Comment Lavezzi est devenu le Ribéry 2006 de l’Argentine…
Comment Lavezzi est devenu le Ribéry 2006 de l’Argentine…
Parti au Brésil comme joueur offensif secondaire de l’Argentine, Ezequiel Lavezzi se retrouve un peu par surprise sous les projecteurs : les blessures des autres lui offrent du temps de jeu, son corps fait fureur, ses blagues à la Ribéry plaisent et détendent le groupe.
Double buteur et passeur décisif, Toni Kroos a orchestré le récital allemand hier soir. Une habitude pour un homme qui sait absolument tout faire, même s’il n’est pas toujours reconnu à sa juste valeur.
La presse allemande n’a qu’un mot à la bouche, et lui donne toutes les variantes nécessaires : incroyable. Ce match et cette victoire étaient incroyables. Un moment d’histoire, de folie et de miracle. Après Bern, voici « das Wunder von Belo Horizonte ».
Concédant dans le même match sa plus large défaite en Coupe du monde et la pire branlée de son histoire, le Brésil se souviendra pendant très longtemps de cette demi-finale perdue 7 à 1 contre l’Allemagne. Un score irréel qui empêche tout raisonnement rationnel. Ou presque.
Toi, les numéros de soliste ne te dérangent pas. Multiplier les crochets face à ton adversaire est ton dada. Revenir lui en mettre un dernier aussi. T’as les oreilles décollées, le crâne luisant, mais tu mets tout le monde à l’amende, jusqu’à l’écœurement. Tu sais que tu aimes Arjen Robben quand…
Six minutes et 41 secondes. C’est tout ce dont l’Allemagne a eu besoin pour envoyer Júlio César chercher le ballon à quatre reprises dans ses filets. Un festival d’une rapidité sans nom pour les téléspectateurs, mais un long chemin de croix pour les Brésiliens. Oui, dix minutes, c’est à la fois très court et très long. Et pendant que la Seleção en prenait quatre dans le buffet, on pouvait en faire, un sacré nombre de choses.
L’Allemagne s’impose 7-1 en demi-finale de la Coupe du monde face au Brésil. Ce n’est pas une fiction, c’est bien l’une des pages les plus marquantes de l’histoire du football qui vient de s’écrire sous nos yeux. Gêne pour les vaincus, admiration pour les vainqueurs : forcément, il y avait de quoi passer par toutes les émotions.
Le Brésil ne s’y attendait pas. À Rio, sous la pluie, São Paulo et Belo, le local s’est plongé dans l’incrédulité totale. 7-1. Petite prise de pouls dans différents quartiers auriverde, entre humiliation, déception, travelos et saucisse de manioc.
La rencontre s’y prêtait parfaitement, Miro ne s’est pas gêné. Face au Brésil, Klose est devenu le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde. Un record qu’il pourrait ne détenir que quatre ans, le temps pour Thomas Müller, auteur d’une belle partie, de le rattraper. Pas en reste, Toni Kroos a rappelé qu’il était peut-être le milieu le plus cool de ce Mondial.
Éblouissante, au contraire d’un Brésil affligeant de défauts, l’Allemagne a écrasé la Seleção chez elle (7-1) et gagné son ticket pour la finale. Sublime, et historique.