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Quand Felipe faisait un montage de ses performances pour séduire les clubs brésiliens
La galère avant la lumière.
Avant de devenir l’un des rocs de la défense de l’Atlético de Madrid, Felipe a connu un début de carrière difficile. Issu d’une famille précaire, le joueur de 31 ans a dû travailler pour subvenir aux besoins de sa famille en attendant de comprendre qu’il pouvait percer dans le foot.
« Avant, je recevais environ 50 ou 60 réals (7 à 9 euros) pour chaque match. Quand vous avez 18 ans et que les choses ne fonctionnent pas comme vous le souhaitez, vous commencez à douter », confie Felipe au Guardian. Afin d’attirer l’œil des grands clubs du pays, l’ancien joueur de Porto va alors suivre le conseil d’un ami. « Bruno m’a donné l’idée de faire un DVD de mes meilleurs moments. Je dois remercier mon ami et son père Itair de m’avoir aidé à réaliser mon rêve. »
Une tactique payante puisque son téléphone n’a pas tardé à sonner. « Mon DVD est allé à Bragantino (D2 brésilienne), et l’entraîneur Marcelo Veiga a aimé le contenu. C’était la grande opportunité de réaliser mon rêve et je l’ai saisie », se souvient le Colchonero, qui a rejoint les rangs des Corinthians l’année suivante avant d’exploser à Porto et à l’Atlético.
Un modèle de persévérance.
AS