Auteurs d’un match remarquable et impressionnants d’efficacité, les joueurs du Milan AC ont fait mal au Barça. Vainqueurs 2 à 0 de Catalans incapables de faire quelque chose de leur possession de balle, les Milanais sont en ballotage très favorable avant un match retour qui s’annonce délicieux.
Été 2010. Quand David Villa arrive au Barça pour remplacer Zlatan à 28 ans, il est au top de sa carrière. Euro, Mondial, plus de 200 buts. El Guaje est irrésistible. Depuis, nous avons perdu le soldat David Villa. Il faut le sauver.
Ce soir, le Milan AC reçoit le Barça en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Les Rossoneri, loin d’avoir la plus belle équipe de tous les temps, sont revenus à la troisième place de Serie A. Suffisant pour inquiéter Messi et sa clique ?
Quasi assuré du titre de champion du Royaume, en bonne posture pour glaner une seconde Copa del Rey consécutive, l’Espagne paraît bien petite pour ce Barça qui n’a plus que la Ligue des champions pour s’extasier. On caricature ? Si peu.
Relégué au rang de moins que rien après avoir fait fantasmer l’Europe il y a quelques années, Arsenal fait aujourd’hui l’unanimité contre lui. La fessée reçue par le Bayern hier en 8e de finale aller de la Ligue des champions (1-3) incite à appuyer sur la touche « stop » et défendre l’indéfendable.
Certes, Arsenal est en crise. Mais à voir le match qu’a sorti le Bayern, dans tous les compartiments du jeu, toutes les autres équipes en quarts préféreront même tirer le Barça plutôt que ces Allemands.
Totalement perdus en première mi-temps les joueurs d’Arsenal se sont logiquement inclinés (1-3) face à des Bavarois efficaces et supérieurs. Plus convaincants au retour des vestiaires, les joueurs d’Arsène Wenger, menés 2 à 0 à la pause, ont cru revenir dans la partie grâce à Podolski, avant de concéder ce qui pourrait bien être le but de l’élimination. Logique.
À la tête d’Arsenal depuis 1996, Arsène Wenger est, plus que jamais, sur la sellette. Critiqué par ses propres supporters, l’Alsacien semble condamné à finir la saison sans aucun trophée. Pour la huitième fois consécutive.
Qu’est-ce qu’on peut faire, en huit ans ? Voir deux Coupes du monde, quelques Euros, finir Lost et d’autres séries, faire un môme, le voir grandir, l’emmener à l’école, puis se rendre compte. Se rendre compte qu’à la fin de la saison, ça fera huit années qu’Arsenal n’a rien gagné. C’est le moment de les aider.
Ce soir, le FC Porto reçoit Málaga pour ce qui devrait être le match des outsiders de cette Ligue des champions. Un match dont on se fout royalement ? Loin de là. Et on vous explique pourquoi c’est devant ce match qu’il faudra boire une bonne pinte de bière.