Dès potron-minet malgré leur exploration des nuits de Copacabana, les Néerlandais ont été comme on les aime. Géniaux, arrogants et tout pour leur gueule à l’image d’un Arjen Robben qui a coupé le mode « passe » après son doublé. Un peuple différent, définitivement.
En conclusion de la 2e journée du Mondial, le Chili s’est imposé face à l’Australie grâce à un départ canon (3-1). Pas déméritants, les Australiens peuvent quasiment faire une croix sur leurs espoirs de qualification. Pour la Roja en revanche, la rencontre qui s’annonce face à l’Espagne sera décisive.
94′ : Zbam ! Match terminé, 3-1 pour le Chili dans un match pas vilain du tout. Le Chili était clairement supérieur mais a laissé de courageux australiens revenir au score, avant le but tardif du break. L’Espagne aura un gros choc décisif à jouer face à Sanchez et sa bande. Fin de la deuxième soirée les petits gars, rendez-vous demain. Bonne nuitée.
La première grosse affiche de cette Coupe du monde a tourné au naufrage pour l’Espagne, tombée sous les coups d’une attaque néerlandaise intenable (1-5) et au-dessus de tout. D’abord sûre de son jeu, la Roja a vécu une seconde mi-temps cauchemardesque, encaissant 4 buts sans jamais trouver le moyen de relever la tête. Fou.
Dans un groupe A où la première place semble réservée au Brésil, le Mexique a pris une option sur le second billet pour les huitièmes de finale en battant le Cameroun sous la pluie et malgré deux buts refusés. Pas sûr que Samuel Eto’o ait à négocier des primes de qualification.
Jeudi soir, les Brésiliens ont fait vibrer les colonnes d’acier du stade de São Paulo au moment d’entamer leur hymne. On ne comprenait rien à ce qu’ils chantaient, mais peu importe. C’était beau, c’était le Mondial qui commençait enfin.
Indomptables sur un terrain comme en dehors, les Lions de la sélection camerounaise ont fait un peu de boudin avant de rallier le Brésil pour disputer une 7è Coupe du monde. L’affaire des primes réglée, la bande à Samuel Eto’o est bien là et espère régaler ses supporters.
Avant le tiki-taka flamboyant, il y eut la Furia dégueulasse, synonyme d’une Espagne qui perdait inlassablement. Retour sur une époque ou l’Espagne n’était rien d’autre que la championne du monde des matchs amicaux.