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Si les franchises NBA étaient des équipes de foot…

La Team NBA de SoFoot.com
9 minutes
Si les franchises NBA étaient des équipes de foot…

Sofoot.com fait le grand saut vers les parquets en tentant pour chaque club NBA de lui trouver son équivalent footballistique. Deuxième partie de ce projet de malades.

Conférence Ouest

Les Portland Trail Blazers = L’Ajax AmsterdamParce l’amour pour le beau jeu qu’ils partagent est symbolisé par cette bande rouge qui traverse leur maillot blanc immaculé. Parce que Johan Cruijff ressemble de plus en plus à Bill Walton et pourrait bien, lui aussi, finir avec un sourire en résine. Parce que Nico Batum et Jaap Stam ont le visage de traviole, quoi qu’on en dise. Parce que la conduite de balle de Frank Rijkaard rappelle celle de Clyde « The Glide » Drexler. Parce qu’avant de ressembler à Terry Porter, Clarence Seedorf avait la même afro que Maurice Lucas. Parce qu’il y a quelque chose dans la mâchoire de Ronald Koeman qui renvoie vaguement au piège à loup qui sert de bouche à Sabonis. Parce que l’équipe des « Jail Blazers » de Rod Strickland, Bonzi Wells, Shawn Kemp et Sheed Wallace, aurait cramé les stocks d’herbe de tout le quartier rouge. Et parce que la rumeur veut que Scottie Pippen aime aussi les hommes.
Les Phoenix Suns = Le FC ValenceBeaucoup de plaisir il y a une dizaine d’années. Pas de trophée, pas de bague passée au doigt, pas de contrat, pas de mensonge, mais des souvenirs éternels. Et si c’était ça l’amour ? Et si c’était ça le bonheur ? Et si Steve Nash et Pablo Aimar n’étaient qu’une seule et même personne ? Le Oklahoma City Thunder = Manchester CityEn 2008, les Seattle Supersonics déménagent à Oklahoma City. Au même moment, Manchester City est racheté par un fonds d’investissements d’Abu Dhabi. Le hasard ? Les deux équipes hors-sol grandissent ensuite et distribuent les claques avec un leader magnifique (Durant/Silva), un meneur pas vraiment meneur (Westbrook/Nasri), un cainfri pour faire le taff (Ibaka/Yaya Touré) et une tripotée de seconds couteaux plutôt pas dégueulasses. Leur suprématie domestique n’est plus à prouver, l’avenir leur appartient. Reste plus qu’à atteindre le graal (titre NBA/Ligue des champions) et offrir à deux villes ringardes ce que le destin ne devait pas leur réserver.
Les Golden State Warriors = Le NapoliDeux équipes qui sentent la mer et la toute fin des années 80. Pendant que le trio Careca-Maradona-Carnevale donnait ses lettres de noblesse à la cité surveillée par le Vésuve, le sous-estimé Mitch Richmond, le tireur d’élite Chris Mullin et le tout jeune Tim Hardaway formaient le trio le plus prolifique de la NBA. À Naples comme sur la baie d’Oakland, les années suivantes furent catastrophiques. Une médiocrité sportive d’un côté, sportive et économique de l’autre, mais jamais sans supporters géniaux. Revenus sur le devant de la scène, Warriors et Napolitains font partie des équipes « frisson » du moment. Mertens/Hamšík d’un côté, les Splash Brothers Steph Curry et Klay Thompson de l’autre, entourés d’excellents role players. De quoi délaisser la nostalgie. Les Sacramento Kings = La FiorentinaRaphaël, le peintre, pas la tortue ninja, était un grand amateur de jeu collectif, d’intérieurs aux mains de velours et de passes à terre. Aussi, il admirait les Kings époque Webber-Divac, ou The greatest show on court comme avait titré Sports Illustrated au début des années 2000. De Jason Williams à Mike Bibby, il faut dire que la fête fut belle comme jamais. Las, les arbitres, en fixant cette maudite série contre les Los Angeles Lakers, Robert Horry, en rentrant ce trois-points de malheur, et le sort, en flinguant le genou de Chris Webber, ont eu raison de la plus belle équipe vue depuis la Fiorentina-Nintendo-Rui Costa-pour-Batistuta. Fiorentina qui, du coup, a elle aussi coulé, direction la Serie B. En faillite, la Viola a même frôlé