- EN KIOSQUE LE 19 JUILLET
SO FOOT #118 Le bilan du mondial
Mannschaft, Arjen Robben, Argentine, 7-1, Didier Deschamps, Mauricio Pinilla, Espagne, Fred, Maracanaço, Costa Rica, Jesus… C'est passé si vite et pourtant, il y a tellement de choses à dire sur cette Coupe du monde 2014.
L’Allemagne et le football-NBA.Pacho Maturana, Manolo Jimenez, Gérard Houllier, Miroslav Djukic, Claude Le Roy, Christian Gourcuff, Pep Guardiola, Lucien Favre, Ángel Cappa, Arrigo Sacchi, Fabrizio Ravanelli, Pierluigi Casiraghi, Joel Santana et Mauricio Pellegrino dressent le bilan tactique d’un Mondial riche en enseignements.
Brésil année zéro.Détruits par l’Allemagne en demi-finale, 7-1, les Brésiliens se sont réveillés avec l’étrange sensation de ne plus être le pays du football. Et que le plus dur était encore devant eux…
À la culotte
Didier Deschamps. À 11 ans, il n’avait pas encore les dents élimées mais il avait déjà l’âme d’un winner. Au Pays basque, tout le monde le raconte.
Toni Kroos. Seul Est-Allemand de la sélection de Joachim Löw, le milieu allemand est le fruit d’un « projet familial » parfaitement ficelé. Sauf que le projet en question a bien failli ne pas marcher…
Arjen Robben. Après son double échec en finale de la Coupe du monde 2010, Arjen Robben est revenu plus insolent, insaisissable et même altruiste que jamais…
Mauricio Pinilla. Il aurait pu éliminer le Brésil dès les huitièmes de finale, et devenir le héros du Mondial. Mais la barre transversale de Júlio César a fait de l’attaquant chilien le plus gros loser de l’été…
Fred. Il aurait pu être le Guivarc’h brésilien. Sauf que le Brésil n’a pas gagné sa Coupe du monde. L’ancien attaquant lyonnais est aujourd’hui le bouc émissaire du pays en larmes. Mérité ou pas ?
Reportages
Fans argentins. Ils sont venus en avion, en bus, en voiture, en moto, peut-être même à pied… Cet été, les Argentins sont partis à la conquête du Brésil, avec leur maillot à rayures, leurs chants vulgaires et leurs manières de porcs.
Sur les traces de Diego Costa. Accueilli comme un traître par tout un pays, obligé de se coltiner Fred, pour avoir choisi la sélection espagnole, Diego Costa pouvait quand même compter sur le soutien des âmes de Lagarto. Sa terre natale, dans le Nordeste.
Les rats, le crack et le Maracanã. Avant, il y avait de la vie dans la favelinha Metro-Mangueira, au pied de l’enceinte mythique de Rio. Aujourd’hui, ce n’est plus que drogue et déchets…
Costa Rica. On leur promettait l’enfer dans le groupe de la mort. Les Costariciens sont sortis la tête haute après avoir abattu l’Italie, l’Angleterre, l’Uruguay et la Grèce. Attention, sensation.
Jacarezinho. Tous les ans, la favela la plus peuplée de Rio de Janeiro s’embrase pour son tournoi de foot. Qui se dispute au son des bombes agricoles et au rythme des prières.
Spécimens
Les autres héros du Mondial. Ils n’étaient pas sur le terrain, pourtant ils ont marqué la Coupe du monde. Rencontre avec des hommes magnifiques de folie.Jésus de Brasilia. On a retrouvé Jésus, le fils de Dieu. Il vit en robe, près de Brasilia, et joue gardien de but. Dans le civil, il s’appelle Alvaro Thais.
Légende
La malédiction du Maracanaço. Soixante-quatre ans avant le 7-1 infligé par l’Allemagne, la Seleção vivait le moment le plus traumatisant de son histoire au soir d’une défaite contre l’Uruguay sur la pelouse du Maracanã… Une rencontre maudite à bien des égards.
Avant-match
Tops. Ce qu’il faut retenir du Mondial 2014 en quelques Post-it.Bouzard. Tout en passes courtes.Christian Jeanpierre. Pendant que beIN Sports explosait ses scores, TF1 faisait de la résistance. En grande partie grâce aux expressions de CJP, le commentateur devenu, à son corps défendant, l’idole du pays.Café crème. Mais bordel, où est encore allé se fourrer Jean-Mimi?Sur la route avec les supporters algériens. Dès le début du Mondial, les supporters des Fennecs se voyaient déjà aller loin. Enfin, plus loin que d’habitude.Jour après jour. Cinq semaines de football, de coupures de courant et de marché noir. C’était la Coupe du monde au Brésil.
Culture Foot
Sergio Mendes. Sanctifié pour sa reprise de Mas que nada, le musicien brésilien Sergio Mendes peut aussi se vanter d’avoir fait chanter Pelé comme personne.
Décrassage
Pierre la Police.Bio non autorisée. Mario Götze, où la genèse d’un buteur.