94′ : C’est fini à Bernabeu où le Real s’impose 1-0 sur un but de Benzema. Enchainant les vagues stériles sur le mur érigé par Pepe et consorts, le Bayern a en plus exposé quelques failles défensives. L’Allemagne peut trembler, car ce soir, Madrid a impressionné. On vous laisse ici bande de lâches. Bonne soirée.
Revanchard, le PSG a mis du temps, mais a disposé d’Évian (1-0) sur un but très très tardif de Matuidi. Grâce à ce pénible succès, et alors qu’ils ont joué 30 minutes à 11 contre 10, les hommes de Laurent Blanc se rapprochent d’un titre de champion qui leur tend les bras désormais.
93′ : C’est terminé. Il aura fallu attendre 88 minutes, dont presque 30 en supériorité numérique pour que le PSG trouve la face à Evian. Les hommes du Pascal Dupraz rentrent donc bredouille. Ou broucouille comme on dit dans le Bouchonois. A plus les fous.
Encore favori désigné à sa propre succession il y a peu, le Bayern se présente pourtant ce soir à Madrid en outsider. La faute à un coup de moins bien que n’a pas manqué de souligner Matthias Sammer, le directeur sportif des Bavarois. Une habitude chez le Rekordmeister.
Un deuxième quart de finale de Ligue des champions et un second doublé hexagonal. Petit à petit, le Paris Saint-Germain fait son nid et ne semble avoir besoin que d’une seule chose pour pouvoir enfin boxer avec les poids lourds du Vieux Continent : du temps. Pas une raison pour arrêter de rêver plus grand pour le Prince ambitieux de la ville lumière. Ça valait bien une liste de courses pour la prochaine saison.
Au bout d’une bataille qui semblait sans fin, le Real Madrid avait réussi à faire fuir Pep Guardiola. Si le Catalan avait largement gagné aux points, c’est bien lui qui avait fini par craquer en premier. « Je suis épuisé », avait-il dit, usé par le poids de l’histoire, des titres et certainement par la ténacité de Mourinho. Deux ans plus tard, voilà que le Catalan revient au Bernabéu avec une nouvelle machine de guerre.
Au moment du tirage au sort des demies, les dirigeants du Real sont devenus plus blancs que leur maison. Car le Bayern Munich est la véritable bête noire du Real Madrid, son pire cauchemar en Europe. En Bavière, on adore bouffer de la meringue, la plupart du temps quand il s’agit d’aller chercher une finale ensuite. Et quelle que soit l’issue du match aller, les Madrilènes trembleront jusqu’au bout : en 38 ans, ils n’ont en effet jamais gagné à Munich.
Top 5 : Ce que Moyes n'a pas si mal fait à Manchester United
Top 5 : Ce que Moyes n’a pas si mal fait à MU
Licencié après onze mois de services, c’est peu dire que David Moyes ne laissera pas une grande trace dans l’histoire de cet immense club qu’est Manchester United. Mais si les erreurs de l’Écossais furent légion, de l’absence de fonds de jeu aux mercatos ratés, en passant pas une prestance médiatique nulle, il y a néanmoins quelques points qui viennent éclaircir son bilan.
Ligue des champions – 1/2 finale aller – Atlético/Chelsea (0-0)
Notes
Courtois dort, Cahill flambe
Courtois dort, Cahill flambe
Auteur d’une partie impressionnante aux côtés de John Terry, Gary Cahill a prouvé une nouvelle fois qu’il était l’un des meilleurs défenseurs du monde. Seul au monde dans ses buts, Thibaut Courtois a passé une soirée trop paisible.
Terne soirée au Vicente-Calderón. Les 55 005 supporters en tribune se sont arraché les cheveux devant l’échec des offensives des Colchoneros face à l’imperméable défense d’une équipe de Chelsea venue chercher le 0-0. Merci monsieur Mourinho.