Marc Roger : «Paris nous a fait un coup tordu, ils l’ont payé avec le transfert d’Anelka»
Marc Roger : «Paris nous a fait un coup tordu, ils l’ont payé avec le transfert d’Anelka»
Rangé des camions et ruiné depuis son passage par la case prison, Marc Roger, l’ancien agent star du football post-98 (Henry, Vieira, Makelele, Zidane…) a accepté de jeter un oeil dans le rétro le temps d’une interview. Attention, Marc griffe.
Les éliminatoires de la zone Europe pour la Coupe du monde 2014 avancent. Certaines équipes se baladent, d’autres galèrent, et d’autres ont déjà dit adieu aux vacances au Brésil. On fait le bilan, calmement.
On en est où après neuf matchs de l’équipe de France de DD, surtout après les deux tests espagnols ? C’est « moyen-plus », comme d’hab. Sauf qu’il va falloir quand même assurer la qualification.
« On a livré bataille (…). Et même à la fin, alors qu’on était en infériorité numérique, ils n’étaient pas tranquilles ». Didier Deschamps peut sortir de cette défaite la tête haute : ses Bleus se sont battus de façon intelligente et ordonnée, avec ponctuellement une certaine dose de virtuosité. Mais en face, l’Espagne était encore plus intelligente.
En l’espace de 90 minutes, la Roja a mis son monde d’accord. Il n’en fallait pas plus à la presse espagnole, qui a déjà composté son ticket pour le Brésil, toque en poche. Et qui ne se prive pas d’égratigner l’EDF, Benzema en tête.
Le Venezuela a réalisé la grande performance de la 12e journée des éliminatoires CONMEBOL en faisant chuter une euphorique Colombie (1-0). Leader, l’Argentine a survécu à l’altitude en Bolivie, tandis que l’Uruguay, défait au Chili, voit la Coupe du monde s’éloigner.
Si à la fin du match, Franck Ribéry assure avoir des regrets, il ne faut pas en avoir tant que ça. Les Espagnols étaient supérieurs, dans tous les compartiments du jeu.
Le Brésil en première classe s’éloigne pour les Bleus
Le Brésil en première classe s’éloigne pour les Bleus
La France a perdu la tête du groupe I et peut-être ses ambitions de première place. Battus par des Espagnols dominateurs mais pas imprenables (0-1), les Bleus vont devoir assurer les affaires courantes et compter sur un hypothétique faux-pas de la Roja.
8 mois, 8 matchs et déjà, quelques enseignements. Arrivé à la tête des Bleus le 8 juillet 2012, Didier Deschamps a déjà imposé sa patte sur une équipe de France qui accueille l’Espagne ce soir, avec un bon espoir de se rapprocher du Mondial 2014 au Brésil. On fait le bilan, calmement.
Il y a deux ans, Diaby et Rami étaient les chouchous du public. Ensuite, on a eu droit à Martin et Payet. Puis à Menez et Cabaye. On a même fait de Malbranque un sélectionnable en puissance. Aujourd’hui, cette mode est passée. On est déjà sur autre chose. Voici les cinq au sommet de la courbe de hype.