d’eau, le besogneux. J’étais toujours présent, je ne loupais jamais un entraînement. Mon objectif, c’était de montrer l’exemple. Pour transmettre quelque chose aux jeunes, il faut leur montrer l’importance d’arriver à l’heure, de respecter les autres et surtout de travailler. Sans le travail, ce n’est pas possible d’y arriver. À la base, je ne me considère pas comme quelqu’un avec des qualités énormes, mais c’est le travail qui m’a permis de réaliser ce que j’ai réalisé. Il y a beaucoup de personnes qui ont du talent, mais à partir du moment où elles s’arrêtent de travailler, elles régressent. » Voici les mots de Philippe Violeau en juin 2020 dans l’émission OL Night System au moment de faire sa propre présentation.

Violeau n’était assurément pas le plus charismatique de tous les footballeurs, mais ce milieu de terrain défensif formé aux Chamois niortais connaissait très bien la culture de l’effort. C’est notamment grâce à cela qu’il possède un palmarès étoffé avec quatre championnats de France (1996, 2002, 2003, 2004), deux Coupes de France (1996, 2005) et également une Coupe de la Ligue (2001), trophée fondateur de l’hégémonie lyonnaise. « Ce titre fut le point de départ de tous ceux qui ont suivi, raconte l’intéressé au site Olympique et Lyonnais. Je pense que l’on a commencé par écrire l’histoire récente du club ce 5 mai 2001. C’était l’aboutissement pour tout un groupe. » Que ce soit à l’AJ Auxerre ou à l’Olympique lyonnais, Violeau a mouillé le maillot et gagné. Et pour les fans de l’OL, il restera à jamais l’un des quatre buteurs du match à Gerland contre le RC Lens pour le premier titre de champion de France de l’histoire de l’OL (4-1). « Sincèrement, c’est le but le plus important de ma carrière, même si je n’en ai pas inscrit des masses, poursuit-il. J’avais un rôle défensif certes, mais sur cette action, j’ai eu le flair. » Le symbole du roublard.

#269 - Shabani Nonda

Shabani Nonda
Rennes (1998-2000), Monaco (2000-2005)

« Sha Sha Sha Shabani Nonda. » Le chant iconique de la fin des années 1990 du côté de la route de Lorient résonne encore aujourd’hui dans l’enceinte rennaise. C’est ici que l’attaquant congolais a débarqué à 21 ans après quelques saisons réussies en Suisse, contre 40 millions de francs. À Rennes, le natif du Burundin est immédiatement adopté par le public breton, sous le charme de ce buteur racé et terriblement efficace. La preuve, Nonda plante 37 fois sous la tunique rouge et noir en deux ans seulement, et se fait une place dans les livres d’histoire et sur le Mur des légendes récemment autour du Roazhon Park. « C’est énorme, la place de Rennes dans mon cœur, que ce soit dans ma carrière ou ma vie privée, car j’y ai rencontré ma femme, nous avons fait quatre enfants, racontait-il sur le site officiel du SRFC. Sportivement, mon passage a été très positif. Quand je suis arrivé au club, l’équipe était en construction. Il y avait beaucoup de nouveaux joueurs, Monsieur Pinault avait mis beaucoup d’argent. C’était un pari risqué, il y avait de la pression. Personne n’y croyait, et on avait réussi quelque chose de bien la première année. »

Des buts à la pelle et une jolie réputation, qui pousse Monaco à lâcher 21 millions d’euros pour s’offrir le nouveau phénomène de l’Hexagone. En Principauté, Nonda ne perd pas le Nord, fait presque oublier David Trezeguet et continue de faire trembler les filets, au point de terminer meilleur buteur de Ligue 1 avec 26 réalisations en 2002-2003. Un pur délice avant le désastre provoqué par le poids du défenseur parisien José-Karl Pierre-Fanfan, qui lui tombe sur la jambe gauche dans un choc tristement spectaculaire, dès la reprise de la saison suivante. Il est victime d’une luxation de la rotule gauche avec arrachement des ligaments, et l’image marque tout le championnat ainsi que la fin de son épopée hexagonale, tant cette blessure et d’autres pépins ne lui permettront pas de revenir à son meilleur niveau à Monaco. Il faut maintenant retenir les meilleurs moments et ne pas s’arrêter de chanter pour Shabani Nonda.

