Top 10 : Coups francs de Pirlo

10. Juventus – AS Roma 4-129-08-2012

Lors de la saison 2012-13, Andrea innove. Marre des coups francs en pleine lucarne, enveloppés, en feuille morte. Il faut surprendre. Ainsi, en l’espace de quelques semaines, il marque trois fois le même coup franc : une frappe au ras du sol, qui passe sous le mur et sous les jambes des défenseurs. L’une des victimes se nomme Maarten Stekelenburg, qui ne réussit pas à déplier son mètre quatre-vingt-quatorze pour venir chercher le ballon tout en bas.

9. Juventus – Atalanta 3-016-12-2012

L’une des classiques du maître. Le ballon posé à 25 mètres du but adverse, légèrement décalé sur le côté gauche. La frappe enveloppée du droit qui passe par-dessus le mur, et qui vient se loger dans la lucarne. Joli plongeon du gardien, mais dans ce genre de situation, inutile…

8. Mexique – Italie 1-216-06-2013

Lors de la Coupe des confédérations, Andrea fait profiter le monde entier de ses aptitudes sur coup franc. Sa frappe enveloppée face au Mexique est tout simplement somptueuse. Bon, par contre, le gardien mexicain était visiblement fan de Pirlo : il n’avait pas envie de mettre ses mains pour empêcher le fuoriclasse de marquer.

7. Genoa – Juventus 0-116-03-2014

88e minute du match entre le Genoa et la Juventus, il y a une semaine. Le score est de 0-0. Gigi Buffon a sorti un pénalty quelques minutes auparavant. Mais la Juve a encore une cartouche. Elle est décochée par mister Pirlo, qui enroule son ballon sur coup franc et trouve la lucarne du portier génois. 1-0, la Juve s’impose et roule vers le Scudetto. La marque des grands champions.

6. Inter – Milan 2-123-12-2007

Lors de la saison 2007-08, l’Inter est une machine. Championne d’Italie en titre, elle affronte le Milan AC, tenant de la Ligue des champions. Alors que le score est de 0-0, Pirlo débloque la situation d’une merveille de coup franc à l’entrée des 16 mètres 50. Milan s’inclinera finalement 2-1. Mais quel coup franc, quand même…

5. Italie – Saint-Marin 4-031-05-2013

Certes, c’est le Saint-Marin en face. L’équipe que tout le monde bat 8-0. Mais Pirlo aime mettre les formes, quel que soit l’adversaire en face. Ainsi, il claque un coup franc magnifique, une frappe puissante qui s’élève, contourne le mur et retombe pile dans la lunette. Merci.

4. Milan – Lecce 2-126-11-2005

La trajectoire la plus dingue de toutes. Excentré sur le côté, Pirlo frappe du coup de pied, légèrement de l’extérieur. Le ballon vient se loger dans le petit filet opposé. Frappe déviée ? C’est ce dont on a l’impression au premier abord. En réalité, pas du tout. Le tir est juste fou, et le gardien adverse est trompé par la trajectoire. On conseille juste aux tifosi du Milan AC de ne pas regarder la célébration du but : Pirlo est félicité par Seedorf, Serginho, Maldini, Schevchenko, Nesta, Stam et Rui Costa. Une autre époque.

3. Juventus – Napoli 3-010-11-2013

Pour mettre tout le monde d’accord, c’est toujours bien de marquer lors des grands rendez-vous. Ainsi, à l’occasion d’un Juventus-Napoli au sommet de la Serie A, le beau Andrea sort de sa poche le plus beau coup de son répertoire : la « maledetta » , la maudite. Ce tir réalisé du coup du pied, qui s’élève avant de retomber dans la lucarne. Même Pepe Reina, pourtant pas le dernier venu, n’y a vu que du feu. Magique.

2. Juventus – Catania 4-030-10-2013

Les tirs à ras du sol, les frappes en lucarne, les missiles du coup du pied. Il manquait encore une flèche à l’arc : le tir en finesse. Face à Catane, en début de saison, le milieu de terrain réussit une magie. À la limite de la surface, il parvient à faire passer le ballon au-dessus du mur et à le faire retomber en lucarne. Ça a l’air si simple. Mais combien de joueurs l’auraient mis directement dans le mur ?

1. Cagliari – Milan 1-225-11-2007

Il n’y a qu’à regarder la tête du gardien pour comprendre à quel point ce coup franc est monstrueux. À près de 35 mètres, Andrea, maillot du Milan AC sur les épaules, expédie une sacoche monumentale. Le ballon flotte, retombe, remonte et vient se loger sous la barre. Le tir est central, mais tellement puissant, tellement insaisissable, que le gardien ne peut pas intervenir. Et, à ce moment-là, on joue la 86e minute, et le score est de 1-1… On appelle ça, « un joueur qui prend ses responsabilités » .