Avec les absences conjuguées d’Abou Diaby et Rio Mavuba, Didier Deschamps devrait titulariser Blaise Matuidi dans l’enfer du milieu tricolore. Un mal pour un bien ? « Oui » serait-on tenté de répondre, tant le Parisien progresse à vue d’œil.
La Seleção, qui affronte jeudi soir en amical l’Irak de Zico, occupe actuellement le pire rang de son histoire. Inquiétant à moins de deux ans de « sa » Coupe du monde.
Le dossier médical de Lass Diarra tient du cadavre exquis. Il devait faire son retour en équipe de France malgré un exil en Russie. Il ne viendra pas. Et il a une bonne excuse.
Appelé par Didier Deschamps en remplacement de Lassana Diarra, Clément Chantôme revient de loin. Du fin fond du banc de touche pour être précis. Drôle de trajectoire pour un joueur au profil a priori pas compatible avec les ambitions du nouveau PSG.
Sujet de raillerie préféré des fans de foot et des Guignols la saison dernière, André-Pierre Gignac est élevé au rang de meilleur attaquant français. Tout ça pour avoir tenu tête à Ibrahimović lors du dernier classique de la Ligue 1.
On se rappellera longtemps des deux buts en deux minutes de Zlatan et du doublé de Gignac. Mais que s’est-il passé avant et après ? Était-ce mauvais ? Ou alors diaboliquement bon ?
Week-end d’OM-PSG oblige, l’arbitre de Bastia-Troyes, monsieur Lesage, n’a pas été trop exposé. Heureusement. Sinon, Montpellier a encore perdu, Brandão a touché, Reims a gagné et Gignac a scoré. De la Ligue 1 comme on l’aime.
Une fois encore, le duel entre les deux grands d’Espagne a été un régal à suivre sur le plan tactique. Deux idées de jeu bien distinctes, deux styles forts, mais un Barça limité par sa défense.
Si le jury du Ballon d’or attendait ce Clásico pour départager Ronaldo et Messi, c’est râpé. Les deux meilleurs joueurs du monde se sont rendus coup pour coup. Avec deux buts chacun, ils sont encore les hommes de ce dernier Barcelone/Real Madrid.
Comme Messi et Ronaldo en Espagne, Zlatan Ibrahimović et André-Pierre Gignac se sont donné la réplique au stade Vélodrome. Quatre fulgurances, et puis c’est tout.