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« Pourquoi aurais-je acheté Bakayoko ? » : la défense bancale de Gennaro Gattuso face à des accusations de racisme
Heureusement qu’il était footballeur et pas avocat.
Sans club depuis son départ de Naples puis son aller-retour express à la Fiorentina, Gennaro Gattuso est annoncé avec insistance du côté de Valence, qui vient tout juste de limoger son entraîneur José Bordalás. Problème : la rumeur concernant l’Italien ne semble pas plaire à tout le monde de l’autre côté des Pyrénées. Un hashtag #NoToGattuso a même été lancé depuis plusieurs jours sur Twitter, où certains supporters ont pris le temps de ressortir certaines déclarations de l’intéressé, dans lesquelles il faisait part de son opposition à la légalisation du mariage homosexuel et de son désintérêt des femmes dans le monde du football.
Également accusé de racisme, l’ancien rugueux milieu de terrain s’est défendu à sa manière ce samedi dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport : « Moi, raciste ? Alors pourquoi aurais-je acheté Bakayoko quand j’étais à Naples ? Je n’ai jamais rien eu contre les joueurs noirs, beaucoup d’entre eux ont été mes coéquipiers et sont mes amis. Que savent de moi ces personnes qui parlent de racisme, qui se cachent derrière un clavier ? Je viens d’une petite ville de Calabre. J’ai joué en Écosse, aux Glasgow Rangers : savez-vous ce que cela peut signifier pour un sudiste d’être en dehors de l’Italie et de montrer à tout le monde qu’il peut s’en sortir ? »
En attendant le fin mot de l’histoire, Tiémoué Bakayoko a lui-même réagi dans une story sur son compte Instagram en prenant le parti de son ancien entraîneur, rejetant toute accusation de racisme.
AL