Pourquoi le FC Metz s’est opposé à la Ligue 1 à 18 clubs

Metz, ville d’irréductibles ?

L’assemblée générale de la LFP ayant validé ce jeudi le passage de la Ligue 1 à dix-huit clubs au lieu des vingt actuels, cette évolution de l’élite française à partir de la saison 2023-2024 semble définitivement entérinée. Et si le football professionnel français a globalement fait corps en se prononçant à la quasi-unanimité en faveur de la Ligue 1 à dix-huit, un seul club, le FC Metz, a voté contre.

En début de semaine dernière, Bernard Serin, le président messin, s’expliquait déjà publiquement sur sa position : « Sur le plan éthique, je ne vois pas comment je pourrais soutenir un projet qui mettrait en faillite quatre présidents sur quarante ! Car si on votait cette réforme, cela aurait cet effet. » Le dirigeant lorrain écartait du même coup la comparaison avec le modèle allemand : « Le foot n’existe que parce que c’est pyramidal. La France, ce n’est pas l’Allemagne. Géographiquement, on est le plus grand pays d’Europe de l’Ouest, et si on passe à 18, on risque d’avoir de plus en plus de régions sans clubs pros. Ce ne serait pas logique de réduire le nombre de clubs dans notre pays, vis-à-vis de sa population et des supporters. »

Et si le FC Metz n’a pas pu obtenir gain de cause face à la puissance de la majorité, il aura au moins su rester fidèle à ses convictions. Ça, c’est du Gaulois réfractaire !