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Savanier : « Le foot, ça passe après la famille »
Téji casanier.
L’une des très belles surprises de la Ligue 1, le Nîmois Téji Savanier, présente aussi un profil singulier dans le monde du foot : ses origines gitanes, auxquelles il reste très attaché. Dans un entretien à L’Équipe, le co-meilleur passeur du championnat s’est confié sur ses petites habitudes dans son quartier natal – la cité Gély, à Montpellier –, où il « oublie tout » .
« C’est là où je me sens le mieux sur terre. Rien ne peut m’arriver là-bas. J’y suis né, j’y mourrai. Quand j’arrive à la cité, je… suis zen et reposé. Chez nous, c’est chez nous. On est entre gitans, on est là et puis voilà. Ce n’est pas explicable. On joue à la pétanque l’après-midi, le perdant va à la boucherie acheter la viande pour le barbecue, puis le soir on joue de la guitare dehors. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de joueurs de foot professionnels qui ont la chance de vivre cette vie.(…)Avec mes enfants, ma femme, mes parents, mes cousins, j’oublie tout. Rentrer à la maison, pour moi, c’est la plus belle chose qui puisse exister. Le foot, ça passe après la famille. »
Més que un joueur.
DDG