#268 - René Bihel

René Bihel
Lille (1944-1946), Le Havre (1946-1947), OM (1947-1949), Strasbourg (1949-1951)

Bien avant Alphonse Brown, le 7-6 et Le Havre ont été représentés par l’illustre René Bihel. L’avant-centre y a fait ses classes, avant de prendre son envol au Nord, avec Valenciennes et surtout Lille. Il empile les buts pendant le championnat « de guerre » et porte le LOSC vers son premier titre national, obtenu en 1946 pour un petit point de plus que l’ASSE. Meilleur buteur du championnat avec 28 pions et auréolé du doublé réalisé avec le sacre en Coupe de France, Bihel retourne une saison au Havre, s’en va aider l’OM à conquérir le titre en 1947-1948, puis dépoussière l’armoire à trophées de Strasbourg, avec qui il remporte la Coupe de France 1951. En marquant en finale, évidemment. Un grand monsieur, qui aurait aussi mérité d’apparaître dans notre top 50 des meilleurs surnoms, puisqu’il était appelé « le Taureau normand » .

#267 - Oscar Muller

Oscar Muller
Nantes (1975 puis 1976-1984), Rennes (1985-1986)

Son père, Ramon, lumineux attaquant argentin ayant sillonné l’Hexagone dans les années 1960, s’était bien plu à Nantes, entre 1963 et 1966, devenant même deux fois de suite champion de France : c’est donc tout naturellement que le fils, Oscar, y a lui aussi trouvé son eldorado quelques années plus tard. Lui, milieu de terrain, y restera plus de dix ans, Henri Michel le prenant sous son aile pour qu’il devienne une pièce maîtresse de l’équipe de Jean Vincent (avec notamment une saison à onze réalisations toutes compétitions confondues en 1978-1979, et une autre à sept en D1, en 1980-1981). Au sein d’une équipe de rêve, « Chucho » raflera dans la cité des ducs de Bretagne deux Gambardella (1974 et 1975 avec son frère Francesco), trois titres de champion de D1 (1979, 1980, 1983) et une Coupe de France en 1979 (avec un but en finale), année durant laquelle les Canaris atteignent également le dernier carré de la Coupe des coupes. Sans oublier les trois places de vice-champion de France (1977-1978, 1978-1979, 1980-1981). De quoi laisser une empreinte certaine en Loire-Atlantique, malgré son départ chez le voisin rennais en 1984. Percuté par une moto à La Réunion, où il s’était installé après sa carrière, il décèdera à seulement 48 ans, le 19 août 2005.

#266 - André Chorda

André Chorda
Nice (1957-1962 et 1970-1974), Bordeaux (1962-1969)

L’OGC Nice n’a pas attendu Cyril Rool pour avoir dans ses rangs un latéral gauche qui aimait croquer les chevilles – et parfois les genoux – des attaquants adverses. C’était déjà le cas à la fin des années 1950 avec André Chorda. Un latéral qui aimait autant se ruer à l’abordage pour aller distiller de jolis centres que de casser des tibias adverses. Il n’était pas rare à l’époque de voir des ailiers droits demander à changer de côté pour ne pas croiser les crampons de celui qui a participé au Mondial 1966 avec les Bleus sans y disputer la moindre rencontre. Un statut de méchant sur le pré qu’il a trimbalé avec lui chez les Girondins de Bordeaux chez qui il a fait du Poulidor : toujours placé, jamais gagnant (3 fois vice-champion de France et 3 fois finaliste malheureux de la Coupe de France). Et dire que sa carrière avait pourtant débuté par un titre de champion de France avec son OGC Nice – où il est revenu pour permettre au club de retrouver l’élite – acquis en 1959. Le dernier titre de Division 1 des Aiglons.

#265 - Philippe Gaillot

Philippe Gaillot
Metz (1984-1992 puis 1993-2002), Valenciennes (1992-1993)

Dix-huit ans d’une fidélité absolue… ou presque. Si l’on excepte une saison en prêt à Valenciennes, Philippe Gaillot passe l’intégralité de sa carrière à Metz. Latéral gauche infaillible, également capable de dépanner en défense centrale, le Mosellan cumule 423 matchs de D1 sous la tunique grenat. Il soulève la Coupe de France en 1988, la Coupe de la Ligue en 1996 et manque d’un rien un immense bonheur en 1998, quand le club à la croix de Lorraine est devancé d’extrême justesse par Lens dans la course au titre, la faute à une différence de buts moins bonne pour cinq unités. Après la dernière journée, la frustration est terrible dans le vestiaire messin. Le public de Saint-Symphorien, lui, entend bien fêter ses héros. « Dans le vestiaire, on commence à entendre un bruit sourd, le public qui tape sur la tribune qui était juste au-dessus. Ça résonnait. Alors je ne sais plus si c’est un journaliste, un intendant ou un autre, mais on nous fait savoir que dehors, on nous appelle et qu’il fallait qu’on y aille » , se souvient Gaillot, avant d’ajouter : « On est passés de la déprime à l’euphorie. Je ne les remercierai jamais assez de nous avoir rappelés et de nous avoir permis de bien vivre ce moment-là. Grâce à ça, je n’ai jamais eu vraiment d’amertume pour ce titre manqué. »