la mort clinique, comme les Kings un déménagement à Seattle, voire Las Vegas. Depuis, la Fio s’est refait un projet, autour de la famille Della Valle et de Cesare Prandelli, puis de Vincenzo Montella. Les Kings, eux, repartent également sur de nouvelles bases, avec un nouveau proprio, Vivek Ranadive (et sa fille, l’épicée Anjali), et un nouveau cador, DeMarcus Cousins (mais sans Tyreke « Jovetić » Evans, pourtant rookie de l’année 2010). Pour l’instant, ce n’est pas encore ça, mais entre le meneur Darren Collison, le dunkeur à la tête de lama, Derrick Williams, et le croqueur Rudy Gay, une certaine idée du spectacle est de retour dans la capitale de la Californie. En attendant une véritable renaissance.
Les Minnesota Timberwolves = le Stade rennaisL’histoire d’un type qui regarde sa vie par la fenêtre. En caleçon, sur son canapé, à manger des chips. Il envoie des SMS, ne reçoit pas de réponse, sort racheter des chips, oublie les clés, reste bloqué dehors. L’histoire du type qui passe à côté de sa vie. L’histoire d’une promesse pas tenue.
Les Memphis Grizzlies = TottenhamDeux équipes maraboutées depuis qu’elles ont, chacune, vu mourir un monarque : King Elvis à Memphis, le roi David à Tottenham. Mais de Shareef Abdur-Rahim et Paul Gascoigne, à Zach Randolph et Jermain Defoe, en passant par Jason Williams et Chris Waddle, Mike Conley/Luka Modrić, ou Marc Gasol et Gareth Bale… Spurs et Grizz ont souvent eu les joueurs, rarement le coach (seuls Harry Redknapp et Hubie Brown/Lionel Hollins ressortent vraiment depuis 2000), et encore moins la réussite. Conséquence : la même malédiction sévit des deux côtés de l’Atlantique, celle du toujours placé, jamais gagnant. Le Utah Jazz = L’AJ AuxerreDe mormon à bourguignon, de Djibril Cissé à Deron Williams, de Karl Malone à Taribo West, de l’Abbé-Deschamps au Delta Center, vous voyez le truc ? De Jerry Sloan à Guy Roux : « Après moi le déluge. »
Les Houston Rockets = L’AS MonacoPas uniquement parce que le pétrole est le prince du Texas. Une tranquille montée en puissance, puis un décollage dans les 90’s, autour de Mister George pour les uns, Hakeem the Dream pour les autres. Des titres, du vécu sur ses acquis et son capital, puis la chute. Avant de se vendre, aux Chinois, aux Russes. S’il est compliqué de trouver un équivalent monégasque à Yao Ming (comment ça Park Chu-young, bande de racistes) ou à T-Mac (même si Adebayor avait lui aussi de longs membres et un regard chelou), il est évident que le salut de ces deux formations passe pas la constitution d’une dream team. Malheureusement pour les Monégasques, les Rockets, eux, ont su garder leur James providentiel à l’intersaison. Les LA Lakers = Le Real MadridLes patrons. Oui, Manchester United, le Milan AC, les New-York Knicks, les Boston Celtics et les Chicago Bulls existent. Tous sont, d’un point de vue marketing et sportif, des membres fondateurs de leur sport tel qu’il est aujourd’hui. Mais personne ne peut quoi que ce soit à la suprématie implicite des Lakers et du Real Madrid à l’échelle internationale. Comme ceux de Kobe, 8 ou 24, les maillots de Cristiano Ronaldo, 9 ou 7, s’écoulent comme des petits pains. Comme les Lakers, le Real a gagné, beaucoup, même si le palmarès des Merengues, patrons en Europe, a un côté Celtics. Comme les Californiens, les Madrilènes, galactiques puis pragmatiques, aimeraient bien être la meilleure équipe des années 2000. Ce n’est pas le cas. Mais ces deux équipes, c’est avant tout l’histoire. Des noms (Di Stéfano, Johnson, Worthy, Jabbar, Raùl, Hierro) que personne n’oubliera. Et, last but not least, c’est aussi une certaine idée du mauve.
