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Top 10 : les entraîneurs-joueurs

Par Jérémie Baron
Top 10 : les entraîneurs-joueurs

Vincent Kompany a surpris son monde en rempilant du côté d'Anderlecht, mais pas seulement pour faire le ménage en défense centrale, puisque le Diable rouge est également le nouvel entraîneur des Mauves, tout simplement. Une bonne idée ? En tout cas, l'idole de Manchester City est loin d'être le premier gros poisson à enfiler la double casquette dans son club. Et il y a eu du bon, mais aussi du moins bon.

Guy Roux (AJ Auxerre)

La légende de l’AJA a débuté sur le banc bourguignon en fracturant la porte, en 1961 : alors que le président Jean Garnault lui proposait seulement un contrat de joueur (il évoluait en tant que milieu de terrain en amateur à Limoges), Guy Roux a fait des pieds et des mains pour également prendre les rênes de l’équipe, du haut de ses… 21 ans. Ce qu’il a fini par obtenir, abandonnant rapidement les crampons pour la réussite que l’on connaît.


Jean-Michel Larqué (Paris Saint-Germain)

L’immense JML a traversé une étrange période au Paris Saint-Germain durant laquelle il a oscillé entre le survêtement et le short : arrivé pour diriger les troupes en 1977 après avoir initialement raccroché (à seulement 29 ans), il voit son équipe galérer et se dit qu’il y manque un Larqué. Il rechausse donc les crampons, sans grand succès (Paris termine 11e) et repasse joueur à 100% l’année suivante en laissant les choses à Velibor Vasović. Sa carrière de coach sera finalement très courte (un petit passage au RC Paris en 1981-1982).


Graeme Souness (Rangers FC)

Après s’être forgé un palmarès impressionnant à Liverpool, Souness fut un entraîneur-joueur de talent aux Rangers à partir de 1986, glanant trois titres de champion et quatre coupes en quatre ans. Et en restant un cadre du onze lors des deux premières saisons.


Kenny Dalglish (Liverpool FC)

Lui aussi un player-manager britannique qui aura marqué l’histoire, au même moment. Prenant ses responsabilités en 1985 à la suite du drame du Heysel qui laisse le club groggy et entraîne le départ de Joe Fagan, l’Écossais à la carrière déjà bien remplie rafle trois championnats et deux coupes (avec un doublé pour sa première saison et en jouant régulièrement jusqu’en 1987) avant de plier bagage en 1991. Il reviendra faire une petite pige à Anfield en 2011.


Ruud Gullit puis Gianluca Vialli (Chelsea)

Chelsea a connu deux attaquants « agents doubles » consécutifs à la fin du siècle. D’abord Ruud Gullit, au crépuscule d’une belle carrière sur les terrains et installé dans la capitale pendant deux ans (1996-1998), le temps de ramener une Coupe d’Angleterre (1997), mais aussi de subir beaucoup de critiques pour ses choix. Avant Gianluca Vialli, arrivé chez les Blues en 1996 et intronisé sur la banquette au départ du Néerlandais. Une période pleine de frissons pour l’Italien, puisqu’il remporte la Coupe des coupes en ne ratant qu’un seul match du parcours et en disputant toute la finale face à Stuttgart (1998) puis la FA Cup en 2000 à un moment où il avait mis les crampons de côté.


Nicolas Anelka (Shanghai Shenhua et Mumbai City)

Jamais là où on l’attend, Nico a essayé à plusieurs reprises de jongler avec les tâches. D’abord au Shanghai Shenhua où, recruté pour apporter sur le terrain et offrir une vitrine au championnat chinois, le Français est brièvement passé entraîneur adjoint au moment du licenciement de Jean Tigana. « Le plus grand défi de ma carrière » , se plaisait-il à dire. Il a ainsi eu tout le luxe de se titulariser en milieu défensif pour le plaisir, mais l’expérience a tourné court (même s’il a réussi à faire venir Drogba pour quelques mois), notamment à cause des affaires de corruption qui ont secoué le championnat local. Il y a ensuite eu Mumbai City en Indian Super League, en 2015, cette fois en tant qu’entraîneur numéro un après quelques mois en tant que simple joueur, pour 14 matchs peu concluants (6e place sur 8 et pas de qualification pour les playoffs). Une fin de carrière en fanfare !


Roberto Carlos (Anzhi Makhatchkala et Delhi Dynamos)

Comme Anelka, le patator du Bernabéu a tenté deux fois. En 2011 alors que l’Anzhi Makhatchkala flambait encore et s’était offert les services du gaucher brésilien, il était devenu adjoint d’Andrey Gordeyev après le départ de Gadzhi Gadzhiev et s’était donc écarté du terrain ; Roberto Carlos n’a pas eu le temps de s’attarder dans le Daghestan. Trois ans plus tard (après deux piges de coach en Turquie), il avait repris sa carrière comme joueur-entraîneur chez les Indiens du Delhi Dynamos, pour trois petits matchs, une élimination en demi-finales et un rôle de manager refilé à Gianluca Zambrotta. L’Italien qui aurait toute sa place dans ce top puisqu’il a occupé la double fonction au FC Chiasso (Suisse) en 2013-2014.


Edgar Davids (FC Barnet)

Près d’un an et demi passé dans les divisions inférieures britanniques et la banlieue de Londres pour les plus belles lunettes du football mondial, subitement sorties de leur retraite en 2012 à 39 ans après un – nouveau – break de deux ans. Le mariage est surprenant (Davids est tout simplement tombé amoureux du club du quartier dans lequel il résidait dans la capitale), mais le résultat bien naze : durant ce laps de temps, le milieu néerlandais a réussi à faire descendre son équipe en cinquième division (malgré une première rencontre prometteuse avec une victoire et un statut d’homme du match) et a manqué énormément de matchs notamment à cause de ses nombreux cartons. Mais au moins, le clébard a pu se faire un petit plaisir en jouant un peu partout dans l’entrejeu et en arborant le numéro 1.


Marco Materazzi (Chennaiyin FC)

Venu se faire un plaisir exotique en débarquant en Inde en septembre 2014 à 41 ans, l’homme du 9 juillet 2006 y aura passé deux ans et demi, dont une bonne partie avec la double étiquette avant de terminer en tant que simple manager. À la clé, un titre de champion en 2015 et la chance de pouvoir faire connaissance avec les supporters des Kerala Blasters.


Raymond Domenech (FC Mulhouse)

Domenech a été le boss du FC Mulhouse de 1984 à 1988, sans réussir à le faire remonter en première division. Ce qu’il faut souligner, c’est que le futur sélectionneur des Bleus n’a terminé sa vie de footballeur qu’en 1986, ayant donc associé les métiers durant deux saisons (12 parties disputées en 1984-1985). Il filera ensuite à Lyon et fera son bonhomme de chemin sur les bancs avant d’atteindre le Graal : la sélection de Bretagne. Avec quelques trucs entre les deux, oui.

Bonus : Julien Darui (CO Roubaix-Tourcoing de 1949 à 1953 et SO Montpellier 1953-1954), Carlos Monin (Red Star 1974-1975), Robert Herbin (AS Saint-Étienne de 1972 à 1975), Jean-Guy Wallemme (AS Saint-Étienne 2000-2001), Gennaro Gattuso (FC Sion 2013-2014), Ryan Giggs (Manchester United 2013-2014)…

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