S’il a perdu de sa saveur par rapport aux années 1990, le grand match entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain peut compter sur quelques héritiers d’Éric Di Meco et de Bernard Casoni pour rester intense. Toujours motivé, toujours impliqué, le Ghanéen André Ayew incarne la grinta qui peut permettre aux Phocéens de mettre à mal des Parisiens intrinsèquement supérieurs ce dimanche au Vélodrome.
Ronaldinho, Pauleta, Didier Drogba, Hatem Ben Arfa, Gabriel Heinze, André Ayew, Luis Fernandez, Basile Boli, Éric Di Meco, Alen Bokšić, Fabrizio Ravanelli. Ils ont tous marqué, un jour ou l’autre, un choc entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain. Pourtant, il en existe d’autres. Des hommes de l’ombre. Et même des femmes.
Pendant des années, le PSG et l’OM se sont détestés. Mais cette réalité ne devait pas en cacher une autre : les deux clubs se détestaient parce qu’ils partageaient beaucoup de choses. Maintenant que le PSG a été remplacé par un nouveau club, cette réalité perd un peu en intensité…
Incroyable succès de la Roma de Rudi Garcia. Les Giallorossi se sont imposés 3-0 sur la pelouse de l’Inter, grâce à un doublé de Totti et un but de Florenzi. Match maîtrisé par les Romains (un poteau pour l’Inter), qui restent donc en tête de la Serie A. Sept victoires en sept matchs : impressionnant.
Lille a confirmé ses bonnes dispositions actuelles en l’emportant très largement (3-0) face à Ajaccio. Dans le derby breton, Guingamp a logiquement disposé du Stade rennais (2-0), tandis qu’en bas du classement, Valenciennes a enfin interrompu sa triste série de défaites en arrachant le nul contre Reims (1-1).
Mais où va s’arrêter la Roma de Rudi Garcia ? Six victoires en six matchs, le Français et ses joueurs visent la passe de sept. Mais l’affaire s’annonce corsée à San Siro face à l’Inter de Mazzarri.
Face à un Saint-Étienne aux deux visages, l’AS Monaco s’est imposée en fin de match grâce à un but d’Ocampos. James Rodríguez a justifié ses 40 millions, tandis que les Verts peuvent regretter leur entame insipide.
Après deux saisons entre adaptation et déception, Alexis Sánchez est enfin décisif. De par ses statistiques et son apport sur le terrain, le Chilien semble épanoui. La confiance de Tata Martino, l’arrivée de Neymar et son caractère y sont pour beaucoup.
Accroché à Reims, Monaco reçoit des Stéphanois à l’arrêt depuis quelques semaines. À part un nul concédé face à Toulouse, les Monégasques ont fait le plein de points à Louis-II. Les Verts sont prévenus.
Tandis que Valenciennes entre aujourd’hui en piste pour une possible huitième défaite consécutive, tour d’horizon navrant des plus grandes séries de défaites de l’histoire du ballon rond. De quoi constater que nos amis nordistes peuvent encore mettre les bouchées doubles avant d’espérer entrer dans l’histoire. Par la petite porte, certes, mais dans l’histoire quand même.