#264 - Franck Dumas

Franck Dumas
SM Caen (1987-1992, puis 2001-2004), AS Monaco (1992-1999), Olympique de Marseille (2000-2001), RC Lens (2000-2001)

Quel est le point commun entre Youcef El-Arabi, Steve Savidan et Mbaye Niang ? Ces trois attaquants ont connu Franck Dumas en tant qu’entraîneur lors de leur passage au Stade Malherbe de Caen. Il faut dire que l’ancien milieu de terrain de formation, entraîneur du club normand entre 2005 et 2012, a marqué la ville de Caen de son empreinte puisqu’il a commencé et terminé sa carrière de footballeur professionnel à Malherbe. Homme au caractère bien trempé et jamais adepte de la langue de bois face aux médias, Dumas est rapidement repositionné défenseur central par Daniel Jeandupeux et parvient à laisser son club formateur à une historique cinquième place au terme de la saison 1991-1992, ce qui reste à ce jour l’unique qualification du SM Caen en Coupe d’Europe.

Par la suite, Dumas porte les couleurs de l’AS Monaco et obtient le titre de champion de France lors de la saison 1996-1997 aux côtés des futurs champions du monde Thierry Henry, Fabien Barthez et Emmanuel Petit. Jamais sélectionné en équipe de France, Dumas gardera des souvenirs moins glorieux durant sa courte expérience à Newcastle United, mais aussi ses deux passages manqués à l’OM (où il devait pallier le départ de Laurent Blanc) ou encore au RC Lens. Mais au moment de faire le bilan, il comptabilise tout de même 407 matchs dans l’élite française et aura cumulé 270 matchs sous le maillot caennais, dont 148 en première division. Au terme de sa dernière saison professionnelle, Dumas raccroche les crampons en héros avec une remontée en L1 et une reconversion directe en tant que directeur sportif du club. Et ce n’est pas sa récente éviction en tant que coach du Tout Puissant Mazembe qui viendra ternir le tableau.

#263 - René Ferrier

René Ferrier
Saint-Étienne (1954-1962 puis 1963-1965), Bastia (1968-1969)

Jusque-là spectatrice des succès des autres, l’AS Saint-Étienne commence à remplir son armoire à trophées dans les années 1950. Évidemment, René Ferrier en est. Le milieu de terrain devient champion de France à seulement 20 ans, en 1957, au bout de sa première saison pleine. « Il fait partie des garçons pour lesquels le football a été créé » , lâche carrément son coach Jean Snella, séduit par ses qualités physiques et son sens du jeu. « Dans l’entrejeu, on jouait avec deux milieux de terrain : René Domingo et Robert Herbin, et deux « inters », comme on disait à l’époque, qui étaient Roland Guillas et René Ferrier. Ça composait notre carré magique derrière les avants de pointe » , se remémorait Jean Oleksiak. Et Guillas d’embrayer dans Sud-Ouest : « Avec René Ferrier à gauche, Robert à droite et moi en position d’avant-centre, on formait une belle triplette. Techniquement tous les trois, c’était très bon. » Tellement bon que Ferrier sera sélectionné 24 fois en équipe de France et garnira son palmarès d’une Coupe de France (1962) et d’un deuxième titre national (1964), dans la foulée de la remontée des Verts dans l’élite. La légende raconte que la date de sa naissance, le 7 décembre, est désormais un jour Ferrier.

#262 - Jérémy Toulalan

Jérémy Toulalan
Nantes (2002-2006), OL (2006-2011), Monaco (2013-2016), Bordeaux (2016-2018)

