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En attendant Zico – Episode 4 : Abracarioca !
Où l’on découvre Rio, la magie du taxi. Et où l’on prend des nouvelles de Gérard Majax.
Où l’on découvre Rio, la magie du taxi. Et où l’on prend des nouvelles de Gérard Majax.
Le défenseur central de l’Atlético a crucifié l’équipe d’Italie d’un coup de tête-épaule-dos magistral en fin de match. Il envoie l’Uruguay du cannibale Suárez en huitièmes de finale pendant que Pirlo et Buffon rendent définitivement les armes.
L’Italie pensait longtemps la faire à l’italienne, parce que quand l’Italie n’a besoin que d’un point pour se qualifier, l’Italie se contente bien souvent d’un nul vierge. Sauf que cette fois, il y a eu un carton rouge pour Marchisio et un coup de tête de Godín (1-0). L’Uruguay est en huitièmes de finale.
95′ : Buffon est monté pour le coup franc de la dernière chance. Ca ne sert à rien. Il a tenté …
Luis Suárez est un immense joueur, dont le vice n’est pas la moindre des qualités. Ses buts sont aussi fameux que ses coups tordus. Luis a déjà arrêté un but de la main et mordu son adversaire, mais pourtant, on le sait tous, on n’a encore rien vu. Petit inventaire des saloperies que l’homme qui n’a que mépris pour Pierre de Coubertin ne se refuserait certainement pas si les circonstances l’exigeaient.
Buteur contre l’Angleterre, mais auteur d’un raté qui aurait pu changer le match contre le Costa Rica, Mario Balotelli commence à agacer les Italiens. Il faut dire que ses matchs références avec la Nazionale se comptent sur les doigts d’une main. Et si ce match contre l’Uruguay était l’occasion de prouver, enfin, qu’il est l’homme de la situation ?
Gagner ne donne pas raison. Perdre ne donne pas tort. Vicente del Bosque en sait beaucoup trop sur les hommes pour se laisser aller à l’imprudence. L’Espagne s’en va. Et Del Bosque ?
Mercredi, toutes les villes et villages du territoire français n’auront d’yeux que pour les appels de Benzema, les transversales de Yohan Cabaye et les cheveux d’Olivier Giroud. En cas de victoire, des cris enivrés et des coups de klaxon réveilleront tous les vieux du quartier. Partout, sauf en Corse. Si l’île de Napoléon, française depuis 1769, compte évidemment pas mal de supporters de l’équipe de France, le peuple y est plus partagé.
Parce qu’une Coupe du monde, c’est surtout avant le coup d’envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c’est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu’un Mondial, c’est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s’est dit qu’à l’instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place à la Colombie.
C’est l’une des très belles surprises de ce début de tournoi : le Costa Rica et son effectif de sans grade, avec pour seule tête de gondole le succulent Joel Campbell, transfiguré depuis l’époque où il évoluait timidement sous les couleurs de Lorient. Leur magnifique parcours dans le groupe D – dit « de la mort » – constitue un exploit mais ce n’est pas une première : il y a 24 ans déjà lors du Mondial italien, les Ticos avaient surpris leur monde en se hissant une première fois jusqu’en 8e de finale. Souvenirs.