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Top 10 : Les Nouveaux Maradona

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Top 10 : Les Nouveaux Maradona

A l'instar des «nouveaux Zidane» et des «nouveaux Pelé» qui ont fleuri ces dernières années sur les pelouses bleues et auriverde, les médias argentins nous ont sorti des «nouveaux Maradona» à la pelle entre la retraite d'el Diez et l'avènement de Lionel Messi. Rétrospective.

1 – Ariel Ortega : Le successeur

Maradona exclu de la Coupe du Monde américaine, c’est Ortega qui le remplace dès le troisième match de poule contre la Bulgarie. Flanqué du numéro 10 lors des deux Mondiaux suivants, le “Burrito” (le petit âne) est surtout réputé pour un geste pas très technique : son coup de boule sur Van Der Sar en quart de finale de la Coupe du Monde 98. A 36 ans, il achève actuellement sa carrière à River Plate, où ses coups de sang et ses déboires font davantage parler que ses coups de patte.

2 – Pablo Aimar : Le précoce

Champion du monde juniors 97 à seulement 17 ans, son arrivée à Valence en 2001 (pour 24 millions d’euros) avait suscité beaucoup d’enthousiasme dès ses débuts. Le “Payaso” (le clown) aura finalement plus fait rire que souffrir les défenseurs espagnols, malgré une finale de Ligue des Champions en 2001 et une Liga en 2002, la faute à un physique d’étourneau. Champion du Portugal avec le Benfica, il a été appelé à la rescousse par Maradona en éliminatoires contre le Pérou, lors de l’avant-dernière journée. Sans convaincre.

3 – Juan Roman Riquelme : Le Bostero

A l’instar d’Ortega en Seleccion, il entre en jeu à la place de Maradona, à l’occasion de son dernier match sous le maillot de Boca Juniors, le 25 octobre 1997. Réputé pour sa lenteur, sa vision du jeu hors du commun en fait toutefois le candidat numéro un à la succession du Pibe de Oro. Son passage à Barcelone, lors de la saison 2002-2003, n’aura pas laissé de grands souvenirs. Prêté puis transféré définitivement à Villarreal, il atteint les demi-finales de la Ligue des Champions en 2006. Embrouillé avec Maradona (son petit frère aurait eu la mauvaise idée d’harceler Giannina, sa fille, aujourd’hui casée avec le Kun Agüero), il n’aura finalement jamais atteint sa plénitude avec l’Albiceleste.

4 – Andrés D’Alessandro : Le “Brésilien”

Révélation du Mondial des moins de 20 ans remporté par l’Argentine en 2001 au pays, ses mauvais choix de carrière (Wolfsburg, Portsmouth, Saragosse, San Lorenzo et Internacional Porto Alegre) l’ont vite enterré. Même s’il s’est parvenu à se faire un nom dans le championnat de l’éternel rival brésilien, on ne peut s’empêcher de penser que c’est un véritable gâchis.

5 – Juan Sebastian Veron : Le globe-trotter

Estudiantes, Boca, Parme, Lazio, Manchester United, Chelsea, Inter Milan… De grands clubs pour une carrière en dents de scie. Très attendu à la Coupe du Monde 2002, il déçoit avec l’Argentine, éliminée au premier tour, et sera même accusé de traîtrise après tant de ballons perdus face aux ennemis anglais. Élu meilleur joueur d’Amérique du Sud en 2008 et 2009, de retour en grâce sous les ordres de Maradona, cette Coupe du Monde est sa dernière occasion de briller avec l’Albiceleste.

6 – Carlos Tevez : L’héritier

« Idole du peuple » d’après Maradona en personne, Carlitos vient des bas fonds de Buenos Aires, tout comme “Pelusa”. Et tout comme son modèle, il est devenu une idole à Boca Juniors, avant de s’exporter au Brésil (Corinthians) puis à Manchester. Sa grinta et son franc-parler en font l’un des fils spirituels de Diego.

7 – Sergio Agüero : Le gendre

En débutant en première division argentine à quinze ans, trois mois et trois jours, il bat un record détenu par Maradona depuis près de trente ans. A dix-huit ans, il signe à l’Atletico Madrid, où sa complicité avec Fernando Torres, puis avec Diego Forlan fait des merveilles. On aimerait le voir porter le maillot d’un grand club, histoire qu’il franchisse un nouveau palier.

8 – Ariel Ibagaza : L’arnaque

Lui aussi champion du monde juniors (mais en 95), annoncé un temps au PSG, sa carrière n’a jamais vraiment décollé. Après douze saisons en Espagne (Majorque, Atletico Madrid, Villarreal), il est aujourd’hui sans club. Pas glorieux.

9 – Marcelo Gallardo : Le “Français”

Le “Muñeco” a toujours vécu dans l’ombre d’Ortega, à River Plate comme en sélection. Élu meilleur joueur de Ligue 1 en 2000, il perd peu à peu de l’influence sur le jeu monégasque. Il ne franchira finalement jamais d’autre palier et se contentera d’une dernière pige au PSG, entre deux passages à River Plate. A 34 ans, il ne sait pas encore où il jouera la saison prochaine et les clubs ne se précipitent pas pour l’engager…

10 – Lionel Messi : Le génie

Le seul, le vrai, l’unique digne successeur de Diego Maradona. Contre le Nigéria, il a réalisé sa meilleure performance sous le maillot albiceleste, laissant augurer de belles choses pour les prochaines semaines. Ballon d’Or et multichampion avec Barcelone, il lui manque le titre suprême en sélection pour s’installer sur le toit du monde, à l’instar d’el Diez en 86.

Alejandro Carbone

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