Il a eu beau tenter de s’exiler de l’autre côté des Pyrénées (à Málaga entre 2011 et 2013), Jérémy Toulalan n’a toujours eu qu’un seul amour : la Ligue 1. Ses premiers pas plein de promesses à Nantes, son troisième poumon, sa montée en puissance au milieu des années 2000, ses trois titres de champion avec Lyon, sa relation avec Claude Puel ( « La première année, à Lyon, j’ai eu du mal avec lui, on s’est pris un peu la tête, mais c’est quelqu’un de tellement droit ! Il ne fait rien dans le dos ! Un mec normal en fin de compte » ), sa puissance, son CSC pour faire entrer l’OL-OM de novembre 2009 un peu plus dans la légende, ses cheveux poivre et sel, sa manière de ramper sur la pelouse et cette conduite de balle bien à lui avec ses râteaux à la place des jambes, ses buts (deux, en 379 rencontres dans l’élite), sa personnalité à l’écart de ce drôle de monde, ses relances, son triste départ des Girondins et ce petit goût d’amertume quand on pense à sa carrière qui aurait certainement pu donner encore plus : Toulalan en L1, c’était tout ça. « Je suis un milieu défensif qui s’accomplit plus dans l’effort que dans le talent pur, poétisait-il en 2013. Or, les gens qui sont dans l’effort n’intéressent pas les journaux. Et puis, il y en a tellement qui sont plus talentueux que moi ! Ce qui me sauve, c’est que dans la durée, le travail, je suis resté le même. Je suis un bosseur, un laborieux. […] Quand on est honnête et franc dans le milieu du foot, on se fait avoir. Et c’est de plus en plus le cas. Il est temps d’arrêter… (Rires.) Quand j’ai débuté au centre de formation, à Nantes, on m’a inculqué des valeurs collectives, on m’a incité à travailler pour le partenaire, très bien. À l’arrivée, qu’est-ce qui se passe ? On est très loin de la réalité ! Parfois, je me demande si ça ne serait pas mieux d’être complètement con… Comme ça, on se ferait utiliser sans le savoir. » Et dans le foot, pas sûr qu’il ait conservé beaucoup d’amis, lui qui ne se laissait que très rarement apprivoiser : « Personne ne me regrettera, mais je ne regretterai pas grand monde, non plus. Pourtant, partout où je suis passé, on m’a apprécié et j’ai apprécié les gens. Je les revois avec joie, sans qu’on se parle à tout bout de champ pour autant. À la limite, ce caractère m’embête plus vis-à-vis des gens du club avec qui je noue des contacts qu’avec des joueurs, des coéquipiers. Le seul que j’appelle régulièrement, c’est le « Doc » (Fabrice Bryand, ancien médecin du FC Nantes et de l’équipe de France), que je vouvoie car il m’a connu très jeune. » Droit, jusqu’au bout.

Tous propos tirés d’une interview pour France Football

#261 - Roger Scotti

Roger Scotti
Olympique de Marseille (1942-58)

« 1,73 m, 62 kg, poids plume dans la vie, mais c’est un costaud au micro. Balèze c’est pas la peine quand t’en as dans le cerveau. Lui c’est 1,73 m, 62 kg. » Et si en fait Scottie ne parlait pas de lui dans sa chanson, mais de son homonyme Roger Scotti ? Une chose est certaine, la description du milieu offensif est parfaite. Poids plume, ce Marseillais qui a fait toute sa carrière à l’OM – où il était jusqu’en 2017 le joueur le plus capé (452 matchs) avant que Steve Mandanda ne le dépasse – n’était effectivement pas le plus physique, mais probablement le plus intelligent. Notamment dans cette lecture du jeu qui lui permettait de délivrer des caviars à ses attaquants qui, à l’image de Gunnar Andersson, lui doivent une grosse partie de leurs buts. Et s’il n’était pas aussi efficace que Michel Platini devant le but, il était aussi adroit que le triple Ballon d’or sur coups de pied arrêtés. Et notamment sur penalty, où il a dû attendre ses 30 ans pour en marquer un face à Nancy. Son premier et dernier échec. Il faut dire que l’exercice était facile pour lui, notamment face au CO Roubaix-Tourcoing un soir d’août 1948 où le gardien Julien Darui s’est mis dos à lui sur la ligne pour protester contre la décision de l’arbitre d’accorder un penalty à l’OM. Celui qui est devenu à 17 ans le plus jeune joueur à remporter la Coupe de France en 1943 alors qu’il était encore lycéen n’a finalement remporté qu’un titre de champion de France (1948) durant ses 16 saisons à l’OM. Pour autant, l’international français (2 capes) était le patron de l’OM et le faisait savoir à ses entraîneurs, comme Henri Roessler, avec qui il s’est embrouillé pour une histoire de maillots : « Coach, il vaudrait mieux jouer aujourd’hui avec des maillots légers à manches courtes, plutôt qu’avec ceux plus épais et à manches longues. » Face au refus de Roessler – « Vous jouerez comme je le veux ! » -, Scotti prend alors une paire de ciseaux et coupe les manches de son maillot avant de filer les restes au coach : « Pour faire briller vos souliers, et regardez, je suis poli, je suis prêt à payer le maillot. » Un gros caractère dont le départ a fait du mal au club, qui est descendu pour la première fois de son histoire en Division 2 la saison suivant la retraite de Roger Scotti.

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

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