Emballé, c’est pesé. Deux buts dans le buffet turc en première période et une bonne grosse sieste en deuxième mi-temps. Vainqueurs sans se fouler d’une équipe de Galatasaray assez faible, les joueurs de Chelsea verront les quarts de finale de la Ligue des champions.
José Mourinho n’a-t-il vraiment pas d’attaquants ?
Mourinho n’a-t-il vraiment pas d’attaquants ?
« Nous n’avons pas d’attaquant. » Avant d’enchaîner sur les propos qui ont alimenté la polémique sur l’âge de Samuel Eto’o et la question du « off » dans le journalisme, Mourinho tentait de pointer le mal principal de son équipe actuelle. Mais alors, qui le « Happy One » devrait-il aligner en pointe ? Petit tour d’horizon des forces en présence.
Abattus 6-1 à l’aller, les joueurs de Schalke 04 retrouvent ce soir leurs bourreaux madrilènes pour une rencontre sans passion et sans enjeu, si ce n’est celui de sauver l’honneur. Oui, mais à quoi bon ?
José Mourinho a entraîné l’Inter Milan après Roberto Mancini. José a remporté une Ligue des Champions avec une partie de l’effectif de Roberto. Depuis, José et Roberto aiment bien se chauffer par médias interposés. Ça tombe bien. Ce soir, José retrouve Roberto pour une place en quarts de finale de C1.
Raúl Gonzalez Blanco, c’est 363 buts en 839 rencontres sous les liquettes du Real Madrid et de Schalke 04. Inutile de parler d’Al Sadd, c’est comme dire qu’on a consulté ses mails durant ses congés payés : c’est pas du boulot. Retour en buts – pas forcément les plus beaux, mais sûrement les plus importants – sur la carrière d’un homme qui a passé sa vie à embrasser son alliance.
Il a le profil de Fernando Morientes et la trajectoire de Raúl González. Lui, c’est Álvaro Morata, vingt ans, et une faim de jeune loup. Déjà adulé par le Santiago Bernabéu, ce Madrilène pur beurre doit désormais s’atteler à élever son talent au niveau de sa hargne. Difficile.
Ce week-end, le football a laissé la parole aux anciens et aux revenants : un gardien en congés payés, un capitaine emblématique qui fait sa loi chez l’ennemi et un buteur victime d’un AVC qui enterre son ancien club.
Une silhouette immanquable, un pas de danse endiablé, un tir au but pour l’histoire et déjà trois buts depuis son arrivée à Sochaux. Si ce lundi, du côté du Doubs, on croit encore au maintien, c’est en grande partie grâce à Stopilla Sunzu. Lionceau depuis le début du mois de janvier, celui qui considère Hervé Renard comme un père épate. Une revanche pour celui qui rêve d’Europe depuis de longues années.