- Euro 2012
- Bilan
Ils ont marqué la finale de l’Euro
Voilà, cette fois, c’est terminé. L’Euro 2012 s’est conclu sur la fessée espagnole infligée à l’Italie. Mais plus que le score, ce sont les hommes qui ont rendu cette finale si particulière…
Voilà, cette fois, c’est terminé. L’Euro 2012 s’est conclu sur la fessée espagnole infligée à l’Italie. Mais plus que le score, ce sont les hommes qui ont rendu cette finale si particulière…
Le triomphe espagnol, la classe italienne, le regain de forme portugais et le fiasco batave. Ca y est, 31 matchs sont passés, 76 buts ont été inscrits et le mois de juin a filé à la vitesse de la lumière. L’Euro est terminé, petite séance de rattrapage.
Démontée par l’Espagne en finale de l’Euro, hier soir, l’Italie n’a que ses yeux pour pleurer. Retour sur une superbe équipe que personne n’attendait, et qui a tout bien fait jusqu’à l’acte final.
Difficile de sortir des mecs d’un collectif si bien huilé, pour ne pas dire parfait. Dans cette formation magique que l’on appelle « Roja », ils sont pourtant cinq à s’être montrés un peu plus que les autres…
L’Espagne a conquis le troisième Euro de son histoire et sa troisième compétition majeure d’affilée en écrasant l’Italie (4-0), ce 1er juillet à Kiev. La Roja n’a eu aucun problème et s’est baladée devant une Squadra fantomatique.
De Guardiola à Del Bosque, tout le monde loue Sergio Busquets. Mais un grand 6 qui joue comme un compas, on en a vu d’autres. En quoi Sergio Busquets est-il vraiment un monstre ?
En 2008, l’Espagne élimine le champion du monde italien en quarts de finale de l’Euro et entame ainsi son cycle de victoires, qui la mènera au titre mondial deux ans plus tard. Aujourd’hui, l’Italie a l’opportunité de prendre sa revanche et de mettre un terme à tout ça. Quitte ou double.
Il en faudrait beaucoup moins au reste de la planète pour fondre les fusibles. Mais Vicente del Bosque a beau entrer ce soir dans l’Histoire, c’est surtout un type normal et bien élevé. Ce qui est déjà exceptionnel.
Pour être clair, dans dix ans, on ne parlera pas du 4-3-1-2 de Prandelli, mais bien du génial « 4-PIRLO-2-1-2 ». Alors que l’on se met à parler de Ballon d’Or, la hype Pirlo est à son comble en ce mois de juin 2012.
Le Sud a pris sa revanche. L’Allemagne est sortie de l’Euro avant l’Espagne et l’Italie. Mais l’Espagne se pose des questions existentielles. Et il y a de quoi.