Le verdict est tombé, les mains de Ruud Van Nistelrooy ont tranché. Deux duels hispano-allemands sont au programme des demi-finales de la Ligue des Champions. Le FC Barcelone rencontre le Bayern Munich et le Real Madrid retrouve Dortmund.
A 7 journées de la fin du championnat de L2, cinq équipes se tiennent en 7 points en haut de classement : Monaco, Nantes, Guingamp, Angers et Caen. Avec, pour chacune, un homme-clé : pas forcément le plus charismatique de l’effectif, mais un joueur qui aura certainement son rôle à jouer d’ici la fin de saison.
Grosse surprise au St. Jakob-Park. Les Suisses du FC Bâle éliminent Tottenham aux tirs-au-but (2-2, 4 tab 1) et obtiennent une qualification historique.
Il fallait un exploit pour se qualifier, la Lazio ne l’a pas réalisé. Trop brouillons, les Biancocelesti ont longtemps péché par excès de précipitation. Jusqu’à un but synonyme d’espoir, et une désillusion dans la foulée avec le but égalisateur des Turcs (1-1). Il n’y a plus d’équipe italienne en Europe.
Mission impossible ou presque pour Newcastle. Dominé et battu 3-1 à Lisbonne, le plus français des clubs anglais veut croire à l’exploit face à un Benfica toujours en course pour un triplé championnat-Coupe-Ligue Europa.
Ce soir, la Lazio et Fenerbahce s’affrontent en quarts de finale retour de C3. La Lazio, qui a deux buts à rattraper, aurait aimé pouvoir compter sur le soutien de ses tifosi. Mais le match se déroulera à huis clos, à cause de la suspension infligée par l’UEFA.
Benfica aborde son match retour face à Newcastle avec deux buts d’avance (3-1), et beaucoup de chances d’atteindre les demies de l’Europa League. Presque autant que de réaliser le même triplé que Porto en 2011. Jorge Jesus n’a pas exclu cette possibilité. Loin de là. Et il a bien raison.
La France du foot a toujours été championne du monde du « presque ». Dernière illustration en date : la glorieuse élimination de Paris face au Barça, hier soir. Deux matchs nuls (2-2 et 1-1) qui font presque une victoire… Même avec le seul Jallet dans son onze, le PSG reste un club bien français.
Pas d’exploit, pas de « rimonta », pas de victoire, pas de match nul, pas le moindre but. La Juve a simplement perdu contre (beaucoup) plus fort qu’elle. Une bonne leçon pour l’avenir, pour une équipe qui, mine de rien, était en Serie B il y a six ans.
Ce fut cruel, mais beau. Mais cruel. Mais beau quand même. S’il fallait tomber face à la « plus belle équipe au monde », il était écrit que le PSG le ferait par manque de réalisme. Cruel, mais beau.