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Top 10 : Recalés après la visite médicale

Par BT, ES, MN et VvdW
Top 10 : Recalés après la visite médicale

Si une course n'est jamais terminée tant que le ligne d'arrivée n'est pas encore franchie, il en va de même avec un transfert. Avant de poser pour la photo dans son nouveau maillot, un joueur doit passer la visite médicale. Et il arrive parfois que la visite de routine fasse tout capoter à la dernière minute. Sortez vos carnets de santé.

Wilson Palacios (Qatar Sports Club – juillet 2014)

Il a beau avoir joué sept années dans le championnat anglais et être le boucher de la sélection hondurienne, le sosie officiel de Kermite la grenouille n’en reste pas moins un homme, avec un côté fragile. À Stoke City depuis 2011, Palacios a voulu changer d’air (mais surtout de compte en banque). Le milieu défensif s’est envolé pour Doha afin d’y parapher son contrat. Seul obstacle : la traditionnelle visite médicale, soit une promenade de santé pour lui. Pas vraiment, puisque les médecins du Qatar Sports Club ne l’ont pas trouvée assez satisfaisante, sans donner toutefois plus de précisions. De retour à Stoke City, Palacios fêtera demain son anniversaire, dans le centre-est de l’Angleterre, au lieu d’être sous le soleil et les dollars de Doha. Moche.

Modibo Maïga (Newcastle – janvier 2011)

Auteur d’une bonne saison avec Sochaux en ayant planté 15 buts en 36 matchs, Modibo Maïga peut prétendre à aller voir ailleurs. Newcastle est justement sur le coup et décide d’enrôler le Malien en janvier 2011. Jusqu’à ce que le staff médical des Magpies lui décèle une anomalie au genou. Modibo reste à Sochaux malgré la défense de son agent : « Je suis déçu de la tournure des évènements. Modibo est en parfaite condition physique, ce qui a été confirmé par l’un des plus grands spécialistes en la matière. Je suis assez surpris des moyens – trop légers à mon goût – mis en œuvre lors de sa visite médicale et par le diagnostic établi par les docteurs mandatés par le club. Je suis convaincu que le futur nous donnera raison et que Modibo prouvera par son efficacité qu’il reste l’un des meilleurs attaquants du championnat de France. » Modibo quittera Sochaux pour West Ham à la fin de la saison et marquera trois buts en deux saisons pour les Hammers.

Mohamed Sissoko (Real Valladolid – janvier 2014)

Comment peut-on avoir joué pour Valence, Liverpool, la Juventus, la Fiorentina ainsi que le PSG et être recalé ensuite par une équipe qui joue le maintien en Liga ? C’est sans doute la question que s’est posée Momo Sissoko en janvier dernier. À l’été 2013, le Malien résilie à l’amiable son contrat avec les champions de France. Il s’entraîne successivement avec Monaco et Anderlecht, sans suite. Le lundi 27 juin 2014, il se présente libre à Valladolid pour y passer des examens avant de signer son contrat. Avec un genou gauche jugé « inquiétant » et un manque de forme global, le bon Momo est raccompagné gentiment vers la sortie. Quelques jours plus tard, Levante saute sur l’occasion et signe le natif de Mont-Saint-Aignan. Il y a peu, Sissoko, qui vient de terminer à une très honorable 10e place avec sa nouvelle écurie, a même prolongé son bail de deux années. Le Real Valladolid est quant à lui descendu en seconde division. Comme quoi, l’ironie du sort…

Khalilou Fadiga (Inter Milan – juillet 2003)

Pièce maîtresse du onze titulaire auxerrois sous les ordres de Guy Roux lors de la saison 2002-2003, Khalilou Fadiga distribue ses galettes pied gauche en compagnie de Mexès, Boumsong, Mathis, Benjani, Cissé et Akalé. Une génération dorée qui permet à l’AJA d’empocher sa troisième Coupe de France et de terminer le championnat à une honorable sixième place. Suffisant pour que le Sénégalais, alors âgé de 28 ans, se voit octroyer un bon de sortie par Guy Roux, qui empochera 3 millions pour son transfert en direction de l’Inter. Seulement voilà, arrivé en Italie, la visite médicale révèle « une arythmie cardiaque importante qui n’est absolument pas compatible avec la pratique de la compétition » . Et ces six lettres qui mettront officieusement fin à sa carrière : inapte.

Anthony Réveillère (Paris Saint-Germain – août 2012)

L’été 2012 sera resté un bout de temps en travers de la gorge d’Anthony Réveillère. Alors que le latéral est en passe d’être transféré de Lyon vers le Paris Saint-Germain, en échange de Milan Biševac – qui fera, lui, jusqu’au bout le chemin inverse vers l’OL – sa traditionnelle visite médicale ne donne pas satisfaction aux médecins parisiens. Un examen bidon selon le joueur, qui, plus tard, rejettera la faute, furieux, sur le club de la capitale, prônant alors une santé à toute épreuve : « J’aurais bien aimé ajouter des lignes à mon palmarès et jouer avec Beckham, la rock star. Au lieu de ça, j’ai pris un billet de train et je suis rentré à Lyon. Mon échange avec Milan Biševac ne s’est pas fait à cause de l’autre genou (le droit, ndlr), comme ils l’ont dit alors. C’était bidon. La visite médicale très pointue passée à Rome a mis les points sur les i. On ne peut plus me saouler avec mes genoux. Ils sont costauds. » Rageant.

Steve Savidan (AS Monaco – juillet 2009)

Avant d’être un joueur de football professionnel, Steve Savidan a enchaîné les petits boulots. D’abord éboueur, puis serveur, le natif d’Angers patientera jusqu’à ses 26 ans pour être considéré avant tout comme un buteur en franchissant la barre des 15 buts inscrits en une saison avec Valenciennes en National. Deux ans plus tard, Savidan confirme en Ligue 1 sous le maillot du véha en enchaînant deux saisons à treize buts. Régulier, il en inscrira ensuite quatorze avec le Stade Malherbe de Caen, en 2008. Des statistiques qui lui vaudront une unique sélection sous le maillot des Bleus la même année. À 30 ans, Savigoal est au sommet de son art. Mais alors qu’il est sur le point de s’engager avec l’ASM un an plus tard, la visite médicale lui diagnostique une anomalie cardiaque qui l’obligera à arrêter sa carrière. À défaut de pouvoir côtoyer Falcao, Steve Savidan est aujourd’hui occasionnellement sélectionné par Olivier Ménard pour évoluer au sein de L’Équipe du soir. C’est toujours ça.

Demba Ba (Stoke City – janvier 2011)

En janvier 2011, Demba Ba n’a pas encore éliminé le PSG de la Ligue des champions. En janvier 2011, Demba Ba veut quitter Hoffenheim avec qui il connaît sa quatrième saison. Le club comprend et accepte les ambitions de son attaquant. Direction Stoke City. Sauf que non. Demba ne passe pas au contrôle technique. Il quitte malgré tout l’Allemagne pour rejoindre West Ham. 5 mois, 12 matchs et 7 buts plus tard, il file vers Newcastle en compagnie d’un autre Demba. Papiss Demba Cissé. Les deux Sénégalais font tout péter à la pointe de l’attaque des Magpies. Au point que Ba tape dans l’œil des Blues. La suite est plus compliquée pour le natif de Sèvres, mais peu importe, c’est lui qui brisera les ambitieux rêves parisiens en quart de finale de LDC, d’un coup de tibia.

John Carew (Inter Milan – février 2013)

Pour sa dernière saison en tant que joueur de football, Didier Deschamps voit débarquer au FC Valence un grand gaillard en provenance de Rosenborg. Le temps pour Didier de se heurter plusieurs fois à celui qu’il comparera à un arbre. Il faut dire que John en a la carrure : 1m93, 90kg. Pas besoin d’être un génie tactique pour comprendre que le Norvégien doit être utilisé comme pivot. De toute façon, c’est presque tout ce qu’il sait faire. L’OL en abusera. Sauf qu’avec l’âge, l’écorce a tendance à s’effriter. En février 2013, Carew est libre depuis son départ de West Ham il y a 8 mois. L’Inter Milan doit justement compenser la blessure de Diego Milito et lui propose un essai. Raté, John ne satisfera pas à la visite médicale : « Sa condition physique nécessite un travail individuel sur le moyen terme qui n’est pas compatible avec les exigences du club. » Tant pis. Il reste les souvenirs.

Lilian Thuram (Paris Saint-Germain – juin 2008)

27 juin 2008. Lilian Thuram, promis au Paris Saint-Germain de Charles Villeneuve après deux saisons au FC Barcelone, annonce à la stupeur générale la détection, par les médecins du club, d’une malformation cardiaque lors de sa visite médicale. Une anomalie grave, et héréditaire selon lui : « Si je tiens cette conférence de presse, ce n’est malheureusement pas pour annoncer mon engagement au PSG, mais pour vous dire que les médecins ont détecté une malformation cardiaque, a déclaré le joueur. Il semble que ce soit la même maladie que mon frère a eue il y a quelques années et qui lui a coûté la vie sur un terrain de basket. » La nouvelle, qui engendrera alors nombre de critiques envers les médecins de l’équipe de France, n’ayant jamais décelé quelque problème que ce soit à propos de l’ancien Juventino, poussera finalement ce dernier à mettre un terme définitif à sa carrière, en direct du Parc des Princes, un mois plus tard.

Hakan Yakin (Paris Saint-Germain – août 2003)

Été 2003, la canicule fait rage en France, au même titre que la saison du PSG. Le club de la capitale vient de terminer à la onzième place du classement, et ce, malgré la présence dans son effectif de Ronaldinho. Le Brésilien est d’ailleurs annoncé en partance pour Barcelone, et l’achat de l’attaquant bordelais Pedro Miguel Pauleta, qui vient tout juste de finir deuxième meilleur buteur du championnat, ne calme pas les ardeurs des dirigeants parisiens, qui décident de faire d’Hakan Yakin leur priorité. Véritable tête de gondole de la Dream Team du FC Bâle à l’époque, le Suisse signe au PSG pour environ 5 millions d’euros. Comme Ronnie avant lui, il portera le numéro 10. Sauf que quelques jours après son premier entraînement, Coach Vahid émet quelques doutes sur la forme de la « Rock star » du football suisse. Et pour cause, Yakin a caché aux médecins parisiens une blessure aux adducteurs lors de sa visite médicale. La transaction sera finalement avortée, et le Suisse sera remplacé par Bošković, qui rentabilisera son transfert avec un doublé au vélodrome en Coupe de la Ligue.

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On a cherché un numéro 9 pour le PSG de Luis Enrique
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