En avril dernier, pendant que le Bayern Munich éliminait le Real Madrid et que Chelsea se payait de luxe de faire tomber le FC Barcelone de Pep Guardiola, So Foot militait surtout pour le retour de David Trezeguet en équipe de France en vue de l’Euro 2012…
Une greffe de foie pour Éric Abidal, de drôles d’oiseaux dans les tribunes du Parc des Princes, des révélations sur Gerard Piqué, le miracle de Fabrice Muamba… Bref, un mois de mars qui est parti tellement en vrille que l’équipe de France est même allée gagner en Allemagne.
La première moitié de la saison s’en est allée (même s’il reste un match avant la fin de la phase aller). La Juve caracole en tête, un peloton de poursuivants tente tant bien que mal de suivre, et quelques grands clubs galèrent sacrément en bas de tableau. Demi-bilan.
C’est devenu un classique. Chaque année, on critique la Ligue 1. En attendant, avec un trio Paris-Lyon-Marseille à égalité en tête, des équipes bretonnes qui se portent bien et des têtes d’affiche à la peine, la deuxième partie du championnat de France s’annonce palpitante.
À l’issue d’un match au scénario de fou, Manchester United s’impose dans les tous derniers instants. Menés au score trois fois par Newcastle, les hommes de Sir Alex ont constamment souffert face à ceux d’Alan Pardew, mais s’en sortent grâce à leur force de caractère.
En février dernier, Neymar a eu ses 20 ans et il les a arrosés en bonne compagnie. Luyindula a lâché sa bile sur le PSG et les Guignols ont presque déclenché une guerre franco-espagnole. Heureusement, parfois, dans la vie, il reste YouPorn.
Entre les premiers Clásicos tendus de l’année entre le Real Madrid et le FC Barcelone, Thierry Henry s’est fait remarquer sous la liquette d’Arsenal, Franck Ribéry a ouvert un bar à chicha et David de Gea a fait flipper les fans de Manchester United…
Il n’y a que l’Angleterre pour jouer au football le lendemain de Noël. Ça a même un nom : le Boxing Day. L’occasion d’une interview avec son inventeur, en quelque sorte, Alex Fynn, l’architecte de la Premier League et ancien directeur de l’agence Saatchi&Saatchi.
Comme le football, Noël se joue en deux mi-temps : le réveillon du 24 et le déjeuner du 25. Malgré cette coïncidence, petit papa Noël n’aime pas le ballon rond, un complexe d’infériorité sans doute.
Alors que le Barça se goinfre au chaud sous un matelas de seize points, le Real tire, lui, la gueule. Dans les choux pour la Liga, le fanion de la capitale s’apprête à traverser les fêtes comme un fantôme. La faute à José, mais pas que.