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Top 10 : ils sont nuls en géographie
Le champion d'Azerbaïdjan qui joue la Ligue Europa, l'Australie qui joue les qualifications en Asie, la géographie du football n'est pas la plus logique. De quoi faire perdre la tête à certains personnages de la planète foot qui ont séché les cours d'histoire-géo.
1. Angelo Ogbonna et les stades londoniens
Cet été, le défenseur central italien a signé à West Ham en provenance de la Juventus. Et apparemment, il n’a pas vraiment pris le temps de s’accorder quelques cours du soir pour mieux connaître l’Angleterre et son championnat. Après la belle victoire de West Ham contre Arsenal (2-0), ce dimanche, Angelo a publié sur Twitter ces quelques mots : « Superbe victoire en Premier League dans un stade spécial comme Wembley : quand la réalité dépasse les rêves ! Quelles émotions » . Alors, certes, Arsenal joue dans un très beau stade, mais c’est l’Emirates, pas Wembley. Bon, pour sa défense, il y a onze stades à Londres.
2. Raphaël Varane et les Catalans de Bilbao
Il a beau avoir rembarré le grand Zizou lorsqu’il révisait son Bac, Raphaël Varane n’a sans doute pas eu une très bonne note à l’épreuve de géographie. En atteste sa connaissance plus que houleuse de l’Espagne et de ses territoires. En novembre 2012, alors que le Real Madrid venait de se payer l’Athletic Bilbao (5-1), le jeune Français s’était laissé aller à un petit tweet pour féliciter ses partenaires. « Belle victoire du Real Madrid ce week-end face aux Catalans de l’Athletic Bilbao (5-1). Vous aimez ? » Bien évidemment qu’on aime, Raphaël. Dommage que Bilbao se trouve au Pays basque, pas en Catalogne.
3. Jean-Louis Triaud et le Kazakhstan
À 65 ans, le président des Girondins de Bordeaux est resté cantonné à une vision de la vieille Europe. Dépassé par les différents élargissements de la zone Euro, le viticulteur ne connaît pas encore tous ces nouveaux pays. Alors quand Bordeaux a tiré le club d’Almaty, au Kazakhstan, en barrages de la Ligue Europa, Jean-Louis ne savait plus où regarder sur une carte. « C’est marrant car je ne voyais pas l’Europe aussi grande. C’est une équipe kazakhe, c’est comme ça qu’on dit ? » Oui, c’est effectivement comme ça qu’on dit. À la décharge du président bordelais, le Kazakhstan est un pays d’Asie centrale. Mais il faut vivre avec son temps.
4. Cristiano Ronaldo le Merlu
Si le PSG veut vraiment enrôler Cristiano Ronaldo un jour, il va falloir lui donner quelques cours sur les villes de l’Hexagone. Après sa deuxième sélection avec le Portugal en novembre 2014, le défenseur de Lorient Raphaël Guerreiro a raconté au quotidien Ouest-France ses premiers mots échangés avec son idole et coéquipier, Cristiano Ronaldo. « Il m’a demandé où se trouvait Lorient… » , avait-il confié. Après, Guerreiro aurait tenté de lui expliquer que le Stade de la route de Lorient n’était pas l’enceinte des Merlus, mais celui d’un autre club français voisin, le Stade rennais. Peut-être que Waris non plus n’avait pas saisi la nuance.
5. Edinson Cavani et les Jamaïquains-Africains
Être nul en géographie, c’est une chose. Ne pas savoir lire, c’en est une autre. En pleine conférence de presse de la Copa América, l’attaquant du Paris Saint-Germain était persuadé que la Jamaïque était un pays d’Afrique : « La Jamaïque est une sélection africaine, on sait quelle importance à la forme physique dans ces équipes. » Une déclaration qui aurait pu passer pour une simple étourderie si l’Uruguayen n’avait pas répété une deuxième fois la même phrase. Heureusement, le joueur avait eu la politesse de s’excuser dans la foulée via les réseaux sociaux : « Je comparais en réalité le style de jeu de votre équipe et de certaines sélections africaines, mais je n’ai exprimé que la moitié de mon raisonnement. » Mais oui, mais oui…
6. Lewis Holtby en Irlande du Nord
Là, on est sur une grosse carence niveau connaissance de la mappemonde. Et le pire, c’est que Lewis Holtby s’en fout complètement et qu’il l’assume. En 2013, Tottenham affronte le Sherrif Tiraspol, le champion de Moldavie, en Ligue Europa. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le milieu germano-anglais ne savait pas du tout où il mettait les pieds. « Je n’ai jamais entendu parler de Tiraspol avant ce match, mais je pensais que c’était en Irlande du Nord. Je n’ai appris que 20 minutes avant notre arrivée quelle était notre destination. Je pourrai au moins dire à mes petits enfants que je suis allé en Moldavie ! » Et le voyage entre Londres et l’Irlande du Nord ne te paraissait pas un peu plus long que d’habitude Lewis ?
7. Mauro Bellugi et Giovanni Trapattoni
L’Italien Giovanni Trapattoni est sans conteste l’un des plus grands et des plus titrés entraîneurs du monde. Après six titres de champion d’Italie avec la Juventus (1977, 1978, 1981, 1982, 1984 et 1986), une Coupe des coupes, une Coupe des clubs champions et deux coupes de l’UEFA avec le même club, deux Coupes d’Italie, une Supercoupe d’Europe et une Coupe intercontinentale toujours avec la Juve, plusieurs titres avec l’Inter Milan, le Bayern Munich et Benfica, nul doute que Trapattoni était devenu le meilleur d’entre tous. Assez pour que Mauro Bellugi, l’international italien, lui décerne deux titres pour le prix d’un : « Trapattoni est sans nul doute le meilleur entraîneur d’Europe, et peut être, peut-être même, celui d’Italie. » Son plus beau titre.
8. Massimo Ferrero voyage en Asie
À l’automne dernier, le président de la Sampdoria a tenu à défendre son pote Moratti. L’autre Massimo, quoi. Alors que Moratti a définitivement quitté ses fonctions de président de l’Inter après que Erick Thohir a racheté le club, Massimo Ferrero l’avait senti venir lorsque l’Indonésien est entré dans le capital. « C’est injuste que Moratti ait été traité de cette façon, je suis vraiment très déçu pour lui. Moi, je lui avais dit, à Moratti : « Chasse-le, ce Philippin » » , avait-il déclaré dans les studios de l’émission Stadio Sprint. Bon, cette fois-ci, on est peut-être plus sur du racisme que sur une méconnaissance de l’Asie, parce Ferrero le sait bien, qu’Erick Thohir est Indonésien. « Il est venu d’Indonésie pour insulter un emblème du foot. Moi, je l’aime bien, Thohir, mais il ne doit pas me toucher mon Moratti » , avait-il continué.
9. Massimo Mauro en visite à Borussia
Ancien joueur de la Juventus reconverti en commentateur pour la télévision italienne, Massimo Mauro a semble-t-il bien du mal avec sa géographie. Cette année, alors que la Juventus s’apprêtait à affronter le Borussia Dortmund en Ligue des champions, Massimo s’était fendu d’une petite analyse toute en finesse : « La Juventus aura besoin de faire un bon match aller pour s’assurer un déplacement optimal à Borussia dans quinze ours » . Voilà. Alors dans le monde de Massimo, Real est capitale d’Espagne, les Corons viennent de Racing Club et FC est un nom de ville très répandu.
10. La bonne histoire belge
Ça sonne vraiment beaucoup trop comme une blague belge. Début juin, la Belgique affronte le pays de Galles en éliminatoires de l’Euro. Un chauffeur de bus devait conduire pour l’occasion des supporters des Diables rouges jusqu’à Cardiff. Sauf que le bus a pris la mauvaise direction et s’est retrouvé dans un village près de Sheffield en Angleterre. Le conducteur avait entré le mot « Wales » (Pays de Galles en anglais) dans le GPS. Du coup, le boîtier lui a indiqué le chemin vers le village anglais du même nom, à 300 kilomètres de Cardiff. Mais le facteur déterminant dans cette histoire, ce n’est pas la passion pour le football, c’est bel et bien la nationalité belge. Quelques mois auparavant, pendant les vacances d’hiver, un autre chauffeur de bus belge avait fait un détour de 1200 kilomètres. Il devait emmener des touristes à La Plagne en Savoie, et s’était retrouvé dans les Pyrénées. Champions.
Par Gabriel Cnudde et Kevin Charnay