Enfin, après tant d’échecs, le Barça a réussi son exploit. La fameuse remuntada. Ou alors le Milan a encore manqué le sien, après l’élimination de l’édition précédente. Analyse tactique de la métamorphose barcelonaise et d’une nouvelle défaite d’Allegri au plus haut niveau.
Arsène Wenger et l’Europe, l’histoire d’un rendez-vous manqué
Arsène Wenger et l’Europe, l’histoire d’un rendez-vous manqué
L’Europe lui a souvent tendu les bras. Pourtant, Arsène Wenger n’a fait que frôler le graal. Que ce soit avec Monaco ou avec Arsenal désormais. Un comble pour celui considéré comme le meilleur entraîneur français.
Après un match aller de haute facture, le Milan AC a complètement sombré, hier soir, sur la pelouse du Camp Nou. Les Milanais ne sont jamais entrés dans le match et sont apparus terrorisés face à des Catalans version extraterrestres.
Que ce soit en retournant sa veste ou en jubilant, la presse espagnole est dithyrambique suite à l’exploit réalisé par ce Barça. Une « remontada », la première du genre en Ligue des Champions, qui propulse un peu plus cette génération au Panthéon.
Ils sont jeunes, ils sont doués et surtout, ils coûtent très chers. Eux, ce sont les joueurs du FC Porto. Dans le groupe portista, certains vont peut-être disputer leur dernier match de Ligue des champions au service du pape Pinto da Costa en cas d’élimination face à Málaga ce soir.
Sans surprise, le FC Barcelone a détruit une faible équipe de l’AC Milan avec un grand Andrès Iniesta en son sein. Lionel Messi a planté un doublé, petite forme.
Un but rapide et la machine est lancée. Emmenés par un Lionel Messi des grands soirs, les Barcelonais ont réussi à renverser la vapeur pour rejoindre les quarts de finale de la Ligue des champions (4-0).
Si Barcelone veut se qualifier ce soir, il va falloir renverser une situation impossible. Le problème, ce n’est pas le score qu’il faut remonter (2-0), mais la philosophie à inverser.
Pas vraiment au mieux l’an dernier, Gerard Piqué est de retour à son meilleur niveau. Un come-back qu’il doit tout autant à sa force de caractère qu’à une remise en question post-Guardiola. Et ce, pour le plus grand bonheur de Milan.
Il a débarqué à Milan avec ses conneries d’ado. Il a été puni, critiqué, annoncé sur le départ et même, pire, déclaré inapte au foot pro. Mais depuis plus de deux mois, M’Baye Niang a bizarrement fait taire tous ses détracteurs. Par son jeu, par le travail. La preuve qu’on peut changer.