Les LA Clippers = L’Atlético MadridL’autre club de la ville, celui des losers magnifiques. Comme le dit Fernando Torres, un enfant de l’Atléti : « Gagner, ce n’est pas normal ; c’est perdre qui est normal. Dans ton travail, en amour, à l’école… On passe notre vie à perdre. » Vient ensuite le temps des victoires sur le voisin, toujours plus satisfaisantes, avec un monstre physique devant (DeAndre Costa 3000), autrefois simple utilitaire, devenu pick-up de luxe. Il y a aussi ces deux coachs amoureux de la défense du temps de leur carrière de joueur, même si le fou n’a rien d’un médecin, à part peut-être le côté psy trash. N’oublions pas non plus ces origines bizarres, Buffalo Braves d’un côté, héritier de Bilbao de l’autre, pour comprendre que la haine peut se cultiver. Et puis Madrid-Los Angeles, même combat, le soleil, l’Espagnol, l’espoir, des villes « bâties sur l’eau et aux murs de feu » . Qui n’ont pas froid aux yeux. Les Denver Nuggets = Le Hambourg SVHamburger et Nuggets, un menu Golden, sauce barbecue s’il vous plaît, le tout au Pepsi Center, ce qui est contradictoire. Heureusement, Hambourg, dit le Dinosaurier + Denver = c’est mon ami et bien plus qu’encore.
Les Dallas Mavericks = Chelsea Équipes rachetées par un milliardaire passionné, même si Mark Cuban est bien plus rigolo qu’un oligarque. Emmenées par un homme qui aime beaucoup tirer de loin, et plutôt bien. Une équipe que tout le monde voit triompher tôt dans le courant des années 2000, mais qui a dû passer par une finale perdue : 2006 contre 2008. Les franchises d’un homme déterminé qui finissent par s’imposer alors qu’on ne s’y attendait plus, avec le Heat de Munich en boss de fin, dans un dernier souffle de vieux briscards : Dirk et Franck donc, mais aussi les deux Terry (même si John était suspendu), Marion, Cole, Kidd, Drogba. Dallas, Chelsea, deux teams à suivre cette saison.
Les San Antonio Spurs = Les San Antonio SpursUn coach quelque part entre Sacchi et Bielsa. Un règne épatant comme celui de l’OL en Ligue 1 ou de l’Espagne sur le football mondial. Une idée du collectif quelque part entre le FC Nantes de Coco et le Barça de Pep. Une aptitude à faire du génial en signant des joueurs que personne ne connaît comme Porto. Un carré magique Popovich – Tim Duncan – Ginobili – Parker digne de l’équipe de France 1982. Le tout, géré de main de maître par RC Buford qui aurait très certainement sa place dans le board du Bayern de Munich. Les Spurs depuis la draft de Duncan, c’est le sport collectif poussé à son apogée, dans le staff et sur le terrain. Alors les Spurs, c’est aussi le foot. Surtout que depuis hier, Becky Hammond, joueuse de basket, est assistant coach sur le banc des Texans. Du coup, les Spurs, c’est aussi Clermont Foot. Les New-Orleans Pelicans = Boavista + Porto + Chelsea + QPR + Trabzonspor + un peu Le Havre, Marseille et Toulon aussi.Parce qu’un terrible secret ronge la famille Davis. Un secret qu’Anthony, lui-même, préfère nier pour mieux s’en protéger. Oui, le jeune intérieur des Pelicans est bien le petit frère de José Bosingwa, dont il fut séparé à la naissance. Et oui, son véritable père n’est autre que Frédéric Brando qui, bizarrement, ne se souvient plus trop de ses vacances d’été 93 aux USA. « It’s a small world… » , comme on dit là-bas.
Bonus : Les Seattle Supersonics = Feu le FC NantesParce que la pomme d’Adam de Detlef Schrempf n’a d’égale que celle de Serge Le Dizet. Parce que si Japhet N’Doram était un gros joueur, puis un gros homme, Shawn Kemp était un gros joueur devenu un très gros homme. Parce que l’anonymat dans lequel est tombé Hersey Hawkins ressemble à celui dans lequel s’est noyé le trio Ouédec-Pedros-Loko. Parce que si Gary Payton avait un immense talent, quelque part, Claude Makelele avait quelque chose d’encore plus immense. Parce que jaune et vert, c’est Nantes, c’est Seattle, c’est le Brésil.
L’OL sort l’Entente Feignies-Aulnoye sans briller

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Avant de s'attaquer à la Conférence Ouest, il y a eu la Conférence Est. Pour redécouvrir quelle équipe de foot derrière les Boston Celtics ou les Knicks, c'est par ici que ça se passe.